E-MED: M�decine traditionnelle et sida
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Un traitement traditionnel contre le Sida a r�ussi aux tests cliniques
http://fr.allafrica.com/stories/200207150307.html
allAfrica.com
11 Juillet 2002
Publi� sur le web le 15 Juillet 2002
Charles Cobb Jr
Washington, DC
Dans ce qu'on appelle " d'importants r�sultats cliniques et de laboratoire "
sortis par l'Association pour la Promotion de la M�decine Traditionnelle
(Prometra), une �tude de trois ans sur 62 patients atteints de sida, indique
que le Metrafaids, une pr�paration indig�ne � base d'herbes, concoct�e �
partir de cinq plantes m�dicinales, pourrait �tre un traitement efficace
pour les Africains atteints de Sida.
Selon le pr�sident de l'Ong, le Dr Eric V. A. Gbodossou, qui est le
principal chercheur de cette �tude, " leur (les patients) charge virale
diminue en m�me temps que leur compte en CD4 augmente ".
Les cellules CD4 permettent � l'organisme de lutter contre les maladies. Les
adultes et les adolescents en bonne sant� ont un compte en CD4 d'au moins
800 cellules par m�tre cube de sang . Si
ce nombre descend au-dessous de 200, il y a un risque de maladies graves.
Les charges virales indiquent au docteur le montant de Vih dans le sang
fournissant ainsi d'importantes indications sur la mani�re dont le Vih/sida
fait des ravages dans l'organisme.
La charge virale de 70% de ces m�mes malades a diminu� de plus de 54% allant
jusqu'� 94%. " Le m�me pourcentage a vu son compte en CD4 redevenir normal,
c'est � dire se retrouver entre 500 et 1100 " a assur� le Dr Gbodossou �
allAfrica.com.
" L'�tude a �t� surveill�e par un comit� scientifique consultatif
international. C'est un m�dicament africain naturel, sans effets
secondaires, accessible et abordable. " C'est vraiment une solution
africaine � un probl�me africain " a affirm� le professeur Gbodosso.
L'�tude a �t� men�e au Centre Exp�rimental de M�decine Traditionnelle, sis �
Fatick, ville qui se trouve � pr�s de 150 km de Dakar. " Ce qui la
diff�rence des autres soit-disant th�rapies m�dicales traditionnelles, c'est
que celle-ci a r�pondu aux normes scientifiques internationales et les
r�sultats ont �t� valid�s par des laboratoires de r�f�rence internationale
", a soulign� le Dr Gbodossou dans un expos� fait en d�but de semaine.
LabCor, un laboratoire de diagnostique bas� � New York, a fait les analyses
de sang, en prenant des �chantillons de sang , qu'il renvoie par courrier
international apr�s analyse .L'�tude a re�u $2 millions d'aide de la part de
la Fondation Ford .
Le Metrafaids a aussi r�duit la vuln�rabilit� du patient " aux maladies
opportunistes " telles que les dermatoses, l'h�patite B, l'hypertension et
les probl�mes de poids - il soulage les sympt�mes cliniques dans le cas de
85% des patients . Aucun effet secondaire n'a �t� signal�
durant toute l'�tude qui a �t� men�e entre 1999 et 2002 . " Les avantages de
ces m�dicaments traditionnels � base d'herbes sont �normes, quand on prend
en compte son efficacit�, son accessibilit�, son prix bas et le fait qu'il
n'y ait pas d'effets secondaires " a assur� le professeur Maurice Iwu,
vice-pr�sident du comit� scientifique qui a fait le point sur l'�tude.
Iwu est le directeur ex�cutif du Programme de D�veloppement et de
Conservation des Ressources Biologiques, une organisation internationale �
but non lucratif, sp�cialis�e dans la recherche pour le d�veloppement des
strat�gies pour l'utilisation durable des ressources biologiques. Il est
aussi un Senior Research Associate � la division Exp�rimentale Th�rapeutique
de l'Institut de Recherche Walter Reed Army, bas�e � Washington D.C.
Le Dr Gbodossou a affirm� que les plantes utilis�es " pouvaient �tre
trouv�es dans n'importe quelle r�gion tropicale - nous les avons trouv�es en
Afrique et particuli�rement en Afrique de l'Ouest. Nous les avons trouv�es
tr�s facilement. "
Gbodossou a affirm� qu'il voulait continuer cette �tude pendant encore une
ann�e " ensuite apr�s cela nous pourrons franchir le second palier -
c'est-�-dire produire le m�dicament et ensuite fabriquer le m�dicament �
grande �chelle. "
Mais justement le lieu o� tout m�dicament bas� sur l'�tude pourrait �tre
fabriqu� reste encore incertain. L'Association qui d�tient le brevet sur le
produit, recherche un partenaire. Fabriquer le produit est " facile "
soutient le Dr Gbodossou. " Nous pouvons le faire sous forme de comprim� ou
de pilule. Nous faisons s�cher la plante et ensuite nous en faisons une
poudre. Notre souhait est de le fabriquer en Afrique - dans n'importe quel
pays d'Afrique. Et nous voulons le rendre accessible, c'est-�-dire le vendre
� un prix abordable. "
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