E-med: m�dicaments contre la tuberculose
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[Message repris de E-Drug. Traduction de J.D. assist� de Systran]
D�claration de Capetown sur le d�veloppement des m�dicaments contre la
tuberculose
Plus de 120 experts en tuberculose et sant� publique, repr�sentants de
gouvernements et d'industriels, chercheurs et donateurs ont particip� � un
atelier de deux jours intensif pour discuter le d�veloppement de m�dicaments
anti TB � Capetown, Afrique du Sud, les 6-8 f�vrier 2000.
La raison de se r�unir �tait le besoin pressant de nouveaux m�dicaments
anti-TB
pour assurer des traitements plus courts anti-TB et lutter contre la
r�sistance
croissante du Mycobacterium tuberculosis � la rifampicine et � l'INH (appel�s
Multiple Drug tuberculose r�sistante ou le MDR-TB). Les m�dicaments de base
anti-TB existants ont d�j� 20-30 ans, et peu de nouveaux m�dicaments anti-TB
ont �t� mis sur le march� ces derni�res ann�es. L'industrie pharmaceutique
semble peu dispos�e � d�velopper des m�dicaments pour un march� o� la majeure
partie des patients sont pauvres, et o� les pays en voie de d�veloppement, les
acheteurs institutionnels et les agences anti-TB exigent de bas prix.
Lors de cette r�union, les repr�sentants de l'OMS et les experts en mati�re de
TB ont d�crit le besoin de nouveaux m�dicaments anti-TB, les chercheurs ont
pr�sent� des m�thodes et des r�sultats de recherches prometteurs, les
fabricants de m�dicaments ont expliqu� les difficult�s du d�veloppement de
m�dicaments et les panels ont discut� la pharmaco-�conomie du march� des
m�dicaments anti-TB, qui est pr�vu �tre en 2008 de US $ 700 millions pour
traiter 10.000.000 patients dans le monde entier. L'opinion a �t� que la
taille
de ce march� devrait permettre le d�veloppement au moins de 1-2 nouveaux
m�dicaments.
On a discut� comme candidats les quinolones (par exemple moxifloxacin,
gatifloxacin), les oxazolidinones (d�velopp�s et abandonn�s par Dupont dans
les
ann�es 70), les nitroimidazopyrans (par exemple PA-824) et les nouvelles
rifamycines (rifabutin, rifapentin, rifalazil). PA-824, un nitroimidazopyrane,
a �t� indiqu� comme m�dicament anti-TB tr�s prometteur, mais
malheureusement la
soci�t� impliqu�e avait d�cid� " de le mettre au rancart " car elle avait des
ressources pour le d�veloppement limit�es et avait craint les "incertitudes du
march� ". La plupart des producteurs de m�dicaments �valuent le march� anti-TB
en tant que "grand risque, faible rentabilit� ".
Les producteurs de m�dicaments ont pr�cis� que les autorit�s de
r�glementation
du m�dicament sont maintenant beaucoup plus strictes que dans les ann�es 50.
Elles ont cit� un exemple de la FDA qui a r�cemment retir� le trovafloxacin,
une quinolone, du march� des USA parce qu'il avait une toxicit� aigu� de 2%.
Mais la streptomycine, toujours un m�dicament anti-TB important pour les
souches r�sistantes, a une toxicit� aigu� de 14%!
Les producteurs de m�dicaments semblent �galement �tre peu dispos�es � laisser
des quinolones �tre utilis�s pour le traitement anti-TB, car les quinolones
d�veloppent souvent des effets ind�sirables graves dans des traitements � long
terme, pour pour ne pas "ab�mer" le march� beaucoup plus lucratif des
antibiotiques � '' court terme '.
Aux yeux de beaucoup, la l�gislation des m�dicaments orphelins n'a pas
vraiment
fonctionn�. Nous avons besoin d'une combinaison de " pousser et tirer ". Une
utilisation ou un march� garanti serait une v�ritable incitation pour
l'industrie.
" La conscience des entreprise ", cependant, semble �tre en augmentation, et
les discussions r�centes autour de l'OMC-ADPIC, des m�dicaments du SIDA et du
prix Nobel pour MSF ont chang� les mentalit�s dans les cercles industriels.
Quelques producteurs ont des projets sur la TB, comme l'" action TB " de Glaxo
et "SB Tropicals" de SKB, d'autres �tudient des" donations " de droits de
licence pour des m�dicaments anti- TB de seconde ligne, �conomiquement moins
viables, aux organismes publics.
Quelque soit le faible prix des m�dicaments anti-TB ou m�me des donations,
beaucoup de gens de sant� publique ont soulign� que le prix r�duit des
m�dicaments anti-TB n'est aucune garantie pour r�soudre le probl�me de la
tuberculose, car des probl�mes de gestion font que beaucoup de pays
interm�diaires ont r�alis� des taux de gu�rison de seulement 50-60% . La
faible
observance des patients apr�s les 2 premiers mois accroit le risque
d'augmentation de la r�sistance. DOTS a �t� pr�sent� comme " la r�ponse " par
l'OMS mais il n'y a pas de r�sultat de recherche qui aille dans ce sens.
James Orbinsky de MSF a r�capitul� la "voie en avant pour l'Alliance" si elle
doit �tre un succ�s :
- l'acc�s au traitement anti-TB doit �trte �quitable;
- le produit de l'Alliance doit �tre " un bien public "
- le co�t du futur traitement anti-TB doit demeurer accessible (USD 30-50)
- promouvoir un march� rationnel pour les producteurs de g�n�riques, et
- la R&D doit �tre concentr�e " au sud ".
Il n'y a aucune r�ponse facile, et il faudra une volont� politique
internationale forte pour garantir les fonds requis pour d�velopper les
nouveaux m�dicaments anti-TB tellement n�cessaires, car il �tait clair � tous
que " le march� avait �chou�, et ne r�soudrait pas le probl�me ".
La Fondation Rockefeller r�unira les expos�s dans une publication. La
r�union a
discut� un projet de " d�claration de Capetown sur le d�veloppement de
m�dicaments anti-TB " qui est reproduit ci-dessous et parle d'elle-m�me.
Quand les r�sum�s d�taill�s seront disponibles, nous les diffuserons.
sinc�res amiti�s
Wilbert Bannenberg