A la lecture du confidentiel de Jeune Afrique n° 2388 du 15 au 21 Octobre 2006 intitulé « Michel Sidibé à la tête du Fonds Mondial ?», ma première réaction en tant que ressortissant dun pays en développement a été quenfin le sud en général et lAfrique en particulier a voix au chapitre. Limmense majorité des personnes décédées souvent dans lanonymat et lindignité ainsi celle des malades souffrants du Sida, de la Tuberculose et du Paludisme vivent dans les pays en voie de développement et singulièrement en Afrique. Ce serait justice que le seul candidat du sud encore en lice qui plus est disposant des compétences en la matière soit élu à la direction du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Au surplus de linformation donnée par Jeune Afrique, Michel Sidibé a travaillé pendant longtemps à lUNICEF et la même représenté au Burundi, en Ouganda, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Swaziland . LAccès Universel aux Soins
(Universal Accès) par rapport à la lutte contre le VIH/SIDA, nous le lui devons en grande partie. Jen appelle donc à la bonne conscience des membres du Conseil dAdministration du Fonds Mondial en particulier les représentants de la société civile, du secteur privée et de la Fondation Bill and Melinda Gates ainsi que des gouvernements des pays du Sud pour quils ne ratent pas ce rendez vous avec lhistoire. Dès occasions comme celles-ci se présentent rarement et il faut en profiter. Elire Michel Sidibé à la tête du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme sera le plus bel hommage rendu non seulement à toutes les personnes décédées du fait de ces trois grandes maladies mais aussi aux sans voix que sont les malades.
   
Abdoul Karim Ben Wahab
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