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E-MED: ONUSIDA, UNICEF et OMS : nous pouvons vaincre le sida, TB et palu
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Communiqu� de presse OMS/29
22
avril 2002
NOUS POUVONS VAINCRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME, DECLARENT
LES INSTITUTIONS DES NATIONS UNIES
http://www.who.int/inf/fr/cp-2002-29.html
Gen�ve/New York, 22 avril 2002 - Dans un rapport conjoint, l'ONUSIDA,
l'UNICEF et l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS) affirment aujourd'hui
qu'en d�ployant des actions appropri�es au moment opportun, on peut pr�venir
et soigner le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Les institutions indiquent essentiellement que nombre d'interventions sont
peu co�teuses et que le prix des autres baisse rapidement. Le plus difficile
est d'�tendre ces mesures � l'�chelle mondiale.
Le rapport est publi� au moment o� le Fonds mondial de lutte contre le SIDA,
la tuberculose et le paludisme se r�unit � New York. Il fait le point des
progr�s accomplis dans la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le
paludisme et des probl�mes encore � r�soudre. Le rapport s'appuie sur
l'exp�rience de plusieurs pays.
� Un consensus mondial s'est d�gag� face au SIDA, � la tuberculose et au
paludisme, � indique le rapport. � La volont� politique s'affirme au moment
o� les donn�es factuelles ont permis d'atteindre un consensus technique �
l'appui d'un ensemble d'instruments efficaces de lutte contre ces maladies.
On a fix� des cibles et on s'emploie � renforcer les syst�mes de
surveillance pour recenser les progr�s accomplis et mettre en garde contre
les �checs. �
� Ce sont les enfants qui souffrent le plus, � a d�clar� Carol Bellamy,
Directeur g�n�ral de l'UNICEF. � Nous savons comment combattre ces trois
maladies. Ce qu'il nous faut maintenant c'est la prise en main des
op�rations par les autorit�s et des ressources pour atteindre tous les
enfants. �
� Toutes les mesures propres � r�duire la charge de morbidit� des
populations les plus d�munies doivent �tre ax�es sur le SIDA, la tuberculose
et le paludisme, � d�clare le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur g�n�ral de
l'OMS. � Nous savons que ces mesures, tout en sauvant des millions de vies,
favoriseront aussi le d�veloppement �conomique et aideront � faire reculer
la pauvret�. �
� L��tendue des d�g�ts provoqu�s par le VIH/SIDA est terrible � d�clare
Peter Piot, Directeur ex�cutif de l�ONUSIDA. � Mais je crois que m�me les
pays les plus pauvres sont sur le point de r�aliser des progr�s substantiels
aussi bien sur le plan des traitements que de programmes de pr�vention
efficaces et c�est � la communaut� internationale de redoubler d�efforts
afin de les soutenir. �
Le rapport, "Coordinates 2002" est le premier bilan complet qui fait �tat de
l'�tendue des trois maladies, de l'aggravation de leur impact due � leur
interaction, et de l'efficacit� des mesures de lutte existantes.
Les points principaux du rapport sont notamment les suivants :
* la moiti� de toutes les nouvelles infections � VIH touchent des jeunes ;
* si le taux de pr�valence le plus �lev� de l�infection par le VIH est
enregistr� en Afrique subsaharienne, les Cara�bes venant en deuxi�me
position, c�est en Europe orientale et en Asie centrale que la propagation
est la plus rapide ;
*le VIH et la tuberculose constituent une association mortelle � 15 % des
d�c�s de personnes infect�es par le VIH sont dus � la tuberculose et le VIH
a entra�n� une forte augmentation du nombre de cas de tuberculose en Afrique
au cours des dix derni�res ann�es ;
* 40 % de la population mondiale est expos�e au risque de paludisme et, dans
certaines parties de l�Afrique, plus de 80 % des enfants sont infect�s par
le parasite du paludisme ;
*les interventions les plus efficaces contre les trois maladies associent
des mesures pr�ventives et th�rapeutiques ;
* les jeunes des pays en d�veloppement ont encore des connaissances
nettement insuffisantes concernant le VIH/SIDA et sa transmission � 30 % au
moins des jeunes dans 22 pays faisant l�objet de l��tude n�avaient jamais
entendu parler du SIDA ni de ses modes de transmission, et jusqu�� 87 % du
groupe des 15 � 19 ans ne pensent pas �tre concern�s par le risque de
VIH/SIDA ;
* moins de 5 % des personnes ayant besoin d�un traitement contre le SIDA
dans les pays en d�veloppement ont acc�s aux m�dicaments n�cessaires ;
* un cinqui�me seulement des cas de tuberculose dans le monde b�n�ficient d�
un traitement de haute qualit�, alors que des pays pionniers comme le Viet
Nam et le P�rou ont atteint les cibles fix�es en mati�re de d�pistage et de
gu�rison, ce qui montre qu�il est possible de les atteindre ;
* dans 28 pays africains, la moiti� des antipalud�ens actuellement sur le
march� sont inefficaces en raison de probl�mes de qualit� ou de
pharmacor�sistance ;
* une estimation prudente de la Commission Macro�conomie et Sant� montre qu�
il faudrait au minimum $8,1 milliards de ressources suppl�mentaires par an
pour r�duire la charge des trois maladies, dans les pays en d�veloppement ;
* une majorit� des pays durement touch�s par le SIDA, la tuberculose et le
paludisme se sont dot�s de plans et de programmes qui requi�rent un
financement imm�diat ;
*les ressources actuelles du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la
tuberculose et le paludisme couvrent 11 % du total des besoins ;
Pour plus de renseignements, s�adresser � Iain Simpson, Attach� de Presse,
Maladies transmissibles, OMS, Gen�ve. Tel. (+41 22) 791 3215; Fax (+41 22)
791 4821; E-mail: simpsoni@who.int ou � Dick Thompson, Attach� de Presse,
Maladies transmissibles, OMS, Gen�ve.
Tel. (+41 22) 791 2684; Fax (+41 22) 791 4821; E-mail: thompsond@who.int
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