[e-med] Paludisme : les alternatives au DDT au centre d'une réunion à Genève

[l'article ne dit pas si l'alternative a été identifiée...CB]

Paludisme : les alternatives au DDT au centre d'une réunion à Genève
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17699&Cr=paludisme&Cr1=DDT

3 novembre 2008 – Environ 80 délégués de gouvernements, du secteur privé,
d'instituts de recherche et d'organisations non-gouvernementales (ONG)
étaient réunis lundi à Genève pour une réunion de trois jours portant sur
les alternatives moins coûteuses et plus respectueuses de l'environnement au
DDT, un produit chimique controversé utilisé dans la lutte contre le
paludisme.

Le DDT est une des 12 substances contrôlées dans le cadre de la Convention
de Stockholm, dont le but est de contrôler et d'éliminer les polluants
organiques persistants.

Alors que ce DDT peut être efficace pour contrôler les moustiques vecteurs
du paludisme, il y a des inquiétudes concernant ses effets néfastes sur la
santé humaine.

Des pays sont autorisés par la Convention de Stockholm à obtenir des
exemptions leur permettant d'utiliser le DDT pour traiter les murs
intérieurs des maisons afin de tuer les moustiques vecteurs du paludisme.

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui s'occupe du
secrétariat de la Convention, milite pour des alternatives au DDT qui
permettraient de donner aux gouvernements plus de choix.

“ Nous sommes coincés dans une situation du genre de la poule et de l'œuf »,
a déclaré le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner. « Le DDT marche et
des pays cherchent à obtenir, de manière compréhensible, des exemptions pour
continuer à l'utiliser pour sauver des vies même si ses effets plus larges
peuvent être néfastes. Par conséquent, cela incite peu les gouvernements et
l'industrie à développer et introduire des alternatives plus respectueuses
de l'environnement », a-t-il ajouté.

Selon M. Steiner, le DDT est un vieux produit et il doit exister quelque
chose de meilleur. « Nous devons encourager les gouvernements et les
communautés frappées par le paludisme à investir dans des alternatives qui
peuvent être utilisées tout de suite et à ne faire du DDT que l'arme de
dernier recours », a-t-il ajouté.