E-MED: Plantes m�dicinales, coop�ration sud-sud ?
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PLANTES MEDICINALES / Coop�ration Sud-Sud ?
La m�decine par les plantes est une pratique ancestrale. Les substances
naturelles prennent au fil du temps une place de choix dans l'industrie
pharmaceutique � l'�chelle plan�taire.
Les enjeux �conomiques, disent les experts en la mati�re, sont colossaux. De
ce fait, le domaine des plantes m�dicinales enregistre aupr�s des chercheurs
et des industriels du m�dicament un engouement sans pr�c�dent, et fait
l'objet de colloques, de conf�rences et de congr�s. Ainsi, la maison de la
culture de la capitale des Hauts-Plateaux (S�tif: Est Alg�rien) a �t�, du 23
au 25 avril pass�, le th��tre du premier congr�s africain de biologie et de
sant� qu'organisent conjointement le groupe Sa�dal, l'universit� Ferhat
Abbas et l'Agence nationale pour le d�veloppement de la recherche en sant�
(ANDRS).
Les initiateurs consid�rent le rendez-vous de S�tif comme une aubaine pour
les chercheurs alg�riens d'�valuer les r�sultats obtenus dans le domaine des
substances naturelles et de b�n�ficier � l'occasion des exp�riences
africaines.
C'est aussi une opportunit� pour le groupe Sa�dal de diffuser les r�sultats
obtenus et de permettre leurs applications dans le circuit de la production,
confronter son exp�rience et surtout ses projections de recherche
fondamentale et appliqu�e avec les exp�riences nationales et
internationales.
L'Andrs, le financier d'une dizaine de projets de recherche de biologistes
de l'Ufas, estime que ce congr�s vient � point nomm� pour jeter un �clairage
int�ressant et int�ress� sur ce vaste domaine qui m�rite une meilleure prise
en charge.
Du financement des projets de chercheurs alg�riens, des perspectives et du
budget allou� � la recherche par son groupe, M. Aoun, PDG de Sa�dal, dira :
Le groupe a d�gag�, pour l'ann�e 2000 une enveloppe de recherche de 850
millions de dinars dont 150 millions sont consacr�s aux travaux de recherche
contre le sida. Sa�dal finance des axes de recherche d'un certain nombre
d'universit�s alg�riennes.
Nous attendons du congr�s de S�tif la mise en place d'un cadre de
concertation permanent et la cr�ation d'une institution africaine charg�e du
suivi des r�sultats de ce premier congr�s. Et d'enchainer sur les ambitions
objectives et r�alistes de son groupe qui commence, selon notre
interlocuteur, � faire peur � ceux qui, jusque-l�, ont trouv� un terrain
privil�gi� au niveau du march� alg�rien du m�dicament. Le num�ro un de
Sa�dal ira jusqu'� demander l'institutionnalisation de la commission pour
que les exportateurs alg�riens puissent int�grer les march�s ext�rieurs.
N'h�sitez pas � demander davantage d'informations.
Amir Touafek
Pharmacien Consultant.
amir.touafek@libertysurf.fr
[Mod�rateur: merci de nous pr�ciser si le groupe Sa�dal est dans le secteur
priv� ou public oules deux? C.B.]
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