[e-med] Politiques de santé internationales

14 mai 2010

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Chers Collègues,
Dans la presse internationale, l’on trouve encore beaucoup de débats sur le
financement de la lutte contre le SIDA et sur le plan du G8 pour la survie
maternelle. Quelques extraits ci-dessous. L’accès aux médicaments pose
également question. Plusieurs auteurs évoquent les liens entre politique
étrangère et santé.
Bonne lecture.
David Hercot
Les articles ont été résumés par Basile Keugong.
La sélection a été réalisée par Kristof Decoster, Basile Keugong, Josefien
Van Olmen, Wim Van Damme et David Hercot.

HIV/AIDS
1. NYT – At front lines, AIDS war is falling apart
DONALD G. McNEIL Jr ;
http://www.nytimes.com/2010/05/10/world/africa/10aids.html
Sur le front, la lutte contre le SIDA est en déroute
McNEIL Jr décrit la situation de la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique. En
Ouganda, le nombre de personnes mis sous ARV est passé de 10 000 à 200 000
en moins d’une décennie -500 000 personnes nécessitent les ARV et chaque
année 110 000 nouvelles infections ont lieu. Le Nigeria, le Swaziland, le
Botswana et la Tanzanie ont enregistrés des pénuries en médicaments ARV.
Chaque année, il y a 1 million de nouvelles infections alors que les fonds
pour continuer le traitement ARV s’amenuisent. McNeil note qu’il est
impossible de mettre en œuvre toutes les interventions permettant de faire
face à l’épidémie de VIH/SIDA en Afrique pour 100 personnes mis sous
traitement, 250 nouvelles infections sont enregistrées. En plus, il relève
que si les 33 millions de séropositifs étaient américains, en se référant
aux Nouvelles directives de l’OMS, les cliniciens les mettraient presque
tous sous ARV. Mais aujourd’hui 4 millions seulement environ sont sous
traitement. Bref, quelle image du VIH/SIDA dans les pays pauvres ? Sa
réponse :De maigres squelettes (séropositifs) marchant dans les villes et
villages, une pile de cadavres dans les morgues, les montagnes devenues des
cimetières.
Nous publions ci-dessous une réaction de Mead Over du CGD à cet article.

En somme, l’analyse de Mcneil retrace les situations désastreuses des
personnes séropositives en Afrique sub-saharienne, d’ailleurs
catastrophiques dans certaines zones rurales. Certains patients recevant
plus ou moins gratuitement les ARV meurent d’infections opportunistes dont
la prise en charge n’est pas gratuite. Il est clair que les ressources des
bailleurs sont insuffisantes au regard des besoins mais Mcneil n’analyse pas
les responsabilités des pays. L’arrivée des fonds pour le VIH/SIDA talonnant
voir dépassant même les budgets de tout le ministère de la santé a créé des
situations qui restent aujourd’hui incontrôlables et qui consomment la
majeure partie des fonds. La forte bureaucratisation et la multiplication
des structures de coordination s’est faite au dépens du renforcement du
système de santé pour prendre en charge correctement tout patient où il se
trouve. Alors que 40% des patients tuberculeux sont séropositifs, les
structures de prise en charge sont parfois encore séparées. Les mêmes
personnes sont formées chaque année pas pour bénéficier de connaissances
nouvelles mais pour avoir le perdiem. Travailler dans les programmes
verticaux est plus avantageux et on parle de fuite de cerveau interne. Au
Cameroun par exemple, Le Fonds Global a accordé 15 million d’euro environ
pour 2010-2014, seuls 5,5 million (35,3%) sont dédiés à l’approvisionnement
en médicaments et équipements. Le reste (64,7%) va de la gestion du
programme, monitoring et évaluation à la recherche opérationnelle. Quelle
est la situation de la prise en charge du VIH/SIDA dans votre pays ?
2. CGD – the AIDS war may not be falling apart, but is falling behind
Mead Over;
http://blogs.cgdev.org/globalhealth/2010/05/the-aids-war-may-not-be-falling-apart-but-it-is-falling-behind.php
La lutte contre le SIDA n’est pas en déroute mais elle se laisse distancée
Cet article de Mead Over est une réaction à une série de 4 articles publiés
par le New York Times la semaine passée.
· At Front Lines, AIDS War Is Falling Apart
· After Long Scientific Search, Still No Cure for AIDS
· As the Need Grows, the Money for AIDS Runs Far Short
· Cultural Attitudes and Rumors Are Lasting Obstacles to Safe Sex
D’abord il note que la croissance de l’aide internationale pour le VIH/SIDA
s’est ralentie- de 25% entre 2004 à 2008 et à près de 5% par an après 2008
pour PEPFAR. Les conséquences malheureusement, sont le ralentissement du
recrutement de nouveaux patients et leur mise sous ARV et la réduction des
activités de prévention, et l’accroissement des décès. En Ouganda par
exemple, moins de 25% de personnes nécessitant les ARV sont mis sous
traitement chaque année. Dans d’autres pays, des études ont trouvé une
mortalité de plus de 25% de personnes mis sous traitement après 5 ans
(Sieleunou et al 2009). Mead Over montre que les activités de lutte contre
le VIH/SIDA « ne rate pas la cible » -falling apart- comme soulignent les
articles du New York Times mais étaient focalisées sur une « fausse
cible » -falling behind. Par exemple, des messages génériques « abstinence,
fidélité, condom », fausse interprétation de la baisse de la
prévalence –parfois plus due à la forte mortalité des séropositifs qu’à un
changement de comportement. Il propose d’accroitre les investissements du
côté de la prévention pour avoir moins de patients à mettre sous traitement
demain.

Au moment où les ressources baissent et que les pays à faible revenu
éprouvent des difficultés à assurer le maintien des patients sous ARV et le
recrutement de nouveaux patients -quelle serait d’ailleurs la situation dans
20-30 ans ?-, la recherche de l’efficience dans la conception des programmes
verticaux s’impose. Quelles sont les inefficiences que vous avez relevées et
comment améliorer l’efficience des programmes verticaux en Afrique
sub-saharienne ?
US foreign aid
3. Blog 4 Global Health – Presidential Study Directive-7: Good start but
more work needed
sbaruah1;
http://blog4globalhealth.wordpress.com/2010/05/07/presidentialstudydirective/
La nouvelle politique d’aide étrangère américaine: peut mieux faire.
La semaine dernière, l’administration américaine a publié - bien
involontairement - le document sur la stratégie de l’utilisation de l’aide
extérieure des Etats-Unis. En effet, beaucoup d’acteurs avaient suggéré une
plus grande cohérence et coordination de l’aide extérieure orientée vers le
développement plutôt que la focalisation sur l’appui humanitaire comme par
le passé. Le document dont voici le lien -leak of the draft Presidential
Study Directive-7 -, élabore les principes et les stratégies qui vont
permettre aux programmes américains coordonnés par l’USAID d’atteindre ces
objectifs. Les auteurs s’interrogent sur le devenir des programmes
antérieurs dont certains sont beaucoup plus humanitaires et même des
nouveaux programmes tels que le « Global Health Initiative » et le « Food
and Security Initiative » que la Secrétaire d’Etat a récemment défendu au
Congrès.
Ainsi, les pays bénéficiaires devraient s’imprégner du contenu de cette
nouvelle stratégie et réfléchir sur le devenir de leurs programmes ou
projets humanitaires.
4. Plos Medicine – New Complexities and Approaches to Global Health
Diplomacy: View from the U.S. Department of State
Kerri-Ann Jones;
http://www.plosmedicine.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pmed.1000276
Perspectives américaines sur la nouvelle complexité et les nouvelles
approches de la diplomatie de la « santé globale »
Kerri-Ann Jones présente la perspective du département d’état américaine.
Elle pense que les systèmes de santé peu performants ont un impact local sur
la santé des populations mais sont également source de tensions politiques,
économiques et sociales tant au niveau national qu’international. Les
changements climatiques, la santé internationale, la sécurité alimentaire
sont aujourd’hui des priorités pour la politique extérieure et la sécurité
nationale des Etats-Unis. Cette nouvelle perspective a été déclenchée par la
pandémie du VIH/SIDA où la réponse à été plus globale avec la création de
PEPFAR et les contributions au Fonds Mondial. En Mai 2009, a été lancé le
"Global Health Initiative", un programme de 6 ans de 63 milliards US$ qui
comporte les précédentes initiatives tels que le VIH/SIDA mais inclut de
nouvelles par exemple la lutte contre la mortalité maternelle et infantile,
le planning familial, les maladies tropicales négligées et le renforcement
des systèmes de santé.
Maternal mortality and the G8 summit
5. Toronto Sun (opinion) – G8 maternal health campaign slow to take off
Heather Scoffield;
http://www.torontosun.com/news/canada/2010/05/08/13878731.html
Le plan pour la santé maternelle du G8 traine dans les startings blocks
Heather Scoffield s’inquiète de la lenteur prise dans l’élaboration des
plans pour le financement par le G8 de la santé maternelle. A quelques
semaines de la tenue du Sommet du G8 au Canada, le débat est axé sur l’inclusion
ou non de l’avortement et du planning familial. Les ministres des Finances
avaient souligné que les pays les plus pauvres seraient inclus et que de
nouveaux mécanismes de financement ne seraient pas envisagés. Les
interventions à haut impact seront sélectionnées et concerneront les soins
pré et post-nataux, le planning familial, la transmission du VIH et la
vaccination et la nutrition. Il faudrait environ 4 milliards US$. Les pays
riches ont également promis 30 milliards US$ pour faire face aux changements
climatiques et 20 milliards pour la sécurité alimentaire. Au moment la crise
frappe la Grèce et que le déficit s’accroissent dans les pays riches, les
promesses seront-elles tenues ?

Notons que deux pays Africains seront invités au G20 en juin, l’Ethiopie et
le Malawi. Le débat continue de faire rage sur le continent américain sur l’opportunité
ou pasd’inclure l’avortement assisté dans les interventions à haut impact.
Dans le même temps, la Banque Mondiale a adopté son plan pour la santé
reproductive de 2010 à 2015.
Performance based financing
6. CGD – HIV/AIDS Monitor: Are Funding Decisions Based on Performance?
David Wendt; http://www.cgdev.org/content/publications/detail/1424030/
SIDA : Les décisions sont elle guidées par la performence ?
Les auteurs analysent le financement à travers le modèle de “Payement à la
performance” par PEPFAR, le Fonds Mondial et la Banque Mondiale. Les
expériences du Mozambique, de l’Ouganda et de la Zambie sont décrites. Le
rapport analyse les bénéfices, les difficultés et les opportunités de cette
approche pour l’efficacité de l’aide et passe en revue les effets pervers.

On note un engouement de l’utilisation de cette approche en Afrique
sub-saharienne soit de façon focalisée sur des programmes tels que le
VIH/SIDA ou plus largement les indicateurs de santé. Il s’agit d’une
approche qui évolue déjà depuis quelques années mais qui devrait être
améliorée. En parcourant les expériences des pays décrites dans ce rapport,
cela permettrait d’innover et d’éviter les effets pervers.
Global Health
7. GHE – Council conclusions on the EU role in Global Health
Global Health Europe; http://bit.ly/b47ZQi
Conclusions du conseil de l’UE sur la santé mondiale
Le conseil de l’Union Européenne (UE) a entériné, en 15 conclusions, son
rôle dans la santé mondiale. Pour l’UE, la santé fait partie des droits de l’homme
et est indispensable pour une croissance et un développement équitable et
durable y compris la réduction de la pauvreté. En vue d’améliorer la santé
mondiale l’UE donne clairement sa position sur des points tels que les
déterminants socio-économiques de la santé, les défis des Objectifs du
Millénaire pour le Développement, le renforcement des systèmes de santé, la
réduction des paiements directs à travers des mécanismes de financement plus
équitables.

8. Plos Medicine – Can Foreign policy make a difference to health?
Sigrun Møgedal, Benedikte L. Alveberg;
http://www.plosmedicine.org/article/info:doi/10.1371/journal.pmed.1000274
La politique étrangère peut elle guérir à la santé ?
Dans cet article de la série de PLOS sur la diplomatie Sanitaire mondiale,
les auteurs font allusion au lancement en 2006 de l’Initiative de Politique
extérieure et Santé Internationale par 7 pays : Afrique du Sud, Brésil,
France, Indonésie, Norvège et Sénégal. L’objectif était d’initier des débats
sur les relations ente la santé et les politiques extérieures et aujourd’hui
la santé est à l’agenda de toutes les politiques extérieures des pays. L’OMS
devrait s’adapter aux nouvelles réalités pour améliorer la gouvernance en
matière de santé dans le monde. Les Etats membres doivent diriger et aider l’OMS
à assurer efficacement ces fonctions normatives et de définition des
directives. Toutefois, les policymakers devraient connaître les options
politiques qui s’offrent à eux et l’impact de ces politiques sur les
indicateurs de santé afin de pouvoir faire des choix informés.
9. Lancet – International recruitment of health personnel
Allyn L. Taylor, Lawrence O. Gostin;
http://www.lancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(10)60596-X/fulltext
Recrutement international du personnel de santé
Un draft du code global de pratiques sur le recrutement international des
personnels de santé sera à l’agenda cette semaine de l’Assemblée générale de
la santé qui regroupe 193 pays pour résoudre les problèmes de migration
internationale des personnels de santé des pays à faible revenu vers les
pays développés et les effets sur les systèmes de santé. L’Afrique par
exemple a 24% de la charge mondiale des maladies et 3% de personnels
mondiaux en charge de la santé. La fuite des cerveaux continue de s’aggraver
du fait de la coexistence des facteurs attractifs dans les pays développés
et des facteurs d’émigration dans les pays à faible revenu (salaires bas,
mauvaises conditions de travail, absence de plan de carrière…). Ce code est
une étape importante dans la régulation et la gouvernance internationale en
matière de ressources humaines.
10. Lancet (Letters) – the Health Impact Fund
Amitava Banerjee aEmail Address, Thomas Pogge b, Aidan Hollis;
http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(10)60736-2/fulltext
Le Fonds d’Impact de santé (3)
Les auteurs ont publié un commentaire en réaction à un article du Lancet qui
soulignait que les incitants offerts aux industries pharmaceutiques pour
appuyer le développement des médicaments dans les pays sous-développés n’étaient
pas nécessaires. On ne peut pas se fier uniquement à la bonne volonté des
multinationales qui ont des obligations vis-à-vis de leurs actionnaires.
Voir ici #7 et ici #9 pour les infos antérieures.
11. BMJ – Making it local
Karen McColl; http://www.bmj.com/cgi/content/full/340/may12_3/c2470
Produire localement
Karen McColl analyse l’engouement ces dernières années, pour la création de
sociétés pharmaceutiques (environ 120 sociétés dans 37 pays) en Afrique pour
la production locales des médicaments. En effet, plus de la moitié de la
population dans certains pays n’a pas accès aux médicaments essentiels et
les Ministres africains de la santé se pencheront sur le sujet lors de l’Assemblée
mondiale de la santé à Genève (17 au 22 Mai 2010). L’article fait un aperçu
de la production des médicaments en Afrique. En effet, moins de 1% des
médicaments contre le paludisme et le VIH/SIDA sont produits localement
(paradoxalement 80% des cas de paludisme et 60% des cas de VIH/SIDA
surviennent en Afrique sub-saharienne). La semaine passée, nous relations le
cas de Quality Chemical Industries en Ouganda, la toute première en dehors
de l’Afrique du Sud -70% de toute la production de l’Afrique sub-saharienne-
à avoir la certification de préqualification par l’OMS, mais qui éprouve des
difficultés à concurrencer les médicaments importés moins chers. La majorité
de la production locale n’est en fait que le conditionnement des produits
finis importés.
Nous pensons qu’il serait très difficile pour chaque pays de développer sa
propre production locale de médicaments en restant compétitif d’une part, et
en respectant les normes internationales de qualité d’autre part. Une
meilleure coordination pour une production au niveau sous-régional (UDEAC,
CEMAC, CDEAO…) serait plus efficiente et garantirait un marché suffisamment
large et donc capable de concourir avec les multinationales. Les pays se
pencheraient beaucoup plus sur les stratégies d’approvisionnement et de
distribution pour assurer un accès aux médicaments pour tous. Quel est
votre point de vue ?
12. Reuters - India, Brazil challenge EU at WTO over drugs
Reuters; http://www.alertnet.org/thenews/newsdesk/LDE64B1O6.htm
Médicaments : L’Inde et le Brésil s’opposent à l’UE à l’OMC
L’inde et le Brésil ont porté plainte à l’Organisation Mondiale du Commerce
(OMC) contre l’Union Européenne (UE) et la Hollande qui saisissent au niveau
de leurs ports les médicaments génériques destinés aux pays pauvres,
perturbant l’offre de soins dans ces pays. Le problème est le choix des pays
entre les spécialités fabriquées par les firmes et les génériques moins
chers. Les pays riches se basent sur les droits de propriété intellectuelle
alors que ces génériques sont légaux dans les pays d’origine et de
destination. Pour l’UE, les saisies sont destinées à lutter contre les
médicaments contrefaits. Les 2 parties ont 60 jours pour résoudre le
problème, sinon l’OMC mettra sur pied un comité d’experts pour examiner la
plainte.
Other diseases in developing countries
13. Guardian - Mental illness and the developing world.
Andrew Chambers;
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2010/may/10/mental-illness-developing-world
Les maladies mentales, négligées dans les pays en développement
Le Guardian note que les maladies mentales comptent parmi les premières
causes de morbidité et d’incapacité mais suscitent très peu d’intérêt de la
part des gouvernements et des ONG. D’abord, l’aide est basée sur des clichés
facilement vendables et suscitant l’empathie des populations et il est donc
difficile d’en trouver pour les maladies mentales. Elles comptent pour 14%
des tous les DALYS et ne reçoivent que moins de 1% du budget de la santé
dans la plupart des pays. En Grande-Bretagne, 70% des malades mentaux
subissent des stigmatisations. En Afrique sub-saharienne, la situation est
peu reluisante et les patients n’ont en général recours qu’aux guérisseurs
traditionnels qui interprètent la maladie mentale comme « un mauvais sort ».
En 2008, l’OMS a lancé l’initiative Mental Health Gap Action Programme
(mhGAP) et certaines ONG -BasicNeeds, Minds for Health-. Un plus grand
plaidoyer est nécessaire pour susciter un intéressement du public, des ONG
et des gouvernements pour maladies mentales et que les politiques
conséquentes et le financement suivent pour qu’enfin les malades mentaux
puissent avoir accès aux soins adéquat.

N'hésitez pas à diffuser cette lettre parmi vos collègues. Nous serions
heureux de favoriser une discussion sur le contenu des messages choisis.
Postez vos commentaires sur notresite ou renvoyez les par mail et nous nous
ferons un plaisir de les publier.

Meilleures Salutations.

Wim Van Damme & David Hercot
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