E-MED: R�union d'experts africains sur la m�decine traditionnelle
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Dakar, S�n�gal (PANA) -
http://www.panapress.com/newslat.asp?code=fre029291&dte=19/11/2001
Dakar - 19/11/200
La premi�re r�union du Comit� des experts de la r�gion Afrique sur la
m�decine traditionnelle s'est ouverte lundi � Harare, au Zimbabwe, par un
appel aux membres pour leur demander de faire des suggestions sur
l'introduction effective de la m�decine traditionnelle dans les syst�mes de
sant� du continent.
Ouvrant la r�union, le Directeur r�gional de l'OMS pour l'Afrique, le Dr
Ebrahim Samba, a demand� au Comit� de faire des recommandations concr�tes
dont la mise en oeuvre permettra la reconnaissance officielle, par les
gouvernements, de la m�decine traditionnelle tout en facilitant l'acc�s pour
la grande majorit� des populations de la r�gion.
Selon un communiqu� de l'OMS, le Dr Samba aurait confirm� l'existence de
preuves qui d�montrent l'efficacit� de la m�dicine traditionnelle dans le
traitement d'affections comme le paludisme, le diab�te, l'hypertension et
l'an�mie � h�maties falciformes.
En ce qui concerne la prise en charge du VIH/SIDA, il a fait r�f�rence � la
d�couverte, au Zimbabwe et au Burkina Faso, de signes prometteurs qui
ouvrent des perspectives encourageantes au sujet de l'utilisation des
m�dicaments traditionnels.
"Tout cela nous encourage mais nous devons pr�ciser qu'il convient
d'approfondir les recherches afin d'�valuer l'innocuit�, l'efficacit� et la
qualit� de tous ces m�dicaments traditionnels et pr�parations � base de
plantes", a-t-il ajout�.
Au cours de son intervention, Jean Baptiste Tapko, qui repr�sente le
directeur de la Promotion des syst�mes et services de sant� du bureau
r�gional pour l'Afrique, Rufaro Chatora, a d�clar� que 80 pour cent des
Africains ont recours � la m�decine traditionnelle pour se soigner.
C'est pourquoi l'OMS encourage son utilisation rationnelle et son
int�gration dans les syst�mes nationaux de sant�, a-t-il affirm�.
Le Comit� des experts avait �t� mis sur pied par M. Samba au mois de mai, en
r�ponse � une r�solution adopt�e, en septembre 2000, par la 50�me session du
Comit� r�gional de l'OMS pour l'Afrique, qui s'�taient tenue � Ouagadougou,
au Burkina Faso.
Pendant cette r�union d'une dur�e de trois jours, le Comit� des experts doit
adopter ses termes de r�f�rence et ses r�gles de proc�dure. Il doit
�galement passer en revue des documents techniques sp�cifiques �labor�s par
le Bureau r�gional dans le cadre des mesures visant l'int�gration de la
m�decine traditionnelle dans le syst�me sanitaire institutionnel des
diff�rents pays de la r�gion.
Les documents techniques se rapportent aux cadres politiques, juridiques et
r�glementaires qui doivent r�gir l'exercice de la m�decine traditionnelle,
l'enregistrement des m�dicaments traditionnels ou � base de plantes et la
protection des connaissances locales et des droits de propri�t�
intellectuelle.
Le Comit� va �galement examiner les protocoles visant � assurer la s�curit�,
l'efficacit� et la qualit� des pr�parations � base de plantes.
La m�decine traditionnelle est l'un des programmes prioritaires de l'OMS,
qui aide pr�sentement les Etats membres de la r�gion Afrique �, entre
autres, �valuer la qualit�, l'efficacit� et la s�curit� des pr�parations �
base de plantes utilis�es dans le traitement du paludisme et du VIH/SIDA.
De m�me, l'OMS fournit des avis pour l'�valuation des m�dicaments utilis�s
dans le traitement des maladies comme le diab�te, l'hypertension et la
dr�panocytose et elle apporte son appui aux pays africains dans
l'�laboration d'une l�gislation nationale pour la protection des
connaissances locales et des droits de la propri�t� intellectuelle.
Prenant une initiative sans pr�c�dent, les 53 pays membres de l'Organisation
de l'Unit� africaine (OUA) avaient, au cours de leur 37�me session
ordinaire, qui s'�tait tenue au mois de juillet 2000, � Lusaka, en Zambie,
d�clar� la d�cennie 2001-2010, D�cennie de la M�decine traditionnelle.
En adoptant cette d�claration, l'Organisation avait demand� au secr�tariat
g�n�ral de pr�parer, en collaboration avec l'OMS et d'autres acteurs, un
plan d'action pour la d�cennie.
Saluant cette d�claration de l'OUA, M. Samba a affirm� que "la m�decine
traditionnelle est une r�alit� connue depuis toujours.
Il nous appartient � nous Africains d'�tre fiers de notre propre m�decine
traditionnelle et l'OMS continuera � apporter son appui aux recherches
men�es dans ce domaine afin de d�velopper davantage son potentiel ainsi que
celui des tradipraticiens dans les domaines de la pr�vention, de la gestion
et de la prise en charge des maladies prioritaires.
"Cette d�claration de nos dirigeants va contribuer � promouvoir davantage le
d�veloppement de la m�decine traditionnelle au profit de la grande majorit�
des populations africaines (80 pour cent) qui l'utilisent pour satisfaire
leurs besoins de sant�", a-t-il ajout�.
Le Comit� r�gional des experts sur la m�decine traditionnelle est compos� de
12 membres issus de neuf pays.
Il s'agit de Jean Baptiste Nikiema (Burkina Faso), Yapo Abe Etienne (C�te
d'Ivoire), On'onkoko Penge (RD Congo), F.K Oppong-Boachie (Ghana), J. K.
Ghitae et Mawuli Kofi-Tsepko (Kenya), Jacques Ranaivoravo et Rabodo
Andriantsiferana (Madagascar), Abayomi Sofowora et Charles Wambebe
(Nigeria), Donna Kabatesi (Ouganda) et Nhlavana Maseko (Swaziland).
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