E-MED: S�n�gal: le traitement � la choloroquine est supprim�
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[Remarques: le tam-tam de ReMeD nous dit que le traitement de substitution �
la chloroquine est l'association amodiaquine + sulfadoxine-pyrim�thamine de
fa�on transitoire, avant de passer aux associations � base de d�viv�s
d'art�misinine. Est-ce que des pharmaciens s�n�galais de e-med peuvent nous
confirmer la rumeur ? Est-ce que l'approvisionnement v� suivre ? Est-ce
qu'il sera interdit d'importer de la chloroquine ? Carinne Bruneton et
Isabelle Marquet]
Le traitement � la choloroquine contre le paludisme est supprim�
UN Integrated Regional Information
Networks
9 Juillet 2003
Publi� sur le web le 9 Juillet 2003
http://fr.allafrica.com/stories/200307090195.html
Dakar
Le gouvernement s�n�galais a supprim� l'utilisation de la chloroquine pour
traiter le paludisme dans le pays, � la suite d'une �tude � l'�chelle
nationale qui a r�v�l� que le rem�de �tait inefficace dans cinquante pour
cent des cas �tudi�s, a annonc� le directeur du Programme national de lutte
contre le paludisme, Pape Amadou Diack.
Le S�n�gal, a-t-il pr�cis�, a agi conform�ment aux recommandations
internationales stipulant qu'au-dessus du seuil de vingt-cinq pour cent, un
pays pouvait r�viser son approche du traitement du paludisme.
Au moins un million de S�n�galais souffrent du paludisme chaque ann�e et 8
000 d'entre eux en p�rissent, selon les statistiques officielles. La plupart
des victimes sont des enfants et des femmes enceintes.
D'apr�s l'Organisation mondiale de la sant� (OMS), la chloroquine est un des
rem�des contre le paludisme perdant leur efficacit� de par le monde. La
r�sistance � la chloroquine, le rem�de le moins cher et le plus largement
utilis� contre le paludisme, est devenue commune partout en Afrique.
La chloroquine est devenue de plus en plus inefficace contre le paludisme au
S�n�gal au fil des dix derni�res ann�es, en d�pit de son utilisation dans le
pays depuis cinquante ans, a constat� M. Diack, samedi, dans une d�claration
durant une campagne contre le paludisme au S�n�gal.
La campagne, organis�e par le minist�re s�n�galais de la Sant� et par la
Fondation Sonatel, a fait des programmes t�l�vis�s en direct dans plusieurs
villes. Elle a attir� des milliers d'habitants et a dur� cinq heures.
Environ 440 millions de francs CFA (pr�s de 760 000 (dollars) ont �t�
recueillis pour des activit�s contre le paludisme.
Le pr�sident Abdoulaye Wade a dirig� des discussions � la t�l�vision et a
aid� � collecter des fonds pour l'achat de rem�des antipaludiques, en
particulier pour les enfants de moins de cinq ans et pour les m�res
enceintes.
Les t�l�thons, a expliqu� M. Diack, ont permis aux autorit�s m�dicales de
sensibiliser la population, qui a �cout� l'�mission aussi bien � la
t�l�vision qu'� la radio. Ils ont consist� en des discussions autour de
l'hygi�ne appropri�e, de la pr�vention et du traitement du paludisme, avec
les organisateurs qui plaidaient que la meilleure approche de contr�le du
paludisme est qu'il vaut mieux " pr�venir que gu�rir ".
Le paludisme est un fl�au au Afrique qui tue un enfant toutes les trente
secondes. Beaucoup de ceux qui survivent � un �pisode de paludisme aig�e
risquent de souffrir de troubles de l'apprentissage ou c�r�braux. Les femmes
enceintes et leurs enfants � na�tre sont particuli�rement vuln�rables. Il
constitue une cause majeure de d�c�s et de naissances pond�rales.
Selon l'OMS, il existe au moins 300 millions de cas annuels de paludisme
dans le monde. Mais quatre-vingt-dix pour cent des d�c�s qui s'ensuivent
surviennent en Afrique, o� la maladie est la premi�re cause de d�c�s chez
les enfants de moins de cinq ans, repr�sente 40 pour cent des d�penses de
sant� publique, 30 � 50 pour cent des patients admis � l'h�pital, et jusqu'�
cinquante pour cent des patients ext�rieurs visitant des centres de sant�.
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