Bonjour,
Des usagers nous font part de leur difficultés de prise en charge
thérapeutique VIH en egypte sans être stigmatisés. Qui aurai des contacts ou des tuyaux sur place pour orienter ces patients
Cordialement
jm
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Jean-Marc BITHOUN
Président
Membre du Bureau corevih ile de France Nord
Tél : 01 43 67 66 00
president@actions-traitements.org
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ACTIONS TRAITEMENTS
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Bonjour
Une des façon de lutter contre la stigmatisation est de porter attention à
la possibilité de transmission par les soins ou les services de cosmétiques
(tatouages, rasoir etc)
En plus, comme l'Egypte a subit une énorme épidémie d'HCV suite aux
injections sales dans le cadre de la campagne contre la shistosomiase, le
pays devrait savoir que à partir du moment ou le VIH rentre dans le pays, il
se dépendra aussi par contact avec le sang, fort efficace, même s'il est
moins facilement transmis que les virus de l'hépatite C.
Ensuite, il y a un gros problème de VIH résistants aux ARV (l'OMS dit que
25% des patients en Afrique du Sud ont du VIH résistant- Communication sur
le 3me Défi pour la Sécurité des Patients/ OMS, présenté à l'OMS Genève le
24 aout dernier), or on sait très bien que les patients VIH+ subissent un
risque de contracter le VIH résistant du patient voisin si les soins ne sont
pas totalement sûrs.
Il est aussi impératif que les PVVA ne contractent pas une hépatite ou un
autre pathogène par manque de contrôle infectieux dans les centres de soin.
Or le contrôle infectieux est un domaine négligé partout, les dernières
études du CDC Atlanta montrent que même aux USA un infirmier sur 100 a de
mauvaise pratiques par ignorance et que un million de patients ont subit un
risque de contamination par le VIH ou le HCV au cours de soins. Il y a aussi
11 000 vétérans Américains qui sont testés actuellement pour avoir subi un
risque de contamination lors d'examens en gastro-entérologie dans un centre
aux pratiques sales, et un procès en cours pour contamination VIH.
Il faut savoir que, par exemple, le changement de l'aiguille et pas de la
seringue entière, lors de la reprise de produits anesthésiants, or sur des
tube d'Iv, sont potentiellement contaminant. Or plus 47% des anesthésistes
des USA et 60% des anesthésistes canadiens avaient encore ces pratiques
sales en 1997, 14 ans après le début du SIDA!!
Garance Upham
Coordinatrice, Plateforme francophone des Patients pour la Sécurité du
Patient et le Droit à la Santé
Membre IPCAN et RIPAQS
IPCAN est le nouveau réseau africain pour la prévention et le control de
l'infection qui vient de tenir son congrès à Kampala,
RIPAQS est le RESEAU INTERNATIONAL POUR LA PLANIFICATION ET L'AMELIORATION
DE LA QUALITE ET LA SECURITE DANS LES SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE qui tient
depuis 3 ans des formations régionales avec les systèmes de santé et les
CLIN en formation en Afrique Francophone. En juillet dernier le RIPAQS a
organisé un atelier lors de la réunion Ministérielle de l'OOAS en RCI.
Le RIPAQS a prévu aussi des Séminaires en Afrique Centrale Francophone
(Douala 14-17 octobre; Kinshasa 15-17 décembre); en fév. 2010 pour les pays
de la CEDEAO non francophones à Lagos (Nigéria, Ghana, Libéria, Gambia,
Sierra Leone, Cape Verde, Guinea Bissau), et aussi pour les médias
francophone à Lomé; pour l'Afrique du Nord à Alger, etc. Nous organisons des
réunions à thème avec le soutien des Ministères de la santé (sécurité
transfusionnelle, sécurité des injections, participation des patients à la
sécurité des soins, résistance aux médicaments, etc etc).
garance@safeobserver.org