Chers tous,
Apres l'intervention de Serge, il va de soi que ce produit circule dans le secteur prive et peut-etre dans le secteur public pour des structures sanitaires qui s'approvisionnent aupres des etablissements pharmaceutique du secteur prive.
Nous devons noter que detecter une contrefacon et informer l'autorite nationale de reglementation pharmaceutique est un devoir sacre pour tous les professionnels de sante mais dire que l'autorite nationale de reglementation est entrain de faire ses investigations pour identifier le fabricant devient inquietant.
En effet, il n'est pas toujours facile de detecter un reseau de contrefacon sans avoir les moyens technologiques et financiers consequents. A mon avis, la premiere action que devait mener l'ANRP de Burundi ou de Kinshasa (pour les cas cites en RDC) serait de proceder a la saisie des tous les lots incrimines que l'on retrouverait dans n'importe quel etablissement pharmaceutique ou medical. Cette action pousserait les acheteurs (etablissements pharmaceutiques et medicaux) a devenir plus vigilants par rapport a ce qu'ils achetent pour eviter des pertes dues a la saisie des stocks d'origine douteuse.
Si aucune autorite nationale de reglementation n'a pris cette mesure, en attendant l'identification du contrefacteur, nous allons tous constater ou se trouverait le maillon faible de lutte que nous menons depuis des annees.
Merci,
Gabriel Bukasa Kaleka
B.Pharm.,MPH
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