Bonjour Cher confrere Cheikh Ibrahim de Mauritanie
Votre recit est pathetique.
je comprends le contexte que vous decrivez est qui très désolant. chaque pays vie ses propres
réalités. Cependant, vous ne devez pas baisser les bras.
Un jour, il arrive un ministre à la santé en mauritanie, qui pourra, j'espère comprendre que l'intérêt du peuple mauritanien
sera d'avoir dans le domaine pharmaceutique des professionnels au service de la population.
je me rappelle encore il y a 6 ans, le SYNDICAT et L'ORDRE en synergie ont fermé un dépôt en application des textes
regissant la profession. Cependant, la tache fut très rude. Parce que toute la population et tous les politiques se sont mis
en entrave. Et pire, c'est un confrère qui de surcroit membre du conseil national continuait à ravitailler le dépôt alors que
la décision a été prise ensemble de fermer les sources d'approvisionnement. 90% de nos problèmes sont causés par
nous même.
bon courage
Docteur DIA CHECK OUMAR
PHARMACIE DU 2EME PONT
PHARMACIEN-TITULAIRE
DIPLOME UNIV DE DAKAR
PRESIDENT DU SYNAPPO
VICE PRESIDENT ISPHARMA
PORT 00223 66 75 13 54
FIXE 00223 20 22 96 41
BAMAKO MALI
MAIL: checkdia2007@yahoo.fr
[et les inspecteurs en pharmacie aussi...CB]
Bravo d'écrire que" 90 % des problèmes sont caussées par nous même."
C'est en ce sens que j'avais écrit que le pharmacien doit montrer ce qu'il apporte en plus . C'est cela l'assurance qualité , notre travail, démontrant que nous pouvons garantir la qualité des médicaments que nous délivrons. Les DPM et les Ordres doivent se mobiliser pour poursuivre les "brebis galeuses.".
Le politique sait tout cela quand il prends ses décisions.
Serge Barbereau
Chers e-mediens,
Je remercie nos confrères de toute l'Afrique qui réagiraient à ce cri de détresse que nous lançons,nous mauritaniens,pour ramener la profession de pharmacien dans son cadre légal.Nos réalités se confondent avec des réalités moyennageuses et qui perdurent hélas.
Imaginez un instant que vous venez de terminer vos études de pharmacie, fièrement vous rentrez au pays pour le servir et la meilleures façon de vous gratifier est de vous mettre au même niveau du berger qui s'est fait une cagnotte en vendant son bétail.Ce dernier est mieux côté que les pharmaciens étant donné qu'il peut disposer d'une grossisterie et d'une chaîne de pharmacies.Résultats:En Mauritanie le secteur pharmaceutique est détenu par des non professionnels.Les commerçants estiment que tout commerce leur revient de droit même s'il s'agit de la santé.
A Nouakchott ce sont 106 pharmacies(personnellement je les considère comme des boutiques car le terme pharmacie répond à des critères nobles) et 176 dépôts.Le Bazar et en plus c'est le vulgaire bazar.Ce que vivent les pharmaciens mauritaniens nous ne le souhaitons pas à qui ce soit.
Qui diront qu'il y aura un jour un Ministre qui finira par y mettre de l'ordre.Un Ministre éclairé.Eh!Bien cela fait trent ans que ça dure et le Ministre éclairé n'est pas venu.Tous les Ministres qui se sont succédés ont emboîté le pas au précédent.
En Mauritanie il faudra,dans quelques années,considérer que la profession de pharmacien sera en voie d'extinction si rien est fait.Il y a un désintéressement total pour cette profession.Certains vous dirons,pourquoi faire des études supérieurs pour être classés au retour au niveau de berger.Ceux qui ont engagé leurs études de pharmacie ne reviennent pas au pays.
Nous ne baissons pas les bras et crions haut et fort pour que justice soit faite et que l'Etat le premier concerné entame le changement avec une volonté politique franche.
Meilleures salutations
Cheikh Brahim
Pr.Syndicat Ph.
Nouakchott-Mauritanie
Chers tous,
Je vous recommande de lire la publication de l'OMS (à ma connaissance encore en anglais) intitulé "Assessment of medicines regulatory systems in sub-saharan African countries, an overview of findings from 26 assessment reports" publié à la fin 2010 et vous y trouverez plusieurs motivations qui expliqueraient à mon avis nos situations désastreuses respectives.
Il serait important par exemple de savoir combien des pays ont exploité ce rapport en lien avec les faiblesses graves identifiées au sein des nos DPM?
Merçi
Franck Biayi
Pharmacien
Responsable de l'Unité
Gestion des achats et des stocks
Cellule d'Appui et de Gestion
des Financements du Secteur Santé
Ministère de la Santé
Kinshasa/RDC
Tél:+243818125838
Bonjour Brahim!
Courage pour votre lutte en Mauritanie, car ce n'est pas simple de vivre et de travailler dans un environnement pareil, notamment lorsqu'on est Pharmacien et que le Code de Déontologie vous dit que vous avez le Monopole du Médicament. Peut-être que dans un proche avenir, le Ministre de la Santé "éclairé" que tout le monde attend sera un Pharmacien. A ce moment-là, il sera placé devant ses propres responsabilités de professionnel du domaine et posera les jalons nécessaires pour résoudre les différentes contadictions. Qu'en pensez-vous?
C'est bien la société civile representée par les ordres des pharmaciens et les syndicats qui doivent se mobiliser et travailler ensemble pour poursuivre les brebis galeuses.
Les actions syndicales de mobilisation sont necessaires.
Merci
Jean Nanga
Chers tous
Toutes mes excuses par avance parce que je n'ai pas suivi de bout en bout les échanges sur ce sujet. Toutefois, j'aimerais attirer l'attention des pharmaciens que l'attentisme n'améliorera jamais leur situation, ni des jérémiades ou le vœux pieux sur l'arrivée d'un messie. Les différentes organisations ou représentations des pharmaciens au niveau national et régional doivent construire une stratégie de plaidoyer/lobby pour assoir honorablement leur profession. Des actions sporadiques, isolées et sans suivi ne feront qu'entraîner le découragement des initiateurs sans réelles avancées.
À votre disposition pour la mise en place d'une telle stratégie de lobby.
Cordialement!
Envoyé de mon iPad
Simon KABORE
Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
Dear all,
Cette situation d'anarchie ne survient que lorsqu'il y a une démission de l'État, l'autorité de tutelle du secteur ne jouant pas son rôle de régulation... Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le ministère de la santé publique délivre souvent avec complaisance des autorisations d'ouverture de ces officines qui ne répondent à aucune norme. En outre, dans ce même ministère, la Direction de la Pharmacie et du Médicament dispose d'inspecteurs ayant un statut d'OPJ qui cependant se montrent laxistes...
L'État doit donc prendre ses responsabilités et ne pas botter en touche en se cachant derrière le syndicat et l'Ordre des pharmaciens.
Olivier INGINDA, MD, MPH