[dans son édition n°5 de juillet 2006, le Centre de médecine tropicale de
l'Université d'Oxford signale 14 différents faux comprimés d'artesunate qui sont vendus dans le sud-est asiatique et donne quelques clés pour identifier les faux hologrammes sur les blisters des comprimés d'artesunate soi-disant produits par les laboratoires "Guilin pharmaceutical and Co".
Ces blisters ne contiennent pas d'artesunate ou contiennent de l'artésunate en quantité insuffisante et ils sont donc potentiellement mortel.
Vous pouvez télécharger ce document "Important Fake Artesunate Notice [Dr
Paul Newton - July 06]" a cette adresse :
http://www.tropicalmedicine.ox.ac.uk/Fake%20Artesunate%20Warning%20Sheet%20No%205%2024.07.2006.pdf
CB]
Ces informations sont d'une extrême importance. Elles
doivent dépasser le cadre de REMED et toutes les
directions pharmaceutiques de l'Afrique doivent en
être informées pour une plus large diffusion. Parce que
ces produits sont expédiés essentiellement en Afrique.
En outre, ces criminels doivent être poursuivis devant
des tribunaux spéciaux pour crime contre l'humanité.
L'ONU doit absolument se saisir de ce dossier.
KOFFI Armand
paularmandkoffi@yahoo.fr
Chers confrères,
Ce problème rentre dans le cadre de la contre façon en général. Il n'y a pas que les antipaludéens. Bien d'autres produits sont concernés.
Ce fléau est facile à combattre mais faut il que les états s'impliquent franchement en affichant leur volonté politique réelle et dissuasive. L'exemple du Nigéria est à citer où une femme pharmacienne de 51 ans a fait un travail remarquable. Une dame de fer comme certains la qualifie, une femme incorruptble qui a risqué sa vie en essuyant des tirs d'armes à feu.
Derrière elle un Etat qui a voulu mettre fin à la vente du faux médicaments. Un travail qui honore toute la profession pharmaceutique.
Tous les pays peuvent y arriver,mais faut il que la politique de l'autriche ne soit pas celle qui guide cette démarche.
Confraternellement
Cheikh Brahim
cbt_mr@yahoo.fr