Bonjour à tous,
Je me joint à Serge, Philippe et toute l'équipe EMED pour encourager les autorités du Niger.
C'est assez compliqué de lutter contre le marché illicite en Afrique Francophone.
Peut-etre faudra-t-il que les experts EMED/REMED ecrivent une correspondance aux responsables de cette conférence.
Bon week-end à tous !
PS : Aurions-nous un document annuel sur les recommandations des EMEDIENS sur le secteur pharmaceutique en Afrique ?
Dr Hamado SAOUADOGO
Pharm.D, M.P.H. Specialist on
Health Systems Management/International health
Bonjour,
Je ne pense pas que cela soit plus difficile qu'ailleurs. Lutter contre le
marché illicite comprend plusieurs étapes. La première à mon avis c'est de
faire prendre conscience au politique qu'il faut sécuriser la chaine du
médicament. Cela passe bien avant la demande de répressif.
Cela signifie qu'il faut demander d'abord de donner les moyens nécessaires à
l'autorité national du médicament.
Deuxième étape, avec cette chaine sécurisée, répondre aux besoins des
populations.
C'est la complémentarité du secteur pharmaceutique privé et public qui doit
remplir ce rôle.
Ce n'est que lorsque ces étapes seront franchies que l'on pourra réellement
faire du répressif.
Autre question: Nous savons tous sur le terrain qu'une part de ces
médicaments de mauvaises qualité proviennent de fabricants ayant un statut
d'établissement pharmaceutique. Pourquoi ?? Que fait l'autorité nationale de
ces pays . C'est pourtant elle qui valide la production avec des certificats
BPF.
Nous avons tous vu arriver des médicaments que nous ne prendrions pas nous
mêmes et encore moins que nous donnerions à nos enfants.
Essayons à travers E-Med de dégager des grandes lignes pour faire entendre
notre voix sans passer par des conférences .
Serge Barbereau