E-MED:(2)D�claration de l'industrie pharmaceutique sur les contrefa�ons
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Cet article pose probl�me, comme souvent.
Le plus s�rieux probl�me est qu'il provient d'une r�union organis�e par
Reconnaissance International conjointement avec l'OMS. Or il se trouve que
Renaissance est une entreprise qui conseille l�industrie et en particulier
recommande des hologrammes � mettre sur les emballages ext�rieurs de
m�dicaments pour rendre la contrefa�on plus difficile.
L'OMS n'aurait pas du accepter de co-parrainer une r�union qui �tait
organis�e pour indirectement promouvoir les services et les produits de
Reconnaissance, car il s'agit d'un conflit d'int�r�ts. Reconnaissance
produit �galement une � newsletter � appel�e � authentication news �, qui
repr�sente les vues de l�industrie multi-nationale.
Malheureusement, l'OMS n'a pas toujours la rigueur n�cessaire sur la notion
de conflit d�int�r�ts.
Depuis cette r�union, un flux d'articles sur la contrefa�on �mane de
Reconnaissance et de l'AFIIP, et ils sont repris dans la presse (en
particulier dans la presse russe, apr�s la r�union qui a eu lieu l�-bas � l�
initiative de l�industrie), aussi bien m�dicale que grand public.
En fait, il n'y a presque qu'une source unique de toutes ces informations,
semble-t-il, et elle n'est pas obligatoirement tr�s fiable. Il s�agit plus
de � campagne � que de donn�es v�rifi�es.
S'il est clair que la contrefa�on est un probl�me de gravit� croissante, la
plupart des d�clarations sensationnelles qu�elle occasionne ne sont pas
bas�es sur des faits, mais sur des � on dit � et des sources secondaires,
qui sont utilis�s de mani�re tendancieuse, souvent en faisant l'amalgame
entre "contrefait" et "g�n�rique".
Dr. Denis Broun
MSH Europe
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