E-MED:(2)Dakar: les pharmaciens contre la vente illicite de m�dicaments
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Voici une copie d'un article paru dans un quotidien d'information g�n�rale:
Sud Quotidien N� 2742 du Mercredi 29 Mai 2002. cet article illustre un peu
le ras le bol des pharmaciens en rapport avec les march�s illicites de
m�dicaments.
Bonne lecture.
Mamadou Fall
<mamadou.fall@univ-rouen.fr>
"MARCHE DE MEDICAMENTS ILLICITES
Les pharmaciens battent le macadam
Les pharmaciens du S�n�gal ont battu hier, mardi 28 mai 2002 le macadam �
travers les diff�rentes art�res de Dakar pour protester et sensibiliser les
populations sur les dangers de la vente illicite de m�dicaments et l�
autom�dication. Les professionnels du m�dicament avaient massivement r�pondu
� l�appel de l�Ordre national des pharmaciens et des diff�rents syndicats du
secteur.La marche a eu comme point de d�part le si�ge de l�Ordre situ� �
Fen�tre Mermoz.
V�tus de blouses blanches, les pharmaciens ont emprunt� l�itin�raire allant
de l�Avenue Cheikh Anta Diop � la maison de la Rts du Triangle sud en
passant par l�avenue Blaise Diagne, l�avenue Malick Sy. Sur les nombreuses
pancartes on pouvait lire les revendications des sp�cialistes du m�dicament
: " les m�dicaments de la rue �a tue " (avec une photo de vendeur ambulant
de m�dicaments). En ch�ur, les pharmaciens ont cri� leur d�sarroi face � l�
ampleur de ce ph�nom�ne : " Garabu Mbeed safara su juur jangoro ; baxuul dey
rey " litt�ralement : " les m�dicaments de rue provoquent maladie et de mort
". Et d�ajouter souvent : " nous disons oui au monopole des pharmaciens " a
d�clar� Mme Annette Ndiaye, pr�sidente du Syndicat des pharmaciens priv�s du
S�n�gal.
Elle souligne que la marche a pour principal objectif de sensibiliser les
populations et les pouvoirs publics sur les dangers du march� illicite des
m�dicaments. Il s�agit �galement, dit-elle d�informer sur les dangers de l�
autom�dication, de mieux faire conna�tre le circuit formel des m�dicaments
et de faire la promotion des m�dicaments dits g�n�riques.
D�non�ant les circuits parall�les qui concurrencent leur march�, Mme Annette
Ndiaye estime que des march�s ill�gaux comme ceux de " Keur Seurigne�bi " et
" Thiaroye " doivent �tre �radiqu�s � jamais pour la pr�servation de la
sant� des populations. Elle consid�re que seule la volont� des autorit�s
peut venir � bout de ce fl�au. Elle fait remarquer que " les vendeurs
ambulants de m�dicaments sont pr�ts � tout pour �couler leurs marchandises
".
Il y a des m�dicaments qui sont vendus alors qu�ils sont p�rim�s, s�ils ne
sont pas purement et simplement d�vi�s de leur but originel ".
Pour le pr�sident de l�Ordre national des pharmaciens du S�n�gal, Mamadou
Ndiad�, " la lutte contre la vente illicite des m�dicaments est un droit
pour les populations et un devoir pour les autorit�s ".
Isma�la SARRE (auteur de l'article dans le journal).
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