E-MED:(4)Dakar: les pharmaciens contre la vente illicite de m�dicaments
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Lutte contre la vent illicite de m�dicaments: Le plan de bataille du
ministre de la Sant�
Wal Fadjri (Dakar)
30 Mai 2002
Publi� sur le web le 30 Mai 2002
Ndakht� M. Gaye
Les produits pharmaceutiques ne sont pas accessibles � tout le monde en
raison de leur chert�. Et tant qu'il en sera ainsi, les pauvres continueront
de recourir au march� illicite. C'est la conviction du ministre de la Sant�
et de la Pr�vention qui s'en est ouverte lors du d�marrage de la Semaine de
sensibilisation des populations sur ce danger.
Le ministre de la Sant� publique et de la Pr�vention est formelle :
"Tant que les m�dicaments resteront chers, les gens iront voir le pharmacien
du coin de la rue." Cette conviction de Mme Eva Marie Coll Seck qui
s'exprimait � l'occasion de la Semaine de sensibilisation des populations
sur les dangers du march� illicite du m�dicament, trouve son fondement dans
le fait que les populations qui y ont recours n'ont pas le choix. Et les
interpellations dont elle d�clare avoir fait l'objet semblent confirmer
cette conviction. "Il y a m�me des personnes qui nous interpellent en nous
disant que, de toutes les mani�res, ce qu'elles peuvent acheter, ce sont ces
m�dicaments de la rue", a-t-elle laiss� entendre. Et elle insistera sur le
co�t �lev� du m�dicament qui pousse les populations � aller vers les
"pharmacies par terre".
Pour faire face � cette situation, le ministre de la Sant� publique et de la
Pr�vention a adopt� des mesures. La premi�re d'entre celles-ci est de rendre
le m�dicament accessible au plus grand nombre. Pour y arriver, la r�gle de
la concurrence lui semble la voie la mieux indiqu�e. "Nous asseyons de tout
faire pour que nous puissions avoir une certaine concurrence par rapport aux
diff�rents fabricants en faisant des appels d'offres internationaux et en
entreprenant des n�gociations pour r�duire les co�ts des m�dicaments",
a-t-elle promis.
La bataille pour l'acc�s des g�n�riques aux officines priv�es sera aussi
engag�e par Mme Eva Marie Coll Seck. "Nous sommes en train de travailler
pour mettre � la port�e de nos malades des m�dicaments g�n�riques qui
existent d�j� dans le syst�me de sant� publique. Nous voulons que cela
puisse �tre trouv� au niveau des officines priv�es", a-t-elle r�v�l�. Par
cette approche, le ministre entend ouvrir, en accord avec les pharmaciens
priv�s, des comptoirs o� l'on pourra trouver des m�dicaments g�n�riques
essentiels.
La sensibilisation des populations est une autre strat�gie du ministre de la
Sant� et de la Pr�vention. Mais sur ce point, il s'agira surtout d'informer
les cibles sur les dangers que repr�sente le march� illicite des
m�dicaments. Une bataille qu'elle compte mener de concert avec l'Ordre
national des pharmaciens.
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