[e-med] (2)Etude de la distribution des antipaludiques sur le secteur privé au

Une simple remarque sur l'utilisation intra musculaire de la quinine: il est décidément bien difficile de convaincre les soignants africains du bien-fondé chez les nourrissons de la voie intra-rectale, efficace, simple et pouvant même être pratiquée par la maman après délivrance et explications minutieuses par le soignant.
Yves Menguy
Association ANIMA
BP 37
26111 Nyons cedex

Tout à fait. Je suis pleinement d'accord.
Dr Barenne qui essaye de promouvoir cela souligne que près de 25% des
paralysies infantiles sont dues à des injections mal faites en Afrique.
Et puis les intramusculaires comportent un danger de transmettre le VIH dans
les centres de soin ou près de 50% des malades ont le SIDA.
Les chiffres de l'OMS AFRO font frémir: on estime que 20 à 70% des patients
contractent une infection nosocomiale au cours des soins
(communication du Dr Jean-Bosco NDIHOKUBWAYO, -Coordinateur, Sécurité des
Patients OMS/AFRO -BRAZZAVILLE lors du séminaire régional sur la sécurité
des patients qui s'est tenu à Dakar en mars dernier).
Personnellement, avec le RIPAQS, nous organisons des formations de
soignants, responsables d'établissement, organisations de patients et de
communicateurs, sur la nécessité de la lutte contre les infections
nosocomiales.
Les dernier chiffres OMS montrent que 25% des patients sous ARV ont des
virus résistant, et que l'épidémie de tuberculoses multi résistantes et même
ultra résistantes est un fléau mondial (Le Burundi a rapporté à l'Assemblée
mondiale de la SANTE 2009, près de 7000 cas de MDRTB et plus de 600 cas de
XDR TB pour la région AFRO depuis début 2009...) quand on SARM on on trouve
même dans les campagnes du Sénégal!!
Dans nos formations RIPAQS nous avons sollicité et aidé des associations de
patients/consommateurs pour la sécurité des soins et parmi leur objectifs
pour aider les soignants il y a les campagnes pour enlever les croyances
pro-injections dans les populations.
G. Upham
Safe Observer International, RIPAQS, et Patients pour la sécurité des
patients.