Personnellement je ne comprends pas très bien comment l'ordre des
pharmaciens ayant bien connaissance des faits a laissé faire.Au lieu de
suspendre l'ordre fallait il pas sanctionner les responsables de l'ordre
qui avaient une parcelle de responsabilité dans ce processus ?
Franck Biayi
Pharmacien
Kinshasa
Chers Franck et collegues,
Devant certains maux, il faut une therapie de choc.
Si les propos rapportes par la presse sont reellement ceux du president
Talon, nous devrions avoir vraiment honte.
*Et quand j’entends dire, poursuit-il, par des professionnels les plus
avertis que vous passez des commandes sans vous soucier des conditions de
livraison, entendre les professionnels qui connaissent le droit, qui
connaissent la réglementation, dire de tels propos pour se sortir
d’affaires est honteux. « L’excuse ne vous honore même pas… Il y a des
fautes qui ne sont pas pardonnables quand il s’agit des professionnels », a
fait savoir le chef de l’Etat béninois Patrice Talon qui n’a pas manqué de
rappeler les pharmaciens à leur devoir.*
Je pense plutot que devant le laxisme des professionnels, il faut d'abord
mettre les points sur les 'I" avant de relancer cet "ordre' et bien sur
l'autorite de reglementation et l'inspection. Ce temps de suspension
devrait faire reflechir toute la corporation des pharmaciens afin de mieux
relancer les institutions corporatistes.
Son idee resume tout: Il y a des fautes non pardonables quand il s'agit des
professionnels!
Confraternellement,
Charly Mampuya