Y’a-t-il une Loi signée par les moustiques et qui leur interdit de piquer toute personne tant que cette dernière n’est pas couchée sur un lit ? Dans ce cas, il suffit simplement de protéger le lit par le moustiquaire imprégné et le problème est réglé. Mais encore faut-il les moustiques respectent les Lois qu’ils signent. Qu’ils aient tellement peur d’être Hors-La-Loi qu’ils refusent dorénavant de piquer toute personne qui s’oublie dans son salon en face de la télé, ceux qui dorment à belle étoile ou alors piquent un petit somme réparateur après une journée de travail harassante dans lieu de travail pouvant être un champs, des ballots de coton etc.. Je vous fais grâce de ceux qui picolent dans des bars miteux des zones marécageuses infestés de moustiques, ces derniers refusent dorénavant de piquer.
Dans le cas contraire, si les moustiquaires imprégnés accompagnent/accompagneront les enfants, les paysans aux champs ; si les discussions à l’arbre à palabres dans les villages ont disparues ou se font maintenant sous des tentes de moustiquaires imprégnées ; si les moustiques refusent de piquer les femmes/enfants voire toute personne qui va laver son linge dans les marigots africains, le long du fleuve Niger (de Niamey à Bamako) ou dans les lagunes d’Abidjan ; alors tout va bien.
Mais si de tout cela rien, alors il y a un problème sur ces moustiquaires imprégnés qu’il nous faudra discuter sérieusement.
V.Nkong-Njock@iaea.org
[Au sujet des lois-horaires des moustiques]
Bonjour,
En réponse à vos inquiétudes, je peux vous dire que ce sont les anophèles
femelles qui en piquant transmettent le paludisme et ceci à partir de une
heure du matin. On suppose que la plupart des gens dorment à ctte heure et
donc seront protégés par les moustiquaires imprègnées en dormant dans un lit
ou bien sur la natte.
Mme TIDJANI TOUKOUROU MOUTIATOU
COTONOU BENIN
abat@firstnet.bj
Bonjour,
Outre le problème de réimprégnation que vous évoquez, il convient de
signaler les difficultés rencontrées pour faire accepter le fait de dormir
sous une moustiquaire. En effet, certaines couches de la population
n'arrivent toujours pas à faire la relation entre la piqûre de moustiques et
l'affection palustre. Devant ce problème, nous suggérons que pour des
populations qui n'ont jamais eu recours à cette méthode de prévention (donc
qui ne sont pas encore convaincus de sont efficacité), les moustiquaires
imprégnées leur soient distribuées gratuitement dans un premier temps. Par
la suite, 6 mois après, devant la réduction des cas de paludisme dans le
ménage, les populations pourraient consentir à contribuer financièrement à
la réimprégnation.
Mais pour cela, nous convenons qu'il faut beaucoup de moyens.
Dr Sosthène DOUGROU
On peut aussi insister sur l'intérêt de ne pas être piqué
Et les populations qui vivent près des rivières mettent une moustiquaire
volontiers pour éviter les piqûres de simulies.
Dr Jean Loup REY
ESTHER
36 rue de Charenton
75012 Paris
01 53 17 51 59
jean-loup.rey@esther.fr