Bonjour
Je viens compléter mes questions:
avez-vous ou êtes-vous au courant d'études de pharmacovigilance / de
pharmaco-épidémiologie initiés au niveau des arv
pourrais-je rentrer en contact avec des pharmacovigilants ou des
pharmacoepidemiologiste dans un but d'échange d'idées ?
merci et bien à vous
Mariam MAMA DJIMA
Bonjour,
je suggère à Mariam de diffuser les résultats de l'étude sur "Etats des lieux de la pharmacovigilance des antirétroviraux en Côte d'Ivoire" qu'elle a brillamment présentée à la 5e Conférence francophone VIH/SIDA à Casablanca.
Cette étude montre l'importance des effets indésirables (EI) liés aux ARV qui constituent l'une des principales causes de modification de traitement ARV. Une meilleure connaissance de ces EI et de leur prise en charge dans les pays de l'Afrique sub-saharienne est nécessaire pour améliorer la prise en charge thérapeutique des patients et donc leur adhésion aux traitements. En effet, il n'existe que trop peu de données publiées sur les EI liés aux interactions avec les produits de la médecine traditionnelle ou même avec les régimes nutritionnels, bien différents de ceux des 'pays du Nord' où sont évalués les profils de tolérance des ARV (et autres médicaments).
Il est donc important de développer et renforcer les systèmes nationaux de surveillance des EI (pharmacovigilance) à travers la mise en place de dispositifs de 'notification spontanée' (pas toujours très réactifs) mais surtout en conduisant des enquêtes et études de pharmacovigilance ; cela peut être pour les ARV mais aussi les ACT dont la tolérance provoque également beaucoup de discussions et rumeurs pas toujours propices à leur utilisation par les populations.
Il est vrai que le développement de cette pharmacovigilance a souvent été limité par la difficulté à mobiliser des financements. Mais de plus en plus de bailleurs sont sensibilisés au problème (surtout pour les ACT) ; signalons notamment les possibilités de financement au niveau du Fonds Mondial ...
Bien à vous,
Pierre CROZIER
Pharmacien - Assistant technique
Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires
Ministère de la Santé
Ouagadougou - Burkina Faso
Salut Pierre,
Merci pour ta réflexion et surtout merci de donner à tous les acteurs le
courage de prendre en main la pharmacovigilance. Elle est en souffrance et
il faut un réel engagement de chaque acteur de la santé. Aussi, n’oublions
pas que déjà on est interpellé par le comportement de nos populations face
aux médicaments de manière générale.
Enfin, plus spécifiquement dans le domaine du VIH/SIDA, il faut des systèmes
de pharmacovigilance bien organisés et très fonctionnels car aujourd'hui le
seul espoir de lutte contre cette maladie réside dans les médicaments.
Bien à tous.
Bonjour à tous,
La proposition de Pierre relative à la diffusion des résultats de l'étude de Mariam, me parait très intéressante surtout que tout le monde n'était pas à Casa et surtout que les EI des ARV constituent un casse - tête pour tous les acteurs de la PEC des PvVIH. Merci Mariam de répondre favorablement et à bientôt.
Dr Joseph Aimé BIDIGA
Chef du Département Santé au
SP/CNLS-IST
Ouagadougou
BURKINA FASO
bonjour
je suis persuadé que tous ceux qui ont réagi sont intéressés par le sujet et même disposés à échanger. Je pense pour ma part que votre début doit être dans le cadre de la structure nationale comme je l'ai suggéré la première fois; à moins que vous ayez des difficultés sur le plan national.
Pr Koumaré
Les très nombreux effets indésirables des ARV devraient être suffisamment exploités et publiés pour mieux faire comprendre la valeur de la prévention auprès de la population. A qui de le faire? cela couterait moins cher à tout le Monde ...............
Nicole Ridolphi
ridolphinicole@aol.com