Je suis entièrement d'accord avec Serge, Arsène et Henry.
A mon avis, Emed doit développer un cadre de plaidoyer au delà du forum pour que les paroles deviennent des actes utiles pour le developpement du secteur pharmaceutique en Afrique.
Aujourd'hui, les villages ont besoins de mécanismes de financement innovants des médicaments essentiels. Ces mécanismes prendront en compte les actions des institutions internationales, des associations, des ONG, des philanthropes, des diasporas, des comités de gestion et même des conseils municipaux. Avec des mécanismes innovants de financement des médicaments essentiels, le secteur pharmaceutique public et privé se développera davantage. Les Comité de gestion (COGES) et les officines pharmaceutiques privées auront des ressources financières pour la motivation des agents et payer les taxes; les conseils municipaux prendront d'autres initiatives pour le développement local avec des établissements municipaux de développement ; les centres hospitaliers seront performants.
Avec la gratuité qui gagnera ? Qui paie ou qui payera ?
Déjà, il faudra que le financement du médicament soit une priorité des Etats auprès des institutions comme la Banque mondiale, la BAD, etc...
Il faudra aussi que les associations de promotion de la santé qui sont porteuses de projets de qualité puissent avoir des financements au niveau de ces institutions.
Les Etats doivent travailler à la responsabilisation de chaque citoyen. Je ne crois pas que la gratuité est une forme de responsabiliser un citoyen dans un pays. A mon avis, les hommes politiques doivent lancer des appels d’offre pour des propositions de stratégies avant de prendre de telles décisions.
Dr Hamado SAOUADOGO
Pharm.D, M.P.H.
Health Systems Management/International health
University Diploma/Strategy for Emerging and Infectious diseases
Burkina Faso/MOH/DGPML/DAP/Hospital Pharmacy/Logistic pharmaceutical
Street Kumda-Yooré Gate N°133
Phone : 00 226 70 69 17 56/50 32 46 60
Skype : hamado.saouadogo
: print that if necessary