[e-med] Acc�s aux m�dicaments: revue de presse

E-MED: Acc�s aux m�dicaments: revue de presse
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Acc�s aux m�dicaments: double approche -prix bas et aide aux syst�mes de
sant�-
GENEVE, 11 avr (AFP) - 19h52

Les participants au colloque OMS-OMC de Hoesbjoer (Norv�ge) sur l'acc�s aux
m�dicaments essentiels sont convaincus qu'une double approche - baisse des
prix par les laboratoires et effort financier majeur de la communaut�
internationale pour renforcer les syst�mes de sant� - est la seule viable
pour aboutir � des r�sultats efficaces.

L'un ne peut aller sans l'autre, ont-ils soulign� en substance dans une
t�l�conf�rence organis�e � l'issue de cette r�union d'experts, � Gen�ve,
Oslo, Londres et Washington.

Mme Gro Harlem Brundtland, directrice g�n�rale de l'Organisation mondiale de
la sant� (OMS) a estim� que cette approche est la r�ponse "�quilibr�e" qui
convient pour faire face � une �pid�mie du sida qui affecte 36 millions de
personnes et aux autres maladies d�vastatrices (malaria, tuberculose, etc).

La directrice de l'OMS a sugg�r� la cr�ation d'un nouveau fonds pour la
sant�, soutenu par la volont� politique des Etats et dot� de moyens tr�s
importants, afin de pouvoir obtenir "des r�sultats rapides".

En ce qui concerne la fixation de prix plus bas des m�dicaments ("prix
diff�renci�s") dans les pays les plus pauvres, un des th�mes principaux du
colloque, Mme Brundtland l'a jug� "r�alisable".

Adrian Otten, directeur pour les droits de propri�t� intellectuelle (TRIPS)
� l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a r�it�r� devant la presse
l'essentiel de ses conclusions � Hoesbjoer: "l'opinion g�n�rale, a-t-il dit,
semble �tre que si des prix abordables sont importants, faire parvenir
effectivement les rem�des essentiels, qu'ils soient g�n�riques ou brevet�s,
aux gens qui en ont besoin dans les pays les plus pauvres requi�rera un
effort financier majeur".

"Cela, a-t-il soulign�, � la fois pour acheter les m�dicaments et pour
renforcer les syst�mes d'approvisonnement en soins m�dicaux".

"Pour ces pays, a observ� M. Otten, la plus grande partie du financement
additionnel devra venir de la communaut� internationale".