E-MED : Act-Up Paris et le Sida en C�te d'Ivoire
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Sur le premier point soulev� par Jean-Loup Rey, je suis assez d'accord avec
lui : il ne faut pas se limiter � critiquer les laboratoires et ONUSIDA. La
critique des autorit�s du Sud ne peut s�rement pas non plus se limiter �
celle des d�tournements.
Sur le second point, je ne suis pas d'accord avec son approche :
- il ne faut pas oublier que jusqu'� maintenant TOUS les m�dicaments
contre le sida sont le produit de la recherche publique am�ricaine. Donc,
il ne semble pas qu'il faille trop compter sur les laboratoires priv�s.
- pour les m�dicaments contre les maladies pr�sentes � la fois au Nord et
au Sud, la vente � prix r�duit dans les pays du Sud ne change que peu les
profits des laboratoires. Les ventes actuelles d'anti-r�troviraux ont �t�
pratiquement nulless dans les pays du Sud tant que le prix y �tait le m�me
qu'au Nord. Il semble que les laboratoires ont de plus en plus des prix
diff�renci�s pour les pays pauvres. C'est la condition indispensable pour
en vendre dans ces pays. Dans ce cas, les licences obligatoires peuvent
�tre tr�s utiles pour obtenir des prix r�ellement bas et acessibles.
Il est clair que la situation est compl�tement diff�rente pour des
anti-infectieux qui n'auraient pas de march� dans les pays d�velopp�s (ou
un march� tr�s r�duit). Pour ceux-ci il faut une approche diff�rente.
J�r�me Dumoulin
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