E-MED: Burundi: association d'art�sunate et d'amodiaquine
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Adoption probable d'un traitement antipaludique efficace � 100%, selon l'OMS
http://fr.allafrica.com/stories/200207300023.html
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30 Juillet 2002
Publi� sur le web le 30 Juillet 2002
Le Burundi sera sans doute le premier pays africain de la r�gion des Grands
Lacs � adopter un traitement contre le paludisme efficace �presque 100 pour
cent, gr�ce � l'association th�rapeutique d'art�sunate et d'amodiaquine, a
rapport� dimanche de bureau de
l'Organisation mondiale pour la sant� (OMS) du Burundi.
Cette d�cision est le r�sultat d'une conf�rence de quatre jours organis�e
par le Minist�re de la Sant� en collaboration avec l'OMS de la capitale
burundaise Bujumbura, qui s'est achev�e le 26 juillet.
L'OMS a pr�cis� que l'art�sunate �tait un produit d�riv� d'une herbe
chinoise, l'Artemisia annua, et qu'il emp�chait la maladie de se d�velopper
lorsqu'il �tait utilis� en association avec des m�dicaments puissants tels
que l'amodiaquine. Pour �tre efficace, le traitement doit �tre pris dans les
24 heures qui suivent les premiers sympt�mes du paludisme, a ajout� l'OMS.
"L'association th�rapeutique augmente l'efficacit� du traitement et permet
de retarder le d�veloppement des parasites r�sistants," a expliqu� l'OMS.
Au Burundi, le parasite plasmodium falciparum, qui est � l'origine du
paludisme, est devenu r�sistant aux m�dicaments les plus courants tels que
la chloroquine et la sulfadoxine-pyrimethamine (S-P), qui font partie des
antipalud�ens les plus couramment utilis�s en Afrique, a soulign� l'OMS.
Mais en raison du taux �lev� de r�sistance � la S-P, le Minist�re de la
Sant� m�ne des recherches plus pouss�es dans de nouvelles mol�cules qui
pourraient �tre d�velopp�es pour lutter contre le paludisme, a poursuivi
l'OMS.
Le Burundi continuera d'utiliser la quinine comme seconde ligne de d�fense
contre le paludisme et pour traiter les cas graves de la maladie, a ajout�
l'OMS. Les participants � la conf�rence ont recommand� que le nouveau
protocole th�rapeutique soit appliqu� dans 12 mois, afin de permettre aux
autorit�s sanitaires de sensibiliser la population burundaise.
Les participants � la conf�rence appartenaient � des agences des Nations
unies, � la Communaut� europ�enne, � ONUSIDA, � ECHO ainsi qu'� des ONG
r�gionales et internationales.
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