E-MED: Communique de presse du Conseil national du sida
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R�publique fran�aise
Conseil national du sida
www.cns.sante.fr
Paris, le 6 juillet 2004
Communiqu� de presse
Les femmes enceintes vivant avec le VIH dans les pays du Sud doivent avoir
acc�s aux multith�rapies
Chaque ann�e, plus de 700 000 enfants sont infect�s par le VIH dans le
monde, soit 2000 par jour. Pour la plupart, le virus leur a �t� transmis par
leur m�re, pendant la grossesse, au moment de l�accouchement ou au cours de
l�allaitement. Pourtant une pr�vention efficace existe : dans les pays du
Nord, les femmes enceintes vivant avec le VIH b�n�ficient d�une prise en
charge globale leur permettant de r�duire � un niveau tr�s faible le risque
de transmission. Il n�en va pas de m�me au Sud, en particulier en Afrique,
o� la situation demeure alarmante en d�pit de la mise en �uvre de programmes
de pr�vention.
Dans son avis du 24 juin 2004, le Conseil national du sida, prenant acte des
avanc�es de la recherche, consid�re que la plupart des traitements propos�s
dans les pays du Sud pour pr�venir la transmission du virus de la m�re � l�
enfant ne sont plus adapt�s et doivent �tre revus. En particulier, les
traitements de puissance insuffisante contribuent au d�veloppement de
r�sistances, � la fois chez la m�re et chez l�enfant, qui ob�rent l�
efficacit� des traitements ult�rieurs �ventuels. C�est pourquoi le CNS
pr�conise le traitement des femmes enceintes par des multith�rapies � vis�e
prophylactique dont l�efficacit� a �t� reconnue : c�est en effet ainsi que l
�on obtient la r�duction la plus forte du taux de transmission du virus de
la m�re � l�enfant et que l�on pr�serve au mieux l�efficacit� des
traitements ult�rieurs.
Par ailleurs, pour le Conseil national du sida, le succ�s des programmes de
pr�vention exige que les femmes enceintes vivant avec le VIH soient
consid�r�es comme des personnes n�cessitant une prise en charge globale, et
pas seulement comme de futures m�res potentiellement contaminantes. La
participation des femmes � ces programmes sera meilleure si la proposition
de d�pistage est accompagn�e d�un acc�s � un traitement pour elles-m�mes. Ce
dernier devrait �tre �tendu au p�re, � l�enfant s�il est contamin� et
�ventuellement � d�autres membres de la famille. Par cons�quent, et compte
tenu des initiatives internationales en faveur d�une mise � disposition des
antir�troviraux, le CNS pr�conise l�inclusion des femmes enceintes dans des
programmes d�acc�s aux traitements de longue dur�e.
* Promouvoir l'acc�s aux antir�troviraux des femmes enceintes vivant avec le
VIH/sida dans les pays du Sud. Avis suivi de recommandations, Conseil
national du sida, 24 juin 2004.
Contact presse : Marie-H�l�ne Balique 01 40 56 68 50 /
CNS-CONSEIL@sante.gouv.fr
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