[e-med] CONGO: Backstreet remedies hinder anti-malaria fight

Cher emediens,

Ce rapport sur la contrefacon des antipaludiques necessite des actions fortes de la part de nos gouvernements.
Nous devons nous entendre pour la creation d'une plate-forme africaine de lutte contre la contrefacon et le marche illicite des medicaments avec des representations dans chaque pays de maniere a faire une bonne coordination des activites.
Gabriel Bukasa
g_bukasa@yahoo.com

Je suis d'accord avec Gaby en précisant que chaque pays devrait se doter de cette plate forme ensuite,faire l'etat des lieux du pays,identifier les causes,rélever les conséquences pour la population(documenter des cas),élaborer les statégies,identifier les activités,mobiliser les financements,mettre en oeuvre le programme de lutte,mettre en place une coordination régionale(ou d'abord sous régionales) et évaluer au niveau pays et sous régional périodiquement sur base des indicateurs précis.
Sinom, nous allons continuer à nous plaindre.....

Franck Biayi
Pharmacien
PF Pharmacovigilance
Directeur Adjoint
Programme National d'Approvisionnement
en Médicaments Essentiels
Ministère de la Santé
Kinshasa/RDC
Tél:00243818125838

Depuis le temps qu'on en parle... (plus d'une décennie)! Le phénomène (pardon, le fléau) est connu et ses tentacules souvent mises en évidence sur toute l'étendue du continent, voire même de la planète. On parlait il quelques jours dans ce forum des Chinois en Guinée Conakry! Les structures existent (les Autorités de Réglementation Pharmaceutique, les Ordres de Pharmaciens, les Syndicats de Pharmaciens, etc.) appuyés par les experts de l'OMS à l'occasion de nos différents foras et colloques. Faut-il encore quel type d'organisation pour cerner la totalité de cette problématique et prendre à bras-le-corps le combat contre ce fléau? Peut-être seulement une once de bonne volonté politique et une sincérité dans nos engagements tant individuels que collectifs pour vraiment avancer!

Bérenger B. KIEMA
Ministère de la Santé - Burkina Faso
Tél: Office: +226 50 32 46 70/71 - Cell: +226 70 23 81 93
E-mail: kbasga@yahoo.fr

Bonjour

Je suis tout à fait d'accord avec Dr Kiéma. Au Burkina Faso, il existe
même un plan d'action de lutte contre les médicaments illicites placé
sous la coordination du comité national de lutte contre les
stupéfiants. Mais cela n'empêche pas les vendeurs de ces médicaments
de se balader allègrement sur les rues de Ouaga et des autres villes
et villages.
Quand vous dénoncez la léthargie de ces différentes structures, on
vous répondra que le plan d'action n'a pas bénéficié de financement
par les partenaires techniques et financiers.
Qui va financer le fonctionnement et les activités des nouvelles
structures à créer?

--
Simon KABORE
Coordonnateur du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
04 BP: 8038 Ouagadougou 04 Burkina Faso
Tel: bur (226) 50 34 55 32
         Cel: (226) 70 24 44 55
E-mail alternatif: simonkabore@rame-bf.org

Est il possible d'abord pour chaque pays de poser la question aux services douaniers de savoir comment ses produits entrent. Que va coûter une réunion avec les responsables de la douane pour discuter des procédures douanières d'entrée des médicaments?de leur montrer que leurs services sont des passoires!
Si c'est possible alors commençons par là!

Franck Biayi
Pharmacien
Programme National des
médicaments essentiels
Ministère de la Santé
Kinshasa/RDC
Tél:00243818125838

Chers amis,

A mon avis, ces propositions ne devraient pas susciter un debat sur des questions qui ont fait l'objet de discussions precedemment. En faisant ma proposition, je ne voyais nullement le fait de creer une structure qui commencerait a rechercher un financement aupres des bailleurs des fonds comme l'est actuellement la campagne de lutte contre la vente illicite des medicaments.

Personnellement, je pensais a un groupe de pression qui regroupe des volontaires au niveau de chaque pays avec des connexions avec les memes types de groupes de pression qui echangeraient regulierement de maniere a partager les experiences en termes de mesures concretes a prendre non seulement pour denoncer le phenomene mais aussi et surtout pour faire un plaidoyer aupres des differentes autorites des pays pour leur implication dans l'eradication du phenomene.

L'exemple de Franck sur la rencontre avec les responsables des douanes en est une illustration. Ces genres de rencontres ne necessitent pas un financement et il est a souligner ici le caractere volontariste d'un tel regroupement pour le bien de la profession pharmaceutique. En realite, ce qui nous manque actuellement c'est ce volontariat pour le bien de la profession pharmaceutique.

Pour ma part, je voudrais demander a ceux qui peuvent se porter volontaires pour leurs pays respectifs de pouvoir se prononcer pour nous permettre de creer un reseau pour partage d'experiences sur la maniere efficace de proceder a cette lutte contre les medicaments de la rue. Concretement, vous pouvez m'envoyer un email pour me dire que vous acceptez de lancer ce volontariat dans votre pays et nous allons retenir votre adresse email et aussi votre numero de telephone pour des echanges reguliers. Pour epargner ceux qui ne feront pas partie des embetements, nous n'allons pas echanger sur e-med et pourront former un mini-reseaux dans ce sens. Les volontaires de chaque pays pourront se reunir et reflechir sur les actions qu'ils doivent mener pour trouver des solutions a ce probleme.

Notons que chaque pays travaillera independamment de l'autre et il serait important de partager les experiences dans le but d'inspirer les amis d'autres pays. Les resultats (succes stories) d'un ou d'un autre pays pourront etre partage a tous les emediens.

Merci d'avance pour la collaboration et la bonne volonte des pharmaciens

Gabriel Bukasa Kaleka
B.Pharm.,MPH

Kinshasa - RDC
+243(0)999005024