(Sujet d'actualité, les longues ruptures de stocks d¹ARV au Congo (cf Sida
: pénurie d¹antirétroviraux au Congo
http://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/vih-sida/soigner/sid
a-penurie-dantiretroviraux-au-congo-43475)
et au Cameroun (voir ci-dessous 2ème article) sont avérées. Quelles sont
les conclusions de l¹atelier ? CB)
Des spécialistes se penchent sur les Résistances aux ARV à Yaoundé
http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id
=78750:resistances-aux-arv-des-specialistes-en-conclave-a-yaounde&catid=4:s
ociete&Itemid=3
L¹atelier international ouvert jeudi au Centre international de référence
Chantal Biya s¹achève samedi.
Plus de 120.000 personnes sous traitement Antirétroviraux (ARV) au
Cameroun. Seulement, alors qu¹ils doivent voir leur charge virale
diminuer, certains développent des résistances et finissent par passer de
vie à trépas. Et pour Mme Chantal Biya, première dame du Cameroun et
présidente fondatrice de Synergies africaines contre le sida et les
souffrances, cet état de chose ne doit plus se produire. C¹est dans cette
optique qu¹il est organisé tous les ans depuis 2011 au Centre
international qui porte son nom, un atelier sur la question. Et cette
année également, le principe a été respecté. Depuis jeudi en effet, et ce
jusqu¹à samedi 11 janvier, des cliniciens, des biologistes, des
spécialistes de la santé publique venus d¹Afrique et d¹Europe vont
échanger leur expertise sur la problématique des résistances aux ARV. Les
participants viennent de la République centrafricaine, de la République
démocratique du Congo, du Tchad, d¹Italie, du Nigéria et du Cameroun. Les
travaux sont axés sur le thème : « Gestion à long terme du VIH/sida ».
A l¹ouverture des assises hier après-midi, le Pr. Alexis Ndjolo, directeur
du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la
prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB), a indiqué : « Ce
sont des séminaires que nous devons organiser pour faire le point sur les
résistances des ARV chez nos patients. » Durant ces trois jours d¹échange
a-t-il expliqué, il sera question de rassembler les expertises qui
viennent de l¹étranger et celles d¹Afrique pour échanger, et voir dans
quelle direction engager les différents traitements. Ce qui est à
l¹avantage des malades. Car, assure le directeur du CIRCB, le sida est une
maladie chronique, invalidante et qui nécessite, de la part des
chercheurs, un travail continu, afin que des traitements soient toujours
mis à jour et rénovés. L¹atelier s¹inscrit dans le cadre de la formation
et du renforcement des capacités, initiés par le septième Programme Union
européenne-Chain (Collaborative HIV and Anti-HIV Drug résistance Network),
débuté en 2010. Il est question qu¹à la fin des assises, les participants
maîtrisent les principes clés de la pharmacorésistance du VIH et l¹impact
sur les résultats cliniques chez les patients sous ARV long terme, entre
autres attentes. Le Pr. Shiro Koulla Sinata, secrétaire général du
ministère de la Santé publique au nom du ministre.