Etude du Brésil pour l'implantation d'une usine d'ARV au Mozambique
http://www.panapress.com/newslat.asp?code=fre011137&dte=29/11/2006
Maputo, Mozambique (PANA) - Le gouvernement brésilien a achevé une étude sur la construction d'une usine pharmaceutique au Mozambique pour la fabrication de médicaments antrirétroviraux génériques, apprend-on de source autorisée dans la capitale mozambicaine.
Le Brésil avait accepté, durant la visite du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva au Mozambique, en novembre 2003, d'étudier la possibilité d'implanter cette usine d'aide à la thérapie antirétrovirale, qui permet de prolonger la durée de vie des personnes infectées par le virus du SIDA.
Un responsable de l'ambassade brésilienne à Maputo, Francisco Nunes, a indiqué que l'étude de faisabilité de cette unité, dont la construction est estimée à 23 millions de dollars, sera bientôt communiquée au gouvernement mozambicain.
M. Nunes a fait cette déclaration à l'ouverture, lundi, d'une exposition sur le SIDA organisée par le Noyau provincial de Maputo pour la lutte contre cette pandémie, en partenariat avec la section suisse de l'ONG Médecins sans frontières (MSF).
Cette exposition entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du SIDA, qui a lieu le 1er décembre de chaque année.
Le diplomate brésilien a souligné que son pays travaillait avec le Mozambique dans ce domaine depuis 1997. "Le Brésil a des expériences positives dans la lutte contre le SIDA et il est disposé à les transmettre au Mozambique", a-t-il affirmé.
Le gouverneur de la ville de Maputo, Mme Rosa da Silva, a déclaré pour sa part, que le fait pour son pays de produire ses propres antirétroviraux génériques ne doit pas être considéré comme un encouragement des populations à se laisser infecter par le VIH.
La prévention reste essentielle dans le cadre de la lutte contre le SIDA et l'attention des autorités est centrée sur les jeunes, en particulier ceux que l'on considère comme la "fenêtre de l'espoir, à savoir le groupe d'âge des 10-14 ans dans lequel pratiquement personne n'est infecté par le VIH", a-t-elle souligné.
Maputo - 29/11/2006