[e-med] Impact n�gatif du SIDA sur l'�conomie sud-africaine

E-MED: Impact n�gatif du SIDA sur l'�conomie sud-africaine
-------------------------------------------------------------------------
Le Cap, Afrique du Sud (PANA) -

16/11/2001

http://www.panapress.com/newslat.asp?code=fre028861&dte=16/11/2001

Le groupe bancaire sud-africain ABSA a publi� jeudi une mise � jour de son
sc�nario de pr�vision sur 15 ans pour l'�conomie sud-africaine ax�e sur
l'impact du SIDA.

L'Unit� de recherche �conomique du Groupe ABSA a indiqu� que le
gouvernement et les entreprises en Afrique du Sud ont eu du mal � mettre en
oeuvre les mesures pour faire face � l'�pid�mie du VIH/SIDA sur le lieu de
travail.

Une des raisons de ces difficult�s est relative au fait que l'impact du SIDA
n'est pas uniform�ment r�parti sur les activit�s de production locale, et
que les employeurs ont des attitudes diverses face au probl�me.

Malgr� l'�tendue de l'�pid�mie, des donn�es relativement limit�es sont
disponibles au niveau national, communautaire et des entreprises.

Les raisons de cette situation sont la perte de consid�ration pour les
personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Selon les pr�visions, l'impact du SIDA sur la population active sur le plan
�conomique sera plus grave que sur l'ensemble de la population, alors que la
tranche d'�ge la plus touch�e sera celle des 25 � 49 ans.

Comme cons�quence, la population active sur le plan �conomique va diminuer
de 23,5% (environ 4 millions d'individus) d'ici � 2015.

En ce qui concerne l'�conomie, la croissance de la production potentielle
devrait baisser de 3% entre 2001-2015, alors que les d�penses de sant�,
aussi bien du gouvernement, que des m�nages, vont augmenter de fa�on
substantielle.

Le VIH/SIDA devrait exercer une pression sur la balance des paiements,
particuli�rement en termes d'apport des capitaux. Le sentiment n�gatif des
investisseurs r�sultant du co�t potentiel du VIH/SIDA sur les soci�t�s et
l'�conomie pourrait avoir comme cons�quence de d�courager l'apport de
capitaux. Cela pourrait accentuer la tendance � la baisse du rand face aux
principales devises internationales.

En ce qui concerne le travail, le VIH/SIDA va entra�ner une croissance plus
lente de la main-d'oeuvre.

Une baisse de la productivit� et un taux d'absent�isme �lev�, ainsi que les
frais de formation vont augmenter le co�t de la main-d'oeuvre. Cette
situation va encourager des m�thodes de production exigeant des capitaux
importants.

Etant donn� la structure d�mographique de l'Afrique du Sud, les travailleurs
qualifi�s semblent �tre moins menac�s que la main- d'oeuvre semi qualifi�e
et non qualifi�e.

Sur la base de l'emploi et de la r�partition des comp�tences � travers les
circuits �conomiques, les secteurs de l'exploitation mini�re et des
transports semblent �tre les plus expos�s, alors que celui des services
financiers sera le moins affect�.

Le groupe bancaire a dit que puisque les politiques �conomiques d�terminent
actuellement les performances �conomiques de demain,le gouvernement a une
responsabilit� majeure dans le fait de garantir que la bonne association de
politiques dynamiques est mise en oeuvre de fa�on effective et en temps
opportun.

Bien que le gouvernement ait un r�le important � jouer dans le renforcement
des facteurs de la croissance �conomique, celui des entreprises et des
m�nages dans l'�conomie est essentiel.

Dans sa conclusion, ABSA dit que de cette �tude, les politiques du
gouvernement vont rester essentielles pour d�terminer la direction que va
prendre l'�conomie au cours des prochaines ann�es.

--
Adresse pour les messages destin�s au forum E-MED:
<e-med@usa.healthnet.org>
Pour r�pondre � un message envoyer la r�ponse au forum
ou directement � l'auteur.
Pour toutes autres questions addresser vos messages � :
<owner-e-med@usa.healthnet.org>