[e-med] Lancement de l'association "PLUS", coalition internationale sida]

Lancement de l'association "PLUS", coalition internationale sida Lancement
de l'association "PLUS", coalition internationale sida PARIS,
2 juin 2008 (AFP)

Des associations francophones viennent de lancer "PLUS, coalition
internationale sida" pour que les personnes vivant avec le virus du sida
puissent "peser auprès des financeurs internationaux" et "jouer un rôle
central dans les politiques de santé liées à la maladie", ont déclaré
lundi ses initiateurs. Présentée en présence du Dr Philippe Douste-Blazy,
président de Unitaid et secrétaire général adjoint à l'Onu, la coalition
est née de l'initiative de quatre associations, a précisé Bruno Spire,
président de Aides-France. Outre Aides-France, les trois autres
associations sont Arcad-sida Mali (association de recherche, de
communication et d'accompagnement à domicile des personnes vivant avec
le vih/sida), Cocqsida au Québec (coalitions des organismes
communautaires québécois de lutte contre le sida) et Alcs, association
marocaine, présidée par le professeur Hakima Himmich.

La coalition a déjà reçu des demandes d'adhésion (Roumanie, Pologne,
Togo...), les associations devant remplir des critères de bonne gestion et
  représenter réellement des personnes concernées, notamment dans les
instances dirigeantes, selon Aides.

Unitaid, lancée en septembre 2006 et financé par une taxe de solidarité
sur les billets d'avion, adoptée par certains pays, est une "centrale
d'achats" de médicaments au meilleur prix possible, pour le traitement du
vih/sida, du paludisme et de la tuberculose dans les pays en
développement.

Cela a notamment permis de soigner 140.000 enfants par trithérapies
anti-sida, a relevé M. Douste-Blazy. La mise en place d'un système de
santé avec "des professionnels qui savent ce qu'est un dispensaire, un
hôpital de brousse" dans les pays qui en sont dépourvus est indispensable
et nécessite de nouveaux financements, a-t-il souligné. Il a cité à ce
sujet des pistes de "contributions citoyennes" évoquant des
"contributions individuelles volontaires indolores" qui pourraient
concerner l'e-commerce, par exemple.

"Dans la région Maghreb-Moyen Orient, le vih/sida est sous diagnostiqué,
sous déclaré et 5% seulement des patients qui en ont besoin ont accès aux
traitements", a par ailleurs indiqué le Pr Himmich.

Ce message est surprenant

D'abord on peut se demander pourquoi un énième réseau de personnes affectées
et/ou infectées alors que ces personnes sont représentées dans toutes les
organisations internationales (ONUSIDA, OMS, FMSTP, UNITAID, Fondations)
Est-ce un réseau de réseaux ou les représentants actuels sont-ils
insuffisamment efficaces?

Mais surtout la phrase de Mr Douste Blazy sur le traitement de 140 000
enfants par ARV est une fausse affirmation.
En fait UNITAID a acheté 140 000 traitements pour enfants ; personne ne sait
combien d'enfants ont été réellement mis en traitement ni surtout, combien
de traitements se sont périmés faute d'être utilisés
Car,
Il ne suffit pas d'acheter des médicaments il faut que ces médicaments
aillent au bon patient, au bon moment et avec la bonne posologie pour cela
il faut non seulement acheter ces médicaments mais il faut soutenir les
acteurs et les structures chargés de la distribution, de la prescription et
de la dispensation des médicaments.
Pour le moment il n'est pas nécessaire d'ajouter des fonds il faut
réorienter leur utilisation pour réserver une part à cet accès au médicament
et ne pas tout consacrer à l'achat.

Dr REY JL médecin de santé publique

-----Message d'origine-----
part de remed@remed.org
Envoyé : lundi 9 juin 2008 17:59
sida]

Lancement de l'association "PLUS", coalition internationale sida Lancement
de l'association "PLUS", coalition internationale sida PARIS,
2 juin 2008 (AFP)

Des associations francophones viennent de lancer "PLUS, coalition
internationale sida" pour que les personnes vivant avec le virus du sida
puissent "peser auprès des financeurs internationaux" et "jouer un rôle
central dans les politiques de santé liées à la maladie", ont déclaré
lundi ses initiateurs. Présentée en présence du Dr Philippe Douste-Blazy,
président de Unitaid et secrétaire général adjoint à l'Onu, la coalition
est née de l'initiative de quatre associations, a précisé Bruno Spire,
président de Aides-France. Outre Aides-France, les trois autres
associations sont Arcad-sida Mali (association de recherche, de
communication et d'accompagnement à domicile des personnes vivant avec
le vih/sida), Cocqsida au Québec (coalitions des organismes
communautaires québécois de lutte contre le sida) et Alcs, association
marocaine, présidée par le professeur Hakima Himmich.

La coalition a déjà reçu des demandes d'adhésion (Roumanie, Pologne,
Togo...), les associations devant remplir des critères de bonne gestion et
  représenter réellement des personnes concernées, notamment dans les
instances dirigeantes, selon Aides.

Unitaid, lancée en septembre 2006 et financé par une taxe de solidarité
sur les billets d'avion, adoptée par certains pays, est une "centrale
d'achats" de médicaments au meilleur prix possible, pour le traitement du
vih/sida, du paludisme et de la tuberculose dans les pays en
développement.

Cela a notamment permis de soigner 140.000 enfants par trithérapies
anti-sida, a relevé M. Douste-Blazy. La mise en place d'un système de
santé avec "des professionnels qui savent ce qu'est un dispensaire, un
hôpital de brousse" dans les pays qui en sont dépourvus est indispensable
et nécessite de nouveaux financements, a-t-il souligné. Il a cité à ce
sujet des pistes de "contributions citoyennes" évoquant des
"contributions individuelles volontaires indolores" qui pourraient
concerner l'e-commerce, par exemple.

"Dans la région Maghreb-Moyen Orient, le vih/sida est sous diagnostiqué,
sous déclaré et 5% seulement des patients qui en ont besoin ont accès aux
traitements", a par ailleurs indiqué le Pr Himmich.