[e-med] L'approche centrée sur le patient pour la lutte contre la tuberculose au Burkina Faso

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L’approche centrée sur le patient pour la lutte contre la tuberculose au
Burkina Faso

Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé . Volume 18, Numéro
3, 135-40, juillet-août-septembre 2008, Étude originale

DOI : 10.1684/san.2008.0121

Résumé Summary

Auteur(s) : SM Dembelé, HZ Ouédraogo, J Macq, I Godin, F Kittel, B Dujardin
, Programme national de lutte antituberculeuse PNLAT 01 BP 6632 Ouagadougou
01 Burkina Faso, Institut de recherche en sciences de la santé Burkina Faso,
École de santé publique Université Libre de Bruxelles 87, avenue
Adolphe-Buyl B-1050 Bruxelles Belgique.

Résumé :

Cadre
Le système sanitaire du Burkina Faso se compose de 55 districts sanitaires
(DS). Chaque DS comprend plus de dix centres de santé et de promotion
sociale (CSPS) qui sont les services de santé de premier échelon. Nous avons
choisi pour cette étude deux DS d’intervention (un rural et un urbain) et
deux témoins.ObjectifÉvaluer l’impact sur la détection et le traitement de
la tuberculose, d’activités visant à développer « une approche centrée sur
le patient pour la lutte contre la tuberculose » (ACP/TB).

Schéma
Cette intervention a été développée dans deux districts (rural et urbain).
Elle a été définie de façon consensuelle par différents acteurs de la prise
en charge des tuberculeux. Les résultats ont été mesurés avant et après
intervention dans deux districts d’intervention et deux de
contrôle.

Résultats
La proportion des patients suspects de tuberculose ayant
choisi le prélèvement des crachats au CSPS est plus élevée dans le district
rural de Gorom-Gorom que dans celui urbain de Pissy (46 vs 18,7 % \; p <\;
0,001). L’augmentation de la détection dans les districts d’intervention
était meilleure que dans les témoins (59 vs 20 %). Comparé à son district
témoin, chaque district d’intervention a enregistré une meilleure
appréhension des cas (46 vs 5 % pour le DS rural \; 75 vs 32 % pour le DS
urbain).Le taux de succès du traitement a été plus élevé dans les CSPS sites
de décentralisation que dans le Centre de diagnostic et de traitement (CDT)
du district rural (Gorom-Gorom) « 61,8 vs 52,8 % », à l’opposé du district
urbain (Pissy) « 75 vs 83,1 % ».

Conclusions
L’intervention a permis
d’augmenter la détection de nouveaux cas de tuberculose. L’amélioration de
la régularité du traitement a été limitée. Le suivi de l’intervention à plus
long terme est nécessaire pour évaluer ses effets sur le traitement.

Mots-clés : détection, patient tuberculeux, traitement

Article entier disponibile à cet adresse :
http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/sante_pub/san/e-docs/00/04/48/C
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