[e-med] le DOTS a permis de gu�rir 10 millions de malades en 10 ans

E-MED:le DOTS a permis de gu�rir 10 millions de malades en 10 ans
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Depuis que l�OMS a declar� que la tuberculose �tait une urgence mondiale, le
DOTS a permis de gu�rir 10 millions de malades en 10 ans
http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr25/fr/

Mais il faut d�urgence agir et trouver des fonds pour enrayer la double
charge que repr�sentent la tuberculose et le VIH en Afrique subsaharienne.

A l�occasion de la Journ�e mondiale de la Tuberculose, le 24 mars 2003,
l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS) a annonc� que la lutte contre la
r�surgence de l��pid�mie de tuberculose avait franchi une �tape importante:
plus de 10 millions de malades ont �t� trait�s avec succ�s avec le DOTS*, la
strat�gie recommand�e au niveau international. Plus de 90 % d�entre eux
vivent dans les pays en d�veloppement, o� cette maladie cause le plus de
souffrances, de pertes �conomiques et de d�c�s.

Cette annonce survient 10 ans apr�s la d�claration de l�OMS qui, en 1993
faisait de la tuberculose une " urgence mondiale �. Comme l�explique le
docteur Gro Harlem Brundtland, Directeur g�n�ral de l'OMS, � le traitement
et la gu�rison de tant de malades gr�ce � la strat�gie DOTS a permis de
sauver des millions de vie et de ralentir la propagation de la maladie. Mais
nous devons maintenant redoubler d� efforts. Avec un financement accru des
programmes de lutte antituberculeuse, notamment dans les 22 pays o� la
charge de la maladie est �lev�e et o� sont recens�s 80 % des cas dans le
monde, nous pourrons constater en trois ans une diminution de la morbidit�
et de la mortalit� de la tuberculose. �**

Selon le rapport mondial 2003 de l�OMS sur la lutte antituberculeuse, publi�
aujourd�hui, l�augmentation mondiale de l�incidence a ralenti pour n��tre
plus que de 0,4 % par an. Le nombre des pays ayant adopt� la strat�gie DOTS
est pass� � 155 (sur 192 Etats Membres � l�OMS) et plus de 60 % de la
population mondiale a d�sormais acc�s � des services DOTS. La Chine et l�
Inde, qui recensent pr�s de 40 % de l�ensemble des cas de tuberculose dans
le monde, ont fait des progr�s remarquables au niveau de l�extension de la
couverture de ces services et du maintien de taux de gu�rison �lev�s.

Dans son rapport, l�OMS constate n�anmoins que l��pid�mie continue de se
d�velopper au m�me rythme en Afrique subsaharienne, o� elle s�associe
�troitement au VIH/SIDA et � la pauvret�, et dans les nouveaux Etats
ind�pendants qui se sont cr��s apr�s la dissolution de l�Union des
R�publiques Socialistes Sovi�tiques, o� les probl�mes sociaux et la pauvret�
exacerbent le ph�nom�ne. Dans certains pays subsahariens connaissant une
forte pr�valence du VIH, les taux de tuberculose ont quadrupl� depuis le
milieu des ann�es 1980 et menacent de submerger des programmes bien �tablis.

� La tuberculose et le VIH sont devenues des �pid�mies �troitement
imbriqu�es, ce qui renforce leurs effets d�vastateurs dans les communaut�s
du monde entier, d�clare le Dr Peter Piot, Directeur ex�cutif du Programme
commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA). Le traitement efficace
de la tuberculose ne r�soudra pas la crise du SIDA, mais il permettra de
sauver des vies et, au bout du compte, de diminuer la charge du SIDA sur les
soci�t�s. �

L�OMS et le partenariat Halte � la tuberculose montrent, gr�ce aux projets
ProTEST � au Malawi, en Afrique du Sud et en Zambie, comment les agents de
sant� travaillant pour la tuberculose et le VIH peuvent collaborer
efficacement afin de renforcer le DOTS chez les personnes vivant avec le
VIH, de d�pister les cas de tuberculose plus rapidement et de fournir les
traitements pr�ventifs. Actuellement dans le monde, un nombre de plus en
plus grand de personnes vivant avec le VIH b�n�ficient de l�allongement de
leur vie gr�ce aux traitements antir�troviraux et une approche similaire
serait une excellente plate-forme pour l�application du DOTS.

Renverser les tendances pour les principales maladies transmissibles,
notamment le VIH/SIDA, le paludisme ou la tuberculose, fait partie des
objectifs de d�veloppement du mill�naire, adopt�s � l� unanimit� en 2000 par
tous les membres des Nations Unies. Les pays � forte charge de morbidit�
mettent des sommes et des comp�tences consid�rables pour vaincre la
tuberculose et obtiennent des r�sultats positifs et v�rifiables.
Parall�lement, les partenaires de Halte � la tuberculose, comme la Banque
mondiale, l�agence am�ricaine pour le d�veloppement international (USAID), l
�Agence canadienne de d�veloppement international, le D�partement du
D�veloppement international du Royaume-Uni, les gouvernements du Japon, des
Pays-Bas et d�autre encore coop�rent �troitement pour rep�rer et combler les
lacunes dans le financement du Plan mondial 2001-2005 pour enrayer la
tuberculose.

Exemple de succ�s dans le combat contre la tuberculose

Les exemples de succ�s au niveau des pays ces derni�res ann�es montrent le
travail des programmes de lutte antituberculeuse pour faire �chec � l�
�pid�mie :

En Inde, plus d�un million de patients ont �t� trait�s par le DOTS, depuis
le d�but de son extension fin 1998. Chaque mois, 50 000 nouveaux cas
commencent le traitement. Au d�but de 2002, on a estim� que le programme
avait permis de sauver 200 000 vies et d��conomiser plus de US $400 millions
en d�penses indirectes.

La Chine, qui vient en deuxi�me position dans la liste des pays � forte
charge de la tuberculose, a trait� 1,3 millions de malades contagieux ces
dix derni�res ann�es et a gu�ri 90 % d�entre eux. En cons�quence, les cas de
tuberculose �volutive ont baiss� de 35 % dans les r�gions appliquant le DOTS
depuis 1993, tandis que l�augmentation est rest�e modeste dans les zones non
couvertes. Les programmes d�extension du DOTS en Chine et en Inde ont re�u
une aide sous la forme de pr�ts de la Banque mondiale.

Deux pays � forte charge de morbidit�, le Viet Nam et le P�rou, ont d�j�
d�pass� les objectifs mondiaux de la lutte antituberculeuse fix�s pour 2005
en d�pistant 70 % des cas et en gu�rissant 85 % des cas d�pist�s. En
cons�quence, le P�rou a disparu de la liste des pays � forte charge de la
tuberculose en 2000 et le nombre des cas y diminue de 6 % chaque ann�e.

Les Philippines, le Myanmar et le Cambodge progressent rapidement et sont en
mesure d� atteindre les objectifs fix�s pour 2005.

* La strat�gie DOTS comporte 5 �l�ments : i) engagement durable des
autorit�s dans la lutte antituberculeuse ; ii) d�pistage des cas � l�aide
de l�examen microscopique des frottis d�expectoration pr�lev�s chez les
patients pr�sentant des sympt�mes et venant consulter les services de sant�
; iii) chimioth�rapie standardis�e de br�ve dur�e dans le cadre d�une prise
en charge correcte avec surveillance directe du traitement ; iv) syst�me
correct d�approvisionnement en m�dicaments ; v) syst�me standardis� d�
enregistrement et de notification des cas.

** Les pays � forte charge de la tuberculose sont par nombre d�croissant de
cas : l�Inde, la Chine, l�Indon�sie, le Bangladesh, le Nig�ria, le Pakistan,
l�Afrique du Sud, les Philippines, la F�d�ration russe, l�Ethiopie, le
Kenya, la R�publique d�mocratique du Congo, le Viet Nam, la Tanzanie, le
Br�sil, la Tha�lande, le Zimbabwe, le Cambodge, le Myanmar, l�Ouganda, l�
Afghanistan et le Mozambique.

Pour plus d'informations:

Ms Georgina Kenyon
T�l�phone: (+41 22) 791 3983
Email: kenyong@who.int

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