E-MED: le paludisme tue plus que le Sida (suite)
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je m'appelle Barthelemy Dieme et je suis un jeune
pharmacien Senegalais ayant participe de facon active
a la prise en charge therapeutique au niveau du PNLS
pendant 30 mois.je pense que la lecture qu'on peut
faire de cet article sur le paludisme est que c'est
une question tres actuelle au senegal et qui merite
l'attention des autorites,meme si cela ne doit pas se
faire au detriment de quelque autre maladie que ce
soit.je ne pense donc pas que cela merite une reaction
aussi energique que celle de GAELLE.il est aise a tout
specialiste du paludisme de trouver que la prise en
charge de ce fleau est delaissee par rapport au
sida.cela ne veut certainement pas dire qu'il sera
suivi dans cete voie, l'importance etant juste de
montrer que l'actualite est dominee par le palu.
de la a s'en prendre a la faiblesse de la prise en
charge du sida au Senegal,il ya un pas qu'il ne
faudrait franchir qu'avec beaucoup de resrve. en
effet,des professinnels Senegalais sont sollicites un
peu partout sur le plan
international(OMS,ONUSIDA...)comme au niveau de la
sous-region,comme experts ou conseillers notamment
lors de la mise en place de PNLS de certains pays.meme
si je suis tout a fait d'accord quant a revoir la
prevalence de la maladie au Senegal,les profesionnels
de sante au Senegal ont tres tot compris la
delicatesse de cette prise en charge,et ont prefere
avancer a leur rythme assurant d'abord une bonne
dynamique d'equipe permettant une gestion rigoureuse
de la distribution et de la dispensation des ARV tout
en ayant une bonne satisfaction sur le plan
clinique.dans les PED il s'agit avant tout de
s'assurer de la possibilite de gerer la distibution et
la dispensation de ces medicament difficils a
manies,ce que le Senegal a pu demontrer,avant de
passer a la generalisation de cette prise en charge a
travers l'ensemble du territoire,cette phase etant en
cours avec toutes les concertation utiles pour eviter
tout echec a consequences incalculables .il ne faut
pas perdre de vue que la medication en afrique est un
domaine tres delicat,compte tenu du marche parallele
de medicaments,de l'automedication en general,mais
aussi compte tenu des difficultes d'observance et des
phenomenes de resistance s'agissant des
ARV.l'accessibilite au traitement ARV est une chose,la
gestion d'un traitement efficace en est une autre et
le Senegal a jusque la pu atteindre ses objectifs.
assurer un traitement efficace a un patient est
beaucoup plus important que de traiter 1000 patients
et d'aboutir an 500 cas de resistance sans disposer
d'alternative therapeutique.
cette reflexion m'etonne donc de la part de quelqu'un
que j'ai rencontre au Senegal au niveau de la
pharmacie de Fann et qui a vu les conditions dans
lesquelles les gens travaillaient.
Barthelemy Dieme
bdiemesn@yahoo.fr
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