E-MED: Les antir�troviraux en Alg�rie
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[Mod�rateur: dans cet article il est dit que l' Alg�rie "dans le cadre du
projet du NEPAD, ... envisage de cr�er une usine de m�dicaments en accord
entre le trust pharmaceutique et les pays africains" pour les ARV. Quelqu'un
a des infos sur ce projet? CB]
Depuis l'apparition du 1er cas de sida en 1985, 561 sid�ens et 1 317
s�ropositifs en Alg�rie
La Tribune (Algiers)
2 D�cembre 2002
Publi� sur le web le 2 D�cembre 2002
Amel Bouakba
En l'absence d'un rem�de �miracle� contre le sida -on compte actuellement 42
millions de personnes contamin�es dans le monde, avec 5 millions de nouveaux
cas enregistr�s cette ann�e- la pr�vention demeure le seul moyen de lutter
contre cette maladie du si�cle. Donc �mieux vaut pr�venir que mourir�, ne
cessent de r�p�ter les sp�cialistes.
Le sida continue de faire des ravages dans notre pays, m�me si les chiffres
officiels r�cemment communiqu�s par le minist�re de la Sant� ne sont pas
alarmants. En effet, on enregistre depuis l'apparition du 1er cas de sida en
Alg�rie en 1985, 1 317 cas de s�ropositifs VIH et 561 sid�ens (stade final
de la maladie). Ces chiffres ont �t� rendus publics hier lors d'une
rencontre organis�e par la Fondation nationale pour la promotion de la sant�
et le d�veloppement de la recherche (FOREM) au Centre culturel fran�ais �
l'occasion de la Journ�e mondiale du sida, qui co�ncide avec le 1er
d�cembre. De nombreux sp�cialistes ont anim� cette conf�rence-d�bat,
notamment le professeur Khiati, les docteurs Orif et Sahraoui ainsi que le
professeur Bouhamed de l'h�pital El Kettar et le docteur Mekki du centre de
transfusion de Lyon.
Selon ce dernier, les chiffres officiels ne traduisent pas la r�alit� car la
majorit� des malades atteints du virus ne s'aper�oivent de la maladie qu'au
stade final. Ce constat n'est pas sp�cifique � l'Alg�rie puisque m�me en
Europe, il est constat� que 52% des malades ne se rendent comptent qu'ils
ont le virus qu'� une phase tardive de l'�volution de la maladie. Il faut
savoir que le sida touche g�n�ralement des sujets jeunes, entre 21 � 41 ans.
Les modes de contamination sont les voies sexuelles, les voies sanguines ou
encore les voies materno-foetales -une m�re infect�e peut contaminer son
enfant pendant la grossesse, durant l'accouchement ou pendant l'allaitement.
On l'a compris, il n'y a donc pas de vaccin contre le sida. Seul traitement
actuellement disponible : la trith�rapie, qui permet de ralentir la
multiplication du virus, donc l'�volution de la maladie, non de
l'�radiquer.En Alg�rie, la trith�rapie a �t� introduite en mars 1998 mais
elle n'est � vrai dire, pr�cise le professeur Khiati, pas disponible dans
tous les centres de prise en charge du sid�en, � savoir El Kettar, Oran,
Constantine et S�tif. Il reste que la prise en charge th�rapeutique reste
tr�s co�teuse : 800 000 DA par malade et par an. La solution r�side, aux
yeux du professeur Khiati, dans le cadre du projet du NEPAD, qui,
ajoute-t-il, envisage de cr�er une usine de m�dicaments en accord entre le
trust pharmaceutique et les pays africains.La FOREM mise essentiellement sur
la pr�vention.
Parmi ses projets, la cr�ation d'un centre de documentation sur le sida, un
projet toujours en attente en l'absence d'un local ad�quat. La fondation a
�galement initi� une campagne de sensibilisation pour lutter contre ce fl�au
plan�taire. Ainsi, de nombreux lyc�ens, munis du traditionnel ruban rouge,
symbole de la lutte contre le sida, ont �t� mobilis�s et r�partis � travers
les h�tels et les a�roports pour sensibiliser.
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