E-MED: Les labos sont divis�es au sujet du proc�s de Pr�toria
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Les soci�t�s sont divis�es au sujet d'un arrangement du proc�s des
m�dicaments bon march�
Les grandes compagnies rompent les rangs dans l'offre pour atteindre un
r�glement sud-africain
Dossier sp�cial: SIDA
Chris McGreal
Mercredi 18 avril 2001
The Guardian
Ce sont divis�es que les grandes compagnies pharmaceutiques du monde ont
�merg�es d'une derni�re nuit de discussion sur l'opportunit� de poursuivre
aujourd'hui le proc�s sur les droits de brevet contre le gouvernement
sud-africain, lequel proc�s s'est transform� en un d�sastre international
sur le plan des relations publiques [pour les entreprises].
Trois des plus grandes soci�t�s pharmaceutiques du monde - GlaxoSmithKline
de Grande-Bretagne, Merck et Bristol-Myers Squibb aux USA - ont rompu les
rangs avec 36 autres compagnies qui participent � la tentative d'invalider
une loi sud-africaine qui permet au gouvernement d'importer des drogues
g�n�riques et autres meilleur march� pour traiter des urgences de sant� ou
lorsque les m�decines brevet�es sont trop chers.
La nuit pass�e les soci�t�s �taient en pourparlers avec le gouvernement
sud-africain pour rechercher un r�glement avant que l'audition de la cour
supr�me de Pretoria reprenne aujourd'hui apr�s un ajournement de six
semaines.
En fin de semaine, Nelson Mandela a adh�r� � la large condamnation
internationale de ce proc�s des soci�t�s pharmaceutiques en le d�non�ant
comme une "erreur brute".
"Ils exploitent la situation dans le monde en voie de d�veloppement, parce
qu'ils pratiquent des prix exorbitants," a-t-il dit. "Cela est compl�tement
mauvais et doit �tre condamn�."
Mais M. Mandela a �galement dit que le cas pourrait �tre arrang� par la
n�gociation et a dit que le gouvernement sud-africain doit "prendre la
responsabilit� de ne pas avoir fait suffisamment de travail".
Des sources proches de l'affaire [juridique] ont indiqu� que les compagnies
pharmaceutiques dissidentes d�sirent vivement se retirer du proc�s mais ne
pouvaient distinguer une voie de sortie sans avoir � faire des concessions,
dont elles craignent qu'elles pourraient influencer d'autres pays qui
suivront l'exemple de l'Afrique du sud.
Les soci�t�s sont pariticuli�rement inqui�tes qu'un pr�c�dent l�gal
pourrait �tre �tabli, permettant � des gouvernements de d�clarer au cas par
cas certains m�dicaments comme �tant trop chers et d'ainsi ignorer des
brevets dans le monde entier.
Si un accord peut �tre conclu entre l'Afrique du Sud et les trois
constructeurs de drogues, il exercerait une �norme pression sur les autres
soci�t�s de se retirer du proc�s et de prouver une victoire morale et
l�gale importante pour des militants pour un acc�s plus large aux
m�dicament d'anti-SIDA.
Mais l'association des fabricants pharmaceutiques (PMA), au nom duquel le
d�fi l�gal a �t� class�, a indiqu� qu'elle continuerait l'action m�me si
seulement une poign�e de compagnies pharmaceutiques voulaient faire ainsi.
Aucune des parties n'�tait dispos�e � discuter les entretiens publiquement,
mais une source industrielle a indiqu� que Merck en particulier avait �t�
profond�ment g�n� au sujet de l'action judiciaire pendant un certain temps
et recherchait instamment une sortie. Le mois dernier, alors que la
critique internationale de ce proc�s contre l'Afrique du Sud montait, la
compagnie a dit qu'elle vendrait deux drogues d'anti-SIDA dans le monde en
voie de d�veloppement sans b�n�fice.
GlaxoSmithKline s'est distanc� en utilisant sa filiale sud-africaine comme
repr�sentant dans le proc�s et a �galement offert au monde en voie de
d�veloppement des m�dicaments, qui sauve la vie, meilleur march�.
Bristol-Myers Squib a indiqu� qu'il ne s'opposerait pas � la production
g�n�rique de ses drogues en Afrique, et a offert de vendre ses
anti-retroviraux pour US$1 pi�ce.
La nuit pass�e, la t�te de la PMA, Mirryena Deeb, a dit qu'elle ne pourrait
pas s'entretenir sur ce cas l�gal. Le gouvernement sud-africain est divis�
sur la question. Tandis que Thabo Mbeki et certains de ses ministres ont
d�peint ce point du droit comme une croisade l�gale men�e par le monde en
voie de d�veloppement contre l'exploitation des multinationales, il y a eu
de souci au sein de la gestion que cela d�couragera les investisseurs
�trangers.
Mais un porte-parole du service de sant�, Jo-Anne Collinge, a dit que le
gouvernement n'abandonnerait pas sa r�clamation centrale du droit �
l'importation de m�dicaments g�n�riques et autres meilleur march� pour
traiter des urgences de sant� ou lorsque les prix sont d�finis comme �tant
inaborbables. "Quelque soit le r�sultat, nous nous attendons � �tre en
mesure de mettre en application cette l�gislation," a-t-elle dit.
Guardian Unlimited (c)Guardian Newspapers Limited 2001
Source: http://www.guardian.co.uk/aids/story/0,7369,474484,00.html
[Traduction approximative: C. Labadie
CLabadie@t-online.de]
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