[e-med] L'importation impossible de médicament essentiel

[Traduction d'un mesage diffusé sur e-drug, 23 avril 2006]

L'importation interdite de médicament essentiel

Chers E-druggers,

Les pays en développement veulent parfois protéger leurs industries nationale et interdisent l'importation de certains médicaments essentiels. Au Ghana, l'importation de 14 médicaments est interdites. Vous trouverez ci-dessous l'exemple du Nigeria.

Questions :
Qu'en est-il des prix des médicaments essentiels dont l'importation n'est pas possible au Ghana et au Nigeria ?
Des restrictions à l'importations doivent-elles être appliquées afin de protéger les productions locales ?
Quel est le juste équilibre entre protection de la production locale et disponiblité/accessibilité des médicametns essentiels ?
Y-a-t-il d'autres méthodes que les interdictions d'importation pour protéger les productions locales ?

La discussion est ouverte !

Best regards,

Wilbert Bannenberg,
modérateur E-drug

L'exemple du Nigeria :

http://www.nafdacnigeria.org/bannedsubstances.html

Les produits interdit d'importation par le gouvernement fédéral du Nigeria et qui ne peuvent être ni enregistré ni l'enregistrement renouvellé.

Paracetamol tablets and syrups
Cotrimoxazole tablets and syrups
Metronidazole tablets and syrups
Chloroquine tablets and syrups

Haematinic formulations:
Ferrous sulphate and ferrous gluconate tablets Folic acid Vitamin B Complex tablets [except modified release formulations] Multivitamin tablets, capsules and syrups [except special formulations] Aspirin tablets [except modified formulations and soluble asprin Magnesium trisilicate tablets and suspensions Piperazine tablets and syrups Levamisole tablets and syrups Clotrimazole cream Ampicillin/Cloxacillin combination capsules Ointments - Penicillin / gentamycin Pyrantel pamoate tablets and syrups Intravenous fluids (Dextose, Normal Saline etc) Disinfectants and Germicides

est ce que ces interdictions sont tolérées par OMC?

Dr Jean Loup REY
Quartier Le Barry
F. 04180 Villeneuve

(33) 04 92 78 54 60
(33) O6 16 53 83 30

jean-loup.rey@wanadoo.fr

A mon humble avis il serait mieux de proceder par l'exoneration les entrees des matieres premieres pour favoriser la production locale que d'interdire l'importation des produits finis.
  
Gabriel Bukasa
g_bukasa@yahoo.com

Bonjour,

Je ne pense pas que l'interdiction d'importer des
produits specifiques soit une stratétegie de promotion
de l'industrie locale. En effet une industrie locale
devra etre aussi capable de produire des médicaments
essentiels en quantités suffisantes pour qu'ils soient
accessibles financièrement. Malheureusement nos
industries africaines sont souvent petites, manquent
d'appui suffisant ni des gouvernement ni des bailleurs
etranger, ce qui fait que leur cout de production et
fonctionnement est elevé et s'implique sur les
médicaments produits. Les importateurs en profitent
pour larguer les produits de tout bord.
Mais si
certains produits de certains fabricant sont moins
serieux à repetition, on doit les interdire.
Bref, la decision d'interdire certains importés en vu
de proteger l'industrie locale doit aller de pair
avec l'assurance que cette industrie est deja
viable. Si non, autant faire d'abord des concertations
des recherches de fonds pour financer l'industrie
locale et après supprimer l'importation des produits
qu'on peut produire suffisament. Mais attention un
certain lobbing étranger fait toujours tout pour que
la production locale des pays en developpement ne soit
pas viable. Ceci est à decrier

Merci

Phn François M.R.TSHITENGE
Inspecteur du Nord Kivu/CONGO RDC
fmrtshimal@yahoo.fr

On peut bien accepter que l'importation de medicaments essentiels soit interdite dans certains pays en developpement lorsque leur qualite est prouvee douteuse. cela suscite l'inquietude et la crainte lorsque cette interdiction prend la forme d'un protectionnisime a l'etat pur ayant pour but de proteger la production locale en medicaments essentiels. A mon avis la protection de l'industrie locale de production des medicaments essentiels doit se faire a l'aide de moyens concurrenciels loyaux internationalement acceptes mettant l'accent sur la qualite requise des medicaments essentiels.
  Le commerce reste une activite reglementee par des lois internationales qui prevoient des sanctions a l'encontre de ceux qui, du reste ,appliquent le protectionnisme avec interdiction et restriction a l'importation.
   
  Elite MUSENGE
   
  E-mail: musengeelite@yahoo.fr
             00243 997440 638

Concernant l'importation impossible de médicaments essentiels dans
   certains de nos pays, il faudrait partir d'objectifs tres clairs
   favorisant le developpement de la production locale ou sous-régionale
   (qui pourra faire face aux protectionnisme des brevets et leurs impact
   sur l'accessibilité des MEG) et les impératifs de santé publique
   exigeant des médicaments de qualité pouvant être à la portée de la
   poche de nos populations tres pauvres.

   Ainsi s'il est prouvée que la matière prémière repond aux standards
   internationaux en terme de qualité, que le site de fabrication repond
   aux normes de BPF et qu'il est audité régulièrement par des
   organisations techniquement capables de mener ce genre d'investigation
   et que les produits finaux sont conformes en terme de contrôle de
   qualité en plus de ressources humaines de valeur, il est clair que les
   autorités nationales et même sous-régionales doivent favoriser ces
   industries en leur octroyant l'exclusivité de leurs achats en MEG mais
   aussi les centrales d'achats et autres organisations oeucuméniques
   d'achats qui sont tenues de faire des appels d'offre se doivent de
   favoriser ces industries en les bonifiant ( 15%) lors des évaluations
   financiéres par rapport aux autres produits.

   De toutes les façons et face aux histoires de brevets, nos pays
   doivent avoir une vision claire de l'avenir de l'industrie
   pharmaceutique parce que les indiens et autres regardent avant tout
   leurs intérêts et on ne peut compter sur eux indéfiniment.

   La volonté existe, les ressources humaines existent, il suffit juste
   de trouver le cadre et la méthode et avancer.

   Dah Ould El hadj Sidi
   Pharmacien, DGA Camec Mauritanie
   dhajs@hotmail.com