E-MED: L'ONU confiante que la conf�rence sur le sida fera la diff�rence
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L'ONU confiante que la conf�rence sur le sida fera la diff�rence
NEW YORK (Nations Unies), 20 juin (AFP) - 16h04
L'Assembl�e g�n�rale des Nations Unies tiendra la semaine prochaine une
session sp�ciale sur le sida qui, selon l'ONU, devrait "se traduire par une
r�elle diff�rence" pour les vies des 36 millions de personnes infect�es par
le virus.
"Il y a six mois tout le monde �tait conscient de l'existence d'une crise du
sida, mais ce n'�tait rien, en comparaison de la mobilisation
internationale que nous constatons aujourd'hui", a d�clar� mercredi la
secr�taire g�n�rale adjointe des Nations Unies, Louise Frechette.
"En Afrique, de plus en plus de dirigeants sont ouvertement engag�s dans la
lutte contre le sida (et) les chances que cette session sp�ciale ait un
impact sur la vie r�elle sont �lev�es", a-t-elle ajout�.
Aux derni�res nouvelles, 24 chefs d'Etat et de gouvernement doivent
participer � la session sp�ciale, la premi�re consacr�e � une question de
sant�.
Tous - � l'exception de deux dirigeants - viennent d'Afrique, continent le
plus touch� par l'�pid�mie, ou des Cara�bes, o� se trouvent 9 des 12 pays
les plus touch�s des Am�riques.
Six vice-pr�sidents doivent �galement s'exprimer pendant ces sessions
pl�ni�res et la plupart des 149 autres pays pr�sents enverront leur ministre
de la Sant�.
Ces dirigeants participeront � quatre tables-rondes, en marge de la session,
sur la pr�vention et les traitements, le sida et les droits de l'homme,
l'impact socio-�conomique de l'�pid�mie, le financement et la coop�ration
internationaux.
Des �changes passionn�s sur les droits des homosexuels, des prostitu�es, des
drogu�s et des prisonniers s�ropositifs sont attendus.
Des d�saccords entre certains Etats musulmans et d'autres pays ont par
ailleurs emp�ch� une conf�rence pr�paratoire d'achever son travail, le mois
dernier sur une d�claration � adopter par la session sp�ciale.
"Les questions qui restent � traiter sont tr�s sensibles", a d�clar� Mme
Frechette.
"J'ai le sentiment, de par mes conversations avec les d�l�gations, que les
Etats membres souhaitent vivement parvenir � un compromis et ils devront
trouver des mots qui m�nagent les sensibilit�s culturelles", a-t-elle
ajout�.
En outre, a temp�r� la secr�taire g�n�rale adjointe, si cette d�claration
finale exprimera bien "la voie politique � suivre pour l'ONU et les Etats
membres", un r�sultat plus important de la session devra �tre d'"�lever
l'ampleur de cette question au niveau international".
Quelque 350 organisations non-gouvernementales ont par ailleurs �t�
accr�dit�es et certaines seront autoris�es � participer aux tables-rondes.
Les ONG ont programm� de "nombreux �v�nements" en collaboration avec les
militants qui luttent pour cette cause, des entreprises et des fondations, a
pr�cis� Mme Frechette.
Les nouvelles normes de l'Organisation internationale du travail (OIT) en
mati�re de sida au travail seront ainsi formellement pr�sent�es pendant la
session.
"Des tables-rondes sur le sida et les femmes, les orphelins du sida, et les
gens atteints de sida", une maladie qui a d�j� tu� presque 22 millions de
personnes, seront �galement organis�es.
La campagne de lutte contre le sida "devra �tre maintenue pour une tr�s
longue p�riode", a ajout� la secr�taire g�n�rale adjointe.
La cr�ation d'un fonds international finan�ant la lutte contre la maladie
fera partie des sujets les plus importants abord�s.
Les Etats-Unis se sont engag�s � y verser 200 millions de dollars, la France
127 millions et la fondation de Bill et Melinda Gates 100 millions.
"C'est un bon d�part pour un fonds qui n'a pas d'existence propre et qui est
encore en voie de d�finition", a-t-elle estim�.
Selon Mme Frechette un consensus �merge pour que ce fonds puisse recevoir
des contributions publiques et priv�es et soit g�r� par la Banque mondiale,
qui n'aurait toutefois pas de pouvoir politique dans l'institution.
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