[e-med] ONU: Session extraordinaire de lA. G. consacr�e au VIH/sida

E-MED: ONU: Session extraordinaire de l�A. G. consacr�e au VIH/sida
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Assembl�e G�n�rale de l'ONU
Cinquante-cinqui�me session
Point 179 de l�ordre du jour
Examen du probl�me du virus de l�immunod�ficience humaine
et du syndrome d�immunod�ficience acquise sous tous ses aspects
16 f�vrier 2001

Session extraordinaire de l�Assembl�e g�n�rale consacr�e au VIH/sida

R�sum� du rapport du Secr�taire g�n�ral

  Durant ses deux d�cennies d�existence, l��pid�mie de sida n�a cess� de se
propager sur tous les continents, frappant certaines r�gions plus durement
que d�autres mais n��pargnant aucun pays. Elle constitue aujourd�hui une
v�ritable urgence, de port�e mondiale.

  Le fait que le monde est finalement conscient de l�ampleur de la crise
ressort clairement de la D�claration du Mill�naire (r�solution 55/2 de l�
Assembl�e g�n�rale) adopt�e lors du Sommet du Mill�naire tenu en septembre
2000. Dans la D�claration, les dirigeants du monde entier se sont engag�s �
arr�ter la propagation du VIH/sida d�ici � 2015 et � commencer � inverser la
tendance actuelle, � apporter une assistance sp�ciale aux orphelins du
VIH/sida et � aider l�Afrique � se doter des capacit�s voulues pour freiner
la propagation de la pand�mie de VIH/sida et d�autres maladies infectieuses.
La d�cision prise par l�Assembl�e g�n�rale de convoquer d�urgence une
session extraordinaire pour examiner le probl�me du VIH/sida et y faire face
a rapidement suivi le Sommet du Mill�naire et constitue la premi�re �tape de
la concr�tisation des engagements exprim�s dans la D�claration.

  Le pr�sent rapport examine l��volution de l��pid�mie et ses diverses
incidences � d�mographiques, sociales, �conomiques et du point de vue de la
s�curit� des peuples et des nations. Il aborde l��pid�mie sous tous les
angles, car s�il est vrai qu�un probl�me de port�e mondiale requiert une
r�ponse au niveau mondial, la mobilisation des populations et des
communaut�s n�en demeure pas moins essentielle. En effet, c�est au sein des
m�nages et des communaut�s, avec le concours des groupements de la soci�t�
civile, que le dialogue au sujet des normes, des valeurs et des
interrogations li�es aux diff�rences entre les sexes, ainsi qu�� la sant� et
� la sexualit�, est le plus ouvert. Or ce dialogue peut avoir une incidence
r�elle sur la capacit� des populations � r�duire leur vuln�rabilit� face � l
�infection.

  Le rapport dresse en outre le bilan de l�exp�rience acquise depuis le d�but
de l��pid�mie, notamment les succ�s remport�s : il est possible d�emp�cher
que l��pid�mie ne prenne des proportions encore plus importantes; la
capacit� d�action et la d�termination se sont accrues; les d�marches
intersectorielles se multiplient; la pr�vention fonctionne. Mais une
intensification des efforts est n�cessaire pour rendre possible un acc�s
g�n�ralis�, � un co�t abordable, aux soins et au traitement; pour que les
interventions soient fructueuses, les communaut�s doivent �tre directement
impliqu�es; il est essentiel de rendre les jeunes et les femmes autonomes;
les personnes porteuses du virus ou malades du sida doivent �tre au coeur de
toute intervention. Enfin, l��pid�mie doit �tre combattue sur plusieurs
fronts : il importe de sensibiliser les populations aux risques associ�s �
tels ou tels comportements ou situations, mais aussi � leur vuln�rabilit�
face aux risques de contamination et � l�incidence du VIH/sida sur la vie
des individus et des communaut�s.

  Le rapport �value les mesures prises en r�ponse � l��pid�mie � l�aune de
trois facteurs d�terminants : l�esprit d�initiative, la coordination et l�
ad�quation des ressources engag�es. L�esprit d�initiative � tant � l��chelle
mondiale qu�au niveau local � est la meilleure arme contre l��pid�mie.

  L�un des plus importants d�fis � cet �gard consiste � obtenir que le
pouvoir et l�autorit� de l��tat s�exercent pleinement dans le cadre de la
lutte contre l��pid�mie : pour ce faire, il faut mobiliser tous les secteurs
et tous les niveaux du gouvernement, mettre en oeuvre les interventions de
fa�on d�centralis�e, nouer des partenariats solides avec les acteurs non
gouvernementaux, obtenir qu�une part ad�quate des budgets nationaux soit
allou�e � ces interventions et qu�elle soit r�partie de fa�on appropri�e
entre les divers secteurs concern�s et parvienne jusque dans les districts
et les municipalit�s.

  Le deuxi�me facteur essentiel au succ�s de la lutte contre le VIH/sida,
tant au niveau national que sur le plan mondial, est l�am�lioration de la
coordination entre tous les secteurs de la planification sociale et
�conomique, c�est-�-dire entre gouvernements, entre partenaires
gouvernementaux et non gouvernementaux, mais aussi entre repr�sentants de la
soci�t� civile aux plans national et international. Au moment o� les
ressources et le nombre d�acteurs intervenant dans le domaine de la lutte
contre le VIH/sida sont en augmentation, il devient encore plus important de
coordonner les efforts. Du fait qu�elle encourage l�adoption d�initiatives
et la r�solution de probl�mes de mani�re collective � deux exigences
cruciales compte tenu du caract�re intersectoriel de la lutte contre le
VIH/sida �, la coordination contribue � faire en sorte que l��nergie et les
ressources mises en oeuvre le soient au service d�objectifs sp�cifiques, ce
qui permet d��viter les doubles emplois et d�am�liorer le rapport
co�t-efficacit�. Elle conf�re donc aux actions entreprises une port�e bien
sup�rieure � celle de solutions fragmentaires. Les interventions doivent
�tre synergiques et syst�matiques, � la mesure de l��pid�mie.

  Le troisi�me facteur essentiel est la mobilisation de ressources
appropri�es. � l��chelle mondiale, les ressources financi�res allou�es � la
lutte contre le VIH/sida, en particulier dans les r�gions les plus
affect�es, sont tr�s insuffisantes compte tenu de l�ampleur de l��pid�mie.
Par exemple, la mise en oeuvre de programmes de pr�vention et de soins de
base sur le seul continent africain n�cessiterait au moins 3 milliards de
dollars par an, th�rapie antir�trovirale exclue. Pourtant, en d�pit des
signes d�intensification de la volont� et de l�engagement politiques, seule
une part infime de cette somme est engag�e � ce titre.

  Tous ces d�fis sont d�crits dans un document de s�ance qui sera publi� en
compl�ment au pr�sent rapport.

  Dans de nombreuses r�gions du monde, des succ�s notables ont �t�
enregistr�s dans le cadre de la lutte contre l��pid�mie. Dans bien des
communaut�s, et parfois � l��chelle de pays entiers, la diminution des taux
de contamination, notamment parmi les jeunes, prouve que les strat�gies de
pr�vention fonctionnent. Dans les pays industrialis�s et dans certains pays
en d�veloppement, le d�clin du taux de mortalit� due au sida donne �galement
la preuve de l�efficacit� du traitement et des soins dont b�n�ficient depuis
peu les victimes de la maladie.

  Pour relever les d�fis pos�s par le VIH/sida, il faudra recourir � une
combinaison de d�marches : faire preuve d�un esprit d�initiative renforc�,
att�nuer les incidences sociales et �conomiques de l��pid�mie, r�duire la
vuln�rabilit� face � la contamination, intensifier les mesures de
pr�vention, d�velopper les soins et l�appui aux victimes, fournir des
services collectifs � l��chelle internationale et accro�tre les ressources
engag�es.

  Le VIH/sida constitue aujourd�hui la menace la plus redoutable pour le
d�veloppement. L�Assembl�e g�n�rale s�est montr�e consciente de cette
situation en convoquant une session extraordinaire consacr�e au VIH/sida qui
aura pour but d�obtenir de la communaut� internationale qu�elle s�engage �
intensifier et � mieux coordonner les efforts consentis aux niveaux mondial
et national.

Rapport complet et en fran�ais :
http://www.unaids.org/whatsnew/others/un_special/index.html

[Mod�rateur: on direait que �� bouge de leur c�t� aussi! des actes! CB]

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