L'ONUSIDA salue la baisse du prix des antirétroviraux alternatifs
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19805&Cr=sida&Cr1=médicaments
Un agent de santé conseille des femmes sur les traitements du VIH/sida
7 août 2009 Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida
(ONUSIDA) a salué jeudi deux accords distincts de réduction des prix entre
la Fondation Clinton et les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Matrix afin
d'améliorer l'accès aux médicaments contre le sida et la tuberculose pour
les personnes nécessitant un traitement dit « de seconde intention ».
Ces médicaments s'imposent lorsque les personnes vivant avec le VIH ne
répondent pas aux schémas thérapeutiques standards. A la fin de 2008, on
estime que 5% des individus sous traitement antirétroviral nécessitaient
des médicaments de seconde intention. On s'attend à ce que la demande de
ces médicaments s'accroisse au cours des années à venir, indique un
communiqué de l'agence.
« La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention
sauvera des vies, » a déclaré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel
Sidibé. « Ces accords aideront à améliorer la pérennité des programmes
nationaux de traitement sur le long terme. »
L'accord conclu avec Matrix sur la mise à disposition de trois médicaments
de seconde intention en un conditionnement unique permettra de les
dispenser plus facilement et aidera à améliorer l'observance du
traitement.
La tuberculose reste l'une des principales causes des décès liés au sida.
L'accord avec Pfizer permet aux gens de demander un traitement contre la
tuberculose sans interrompre leur traitement de seconde intention. « Les
personnes vivant avec le VIH ne devraient pas avoir à choisir entre un
traitement contre la tuberculose et un traitement contre le sida, » a
ajouté M. Sidibé. « Nous devons éviter que les personnes vivant avec le
VIH ne meurent de la tuberculose. »
On estime que 33 millions de personnes vivent avec le VIH. Environ 4
millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral.
L'ONUSIDA, ainsi que ses coparrainants, l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), aident
les pays à atteindre leurs objectifs liés à l'accès universel au
traitement.
Vendredi, l'ONUSIDA, l'OMS et la Banque mondiale (BM) ont annoncé la mise
en place de systèmes de surveillance des effets de la crise économique sur
la réponse au sida.
De récentes études montrent que de nombreux pays, notamment d'Afrique
sub-saharienne, sont en train de manquer cruellement de stocks de
médicaments antirétroviraux.