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Message-Id: M�decine Congr�s sur le sida: l'acc�s aux traitements, enjeu phare
pour les chercheurs
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E-MED:Sant� - M�decine Congr�s sur le sida: l'acc�s aux traitements, enjeu phare
pour les chercheurs
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PARIS, 13 juil (AFP) - 20h00 - La IIe Conf�rence de la soci�t�
internationale du sida (IAS) s'est ouverte, dimanche � Paris, sur un appel
pour l'acc�s aux traitements en faveur de toutes les personnes atteintes par
le virus du sida, dont l'immense majorit� vit dans les pays en voie de
d�veloppement, et pour l'essentiel en Afrique. La plus importante conf�rence
scientifique consacr�e cette ann�e au sida, a ainsi d�nonc� le scandale des
in�galit�s dans le domaine th�rapeutique qui s�pare le Nord et le Sud.
"L'acc�s aux traitements dans les pays du Sud est non seulement un imp�ratif
moral, mais aussi un bon choix �conomique", a point� le professeur Jean-Paul
Moatti, �conomiste de la sant� (France).
"Le Br�sil est le premier pays en d�veloppement � avoir mis en place un
programme d'acc�s gratuit aux m�dicaments sauveurs de vies", a rappel�
l'ancien pr�sident du Br�sil, Fernando Enrique Cardoso.
Le Br�sil a mis en place, d�s 1996 et avec un succ�s remarquable, un
programme de distribution gratuit de traitements antir�troviraux (ARV,
contre le virus du sida qui appartient � la famille des r�trovirus),
inaccessibles � la majorit� des malades dans le monde en raison de leur
co�t.
Les �tudes d�montrent que l'acc�s aux soins favorise la pr�vention, ce que
confirment les �tudes �conomiques d�voil�es � l'occasion de ce grand forum
scientifique et m�dical r�unissant jusqu'� mercredi plus de 5.000 m�decins
et chercheurs venus de 120 pays.
L'importance de ces questions de financement devrait d'ailleurs �tre
rappel�e par le pr�sident Jacques Chirac et le pr�sident de la Commission
europ�enne, Romano Prodi,lors de leurs interventions de cl�ture, mercredi.
Lundi, l'ancien pr�sident sud-africain Nelson Mandela devrait interpeller
les politiques sur l'urgence � "traiter tous les malades", selon Joep Lange,
pr�sident de l'IAS.
90.000 d�c�s �vit�s
Depuis son �mergence il y a vingt ans, le virus a infect� plus de 60
millions de personnes dans le monde, en tuant plus d'un tiers.
L'�tude de l'�quipe de Paulo Teixeira, � Brasilia, montre qu'entre 1997 et
2001,l'acc�s gratuit aux traitements ARV au Br�sil (172 millions
d'habitants) de pr�s de 125.000 patients a permis d'�conomiser � court terme
plus de 2 milliards de dollars, dont plus de 1,1 milliard pour les
hospitalisations �vit�es. Chiffre � mettre en regard de la somme investie:
1,8 milliard de dollars.
Selon les chercheurs br�siliens, entre 1996 et aujourd'hui, la survie des
personnes atteintes est pass�e en moyenne de 6 mois � 5 ans (90.000 d�c�s
�vit�s entre 1996 et 2001).
Autre exemple du bon rapport "co�t-efficacit�" de l'acc�s aux traitements,
l'�tude conduite par Serge-Paul Eholi� (h�pital de Treichville, Abidjan)
dans une entreprise priv�e en C�te d'Ivoire, la CIE (Compagnie ivoirienne
d'�lectricit�) o� le sida repr�sentait auparavant la principale cause de
d�c�s.
L'observation sur deux ann�es de l'impact des ARV dans l'entreprise montre
"une augmentation des d�pistages volontaires, une r�duction de pr�s de 60%
de lamortalit�, de 78% des nouveaux cas de sida, de 81% des hospitalisations
li�es �l'infection et de 94% de l'absent�isme".
"En deux ans, une �conomie de 558.000 dollars a �t� r�alis�e, le co�t de
l'absent�isme r�duit de 287.000 dollars, ceux des soins de sant� de
294.000", selon les auteurs.
Le tout pour 217.000 dollars investis.
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