[e-med] M�decine Sida: Mandela plaide pour les pays priv�s de traitement

E-MED:M�decine Sida: Mandela plaide pour les pays priv�s de traitement
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Sant� - M�decine Sida: Mandela plaide pour les pays priv�s de traitement
PARIS, 14 juil (AFP) - 18h32 - L'�motion �tait perceptible, lundi � Paris,
quand l'ancien pr�sident sud-africain Nelson Mandela est venu rappeler � la
conf�rence internationale sur le sida le d�sespoir des pays en d�veloppement
toujours priv�s d'acc�s aux traitements.

"Nous avons affaire � la plus grande crise sanitaire de l'histoire de
l'humanit�", a soulign� Nelson Mandela.

Toujours aussi charismatique, l'ancien pr�sident, 85 ans, a critiqu� le fait
que les traitements anti-viraux restent financi�rement inaccessibles aux
d�sh�rit�s.

Une "r�alit� choquante" et une "injustice" que l'on ne peut pas faire
semblant d'ignorer, a-t-il soulign� � la 2e conf�rence scientifique de l'IAS
(Soci�t� internationale du sida), qui r�unit plus de 5.000 m�decins et
chercheurs jusqu'� mercredi.

"Nous, le peuple Africain, suivrons avec grand int�r�t" l'application des
engagements pris par le pr�sident am�ricain George W. Bush, qui s'est engag�
� consacrer 15 milliards de dollars sur cinq ans pour combattre le sida en
Afrique et dans les Cara�bes.

"Compte tenu de la taille de sa population et de son �conomie, la
contribution de l'Europe devrait au moins atteindre sinon d�passer celle des
Etats-Unis", a souhait� M. Mandela.

Alors qu'il venait de terminer son discours, des manifestants sont
intervenus pour un meilleur financement des traitements contre le sida dans
les pays pauvres.

Des pancartes et banderoles d�non�aient "les mensonges des donateurs" et
r�clamaient "un traitement pour les six millions (de sid�ens), o� sont les
10 milliards?", r�f�rence aux 10 milliards de dollars par an dont on aurait
besoin pour lutter efficacement contre la pand�mie.

"Moment critique" Nelson Mandela, rest� � la tribune, a souri, puis applaudi
en lisant le texte des banderoles, repris en choeur par la salle.

L'une des manifestantes, Gaelle Krikorian, de l'organisation de d�fense des
malades du sida Act-Up, est mont�e � la tribune pour lui parler. "Je lui ai
dit que nous �tions � un moment critique. Nous avons besoin de son soutien
et de son aide", a-t-elle dit � l'AFP.

Les chercheurs ont aussi rappel� que la bataille n'est pas gagn�e dans les
pays d�velopp�s.

"Nous en savons probablement plus maintenant sur la pathog�n�se du VIH que
sur celle d'aucune autre maladie virale", a soulign� le professeur am�ricain
Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious
Diseases. "Mais cette connaissance comporte encore des lacunes et il reste
encore beaucoup plus � apprendre dans la d�cennie � venir", a-t-il expliqu�.
"Il a une extraordinaire capacit� � muter".

Le virus, qui r�ussit ainsi � contourner les d�fenses immunitaires de
l'organisme, trouve �galement des parades aux traitements et constitue un
casse-t�te pour la mise au point d'un vaccin pr�ventif.

  Les "r�sistances" du virus, qui finissent par rendre inop�rantes les
traitements, sont une des grandes pr�occupation des cliniciens. D'o� le
besoin de trouver de nouvelles cibles pour l'attaquer.

Une s�rie de nouvelles mol�cules visent � emp�cher l'entr�e du virus dans
les cellules. Parmi ces "inhibiteurs d'entr�e", on trouve des inhibiteurs du
CCR5 (un r�cepteur qui se trouve � la surface des cellules et une des cl�s
d'entr�e du virus)dont le gros avantage serait de pouvoir �tre pris par la
bouche, selon le PrJean-Fran�ois Delfraissy (h�pital Bic�tre, Paris).

Ce qui n'est pas le cas d'une autre mol�cule, le T-20/Fuzeon, premier
"inhibiteur de fusion", mais qui semble constituer une solution de rechange
pour un certain nombre de patients en �chec de traitements.
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