Chers E-mediens,
Je suis parfaitement d'accord avec le vice-président de Remed.Il y a sûrement derrière la tête un appétit de gain d'argent derrière ce qu'ils appellent aide humanitaire.
C'est vrai qu'en Afrique et ailleurs dans le monde, il y a la pauvreté, mais à mon avis dès qu'on doit et veut faire de l'humanitaire, on doit nécessairement avoir les moyens matériels, financiers et relationnels.
L'humanitaire n'est pas obligatoire, mais volontaire. Et Volonté ne veut pas dire débrouillardise, mais engagement à aider du fond de son coeur son prochain moins nanti avec les mêmes moyens qu'on aurait utilisé quand il s'agit de soi-même.
Ceux qui font donc l'humanitaire n'ont qu'à cesser de nous envoyer des déchets de médicaments que sont ces MNU.
La plupart des MNU distribués violent un principe sacré des réglementations pharmaceutiques nationales soutenues par l'O.M.S : l'enregistrement du produit ( A.M.M) dans le pays où il doit également être consommé.
Soyons HUMANITAIRE AU VRAI SENS DU MOT .
Diallo Thierno/ Pharmacien / Guinée
tkare2000@yahoo.fr
Une partie de la réponse a été publiée ce matin dans :Recyclage Récupération
Magazine
« Intérêts croisés » ou simples partenariats ?
Cyclamed finance partiellement, depuis 8 ans, le Congrès des pharmaciens,
organisé par deux syndicats membres de son conseil d'administration, et paye
des prestations à un troisième.
Y aurait-il des « intérêts croisés » entre certains syndicats de pharmaciens
et les laboratoires, pour reprendre l'expression d'un proche du dossier ? Ce
qui est sûr, c'est que la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de
France) et l'APR (Association de la pharmacien rurale), tous deux
signataires de la récente lettre de Cyclamed et membres de son conseil d'
administration, sont deux des organisateurs du Congrès des pharmaciens qui
se tient tous les ans. Or depuis 8 ans, ce congrès est partiellement financé
par Cyclamed, via l'organisation d'une « soirée Cyclamed » avec spectacle et
repas.
Jean Capdeville, président de la FSPF jusqu'au 22 novembre dernier, assure
que si la soirée n'était pas financée par Cyclamed, il n'aurait aucun mal à
trouver un autre sponsor. Il affirme que le montant de ce partenariat est
« public » mais refuse d'en communiquer le chiffre exact. Même refus de la
part de Jean Trouillet, président de l'APR et trésorier du Congrès des
pharmaciens.
Quant à l'UNPF (Union nationale des pharmaciens de France), autre signataire
du texte de Cyclamed et membre de son conseil d'administration, elle reçoit,
selon son président Claude Japhet, environ 15 000 euros par an de Cyclamed
pour des publicités dans ses publications et la tenue de son site internet.
Ces sommes ne représenteraient, toujours selon Claude Japhet, « moins de 2 %
du budget » de l'UNPF.
Dans son rapport d'activité sur 2002, Cyclamed affirme avoir dépensé un peu
plus de 250 000 euros (sur un budget de 5,5 millions d'euros) pour des «
autres prestations de communication », sans plus de précision.
Serge Barbereau