1) Constat général
Depuis le lancement de l'initiative de Bamako, on croyait pouvoir et avoir regler le problème l'accessibilité financière des population grâce à l'introduction des médicaments essentiels génériques dans l'offre de santé. Mais force est de constater qu'il demeurre encore beaucoup d'exclusion car le mode da paiement des services de santé ayant accompagné cette initiative, se trouve entraver par la disponibilité financière d'une grande partie de nos populations.
Plusieurs pays ont mis en place et font fonctionner, grâce à des initiatives communautaires parfois de modeste envergures, des systèmes de prépaiment des soins. Nous avons voulu, dans notre expérience de médecin de santé publique, tenter d'instaurer ce système dans certaines provinces centrafricaines mais sans succès.
Je suis donc à la recherche de toute documentation sur la création des mutuelles de santé, la formation des promoteurs et la gestion de ces mutuelles afin de lancer cette expérience.
Merci
Dr Sosthène DOUGROU,
MD-MPh
s_dougrou@hotmail.com
salut sothène,
le BIT réalisé un programme de micro assurance santé au Burkina Faso avec des
résultats probants. Le Burkina Faso a pris la décision lors de la révision de
son DSRP d'y inclure cette approche justement en raison des résultats probants
enregistrés.
Vous pouvez contacter le BIT et son centre de formation en Italie pour
bénéficier éventuellement d'une formation en la matière.
J'espère mon frère que ces infos vous seront utiles.
Dr Issa DRAME
Ingénieur Polytechnicien & Economiste
Consultant International du Système des Nations Unies (SNU)
Dans le cadre des mutuelles de santé, j'ai pu observer avec intérêt le fonctionnement d'un système pareil dans une zone de santé (district sanitaire) en RDC, dans le Kasai Occidental qui experimente le financement des soins par la culture du maïs appelé en langue local "masangu ya santé" càd le maïs de la santé. Toute la population participe à la culture et à la récolte de manière à ce que le bénéfice obtenu achète d'avance les services et les médicaments. De cette manière, les villageois n'auront qu'à se présenter au centre de santé pour se faire soigner.
L'xpérience a produit un premier résultat, on observe pour voir dans quelle mesure on peut la perenniser.
Gaby BUKASA KALEKA
Pharmacist
Master in Public Health
S/C ECC - IMA/PMURR
75, av. de la justice
Knshasa/Gombe
DRC
tél. +243 97312502
gabybukasakaleka@yahoo.com
Cher Gaby
Quel est le niveau de motivation des populations à
participer à cette entreprise?
S'agit il d'un champ communautaire pour une production
de mais appartenant à la communauté? Si oui, n'y
aurait il pas des risques de retomber dans le
"salongo" de triste mémoire?
j'aimerai avoir un peu plus de précisions sur comment
est produit le "masangu ya santé".
Merci
Adrien
adrienkisi@yahoo.fr
Merci Adrien,
dans cette zone de santé, la participation communautaire est une force de grande que le Médecin Chef de zone capitalise pour la réussite des activités des soins de santé primaire.
La communauté, à travers la comité de santé de l'aire de santé, a prosposé de cultiver les maïs pour permettre à tout le village d'avoir accès aux soins de santé. Il ne s'agit pas d'une imposition mais d'une initiative communautaire etle champ appartient à la communauté. notre pays possède bcp d'espace libre et cultivable, personne ne l'ignore. La production est stockée pour la vente lors de campagnes de maïs. Le rôle du Médecin Chef de Zone se limite à canaliser les aspirations de la communauté.
Gaby BUKASA KALEKA
Pharmacist
Master in Public Health
S/C ECC - IMA/PMURR
75, av. de la justice
Knshasa/Gombe
DRC
tél. +243 97312502