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Message-Id: OMS: Pour la contribution des industriels pour la sant� dans le
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E-MED: Pour la contribution des industriels pour la sant� dans le monde
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Le Directeur de l'OMS demande aux industriels une plus grande contribution
pour la sant� dans le monde
- 30/01/2001 - Le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur g�n�ral de l'OMS, a
d�clar� hier � Davos que les entreprises internationales devraient s'engager
� promouvoir la sant� des populations d�favoris�es. Cette d�claration a �t�
faite � l'occasion d'un s�minaire du Forum Economique Mondial (FEM) sur les
maladies engendrant la pauvret�.
"Il est peut-�tre temps pour le Forum (�conomique mondial) d'apporter une
contribution plus importante. Les entreprises pourraient agir davantage pour
am�liorer la sant� des populations les plus pauvres. Une initiative du FEM
permettrait de faire passer l'action � une dimension sup�rieure en coiffant
le mouvement et en s'appuyant sur les nombreuses activit�s d�j� en cours", a
d�clar� le Dr Gro Harlem Brundtland.
Si l'am�lioration de la qualit� de vie des populations ne peut �tre
discut�e, on peut toutefois souligner que les arguments avanc�s par le Dr
Gro Harlem Brundtland sont plut�t surprenants pour un m�decin. Son discours,
repris dans un communiqu� de l'OMS, met essentiellement l'accent sur
l'impact �conomique d'une situation sanitaire pr�occupante.
Ainsi, "Pour les entreprises d'envergure mondiale, la sant� de leur main
d'�uvre, des communaut�s avec lesquelles elles travaillent et de ceux avec
qui elles sont en relation dans le monde entier, pr�sente un grand int�r�t".
On pourrait l�gitimement penser que cet "int�r�t" concerne en premier lieu
le traitement et la prise en charge des maladies qui p�sent sur les pays les
plus pauvres. L'int�r�t avanc� par le Dr Gro Harlem Brundtland est plut�t
d'ordre �conomique, celui-ci indiquant que "des pr�valences (pour le VIH) de
10 � 15 %, qui ne sont plus exceptionnelles, peuvent se traduire par un
infl�chissement de 1 % par an de la croissance du PIB par habitant". Et
d'ajouter que le PIB de l'Afrique pourrait �tre plus �lev� de 100 milliards
de dollars si le paludisme avait �t� ma�tris� il y a 30 ans.
Pas question dans ce discours de contribution "gratuite" � l'am�lioration de
la sant� dans le monde ou d'un engagement commun pour une sant� pour tous.
L'appel lanc� par l'OMS aux participants du Forum Economique Mondial repose
essentiellement sur les b�n�fices �conomiques attendus d'une promotion de la
sant�.
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