E-MED: Investir dans la sant� pour le d�veloppement �conomique
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Communiqu� de presse OMS/47
17 juin 2002
http://www.who.int/inf/fr/cp-2002-47.html
INTENSIFICATION DE L�ACTION DANS LES PAYS :
RENCONTRE DE HAUTS RESPONSABLES DE LA SANT� ET DES FINANCES AVEC LES
PARTENAIRES POUR AM�LIORER LA SANT� DES PAUVRES
De hauts responsables des pays en d�veloppement et leurs partenaires se
rencontrent aujourd�hui et demain au Si�ge de l'Organisation mondiale de la
Sant� � Gen�ve pour inscrire dans l�action l�am�lioration de la sant� en
tant que facteur du d�veloppement �conomique.
Les repr�sentants des minist�res de la sant�, des finances et du plan d�une
vingtaine de pays en d�veloppement rencontrent une douzaine d�agences d�aide
bilat�rale et de fondations pour d�terminer comment transformer la
d�couverte r�volutionnaire du r�le de l�am�lioration de la sant� dans le
d�veloppement en r�sultats marquants dans les pays.
La Commission Macro�conomie et Sant�, cr��e en janvier 2000 par le docteur
Gro Harlem Brundtland, Directeur g�n�ral de l'OMS et pr�sid�e par Jeffrey
Sachs, l�un des plus grands sp�cialistes du d�veloppement �conomique au
monde, a publi� son rapport d�avant-garde il y a six mois : � Investir dans
la sant� pour le d�veloppement �conomique �.
(http://www3.who.int/whosis/cmh/cmh_report/e/report.cfm?path=cmh,cmh_report&
language=english
http://www3.who.int/whosis/cmh/cmh_report/e/report.cfm?path=cmh,cmh_report&l
anguage=french).
Ce document a suscit� un tr�s vif int�r�t dans les milieux du d�veloppement
et dans de nombreux Etats.
� L�augmentation des investissements par les pays riches ou en d�veloppement
dans les technologies actuelles qui ont fait leurs preuves contre les
maladies pourrait sauver des millions de vies chaque ann�e dans les
populations d�munies. La bonne sant� des populations est une condition
pr�alable � la croissance �conomique, rappelle le docteur Gro Harlem
Brundtland, Directeur g�n�ral de l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS).
Nous avons un cadre, trouvons maintenant les moyens de l�appliquer le mieux
possible dans les pays. �
La r�union a pour but d��tudier comment appliquer le programme d�action de
la Commission au niveau des pays dans le cadre de la strat�gie de lutte
contre la pauvret� pour r�aliser les objectifs de d�veloppement du
mill�naire d�ici 2015.
Le Rapport de la Commission appelle � intensifier les interventions d�un bon
rapport co�t-efficacit�, comme la pr�vention de la transmission du VIH et le
traitement du SIDA, la strat�gie DOTS contre la tuberculose, la pr�vention
du paludisme au moyen des moustiquaires et le traitement par des m�dicaments
efficaces, la pr�vention de la mortalit� maternelle et infantile.
Les participants � la r�union examineront comment appliquer et adapter au
mieux le cadre strat�gique de la Commission aux situations nationales qui
sont tr�s vari�es et repr�sentent un r�el d�fi pour intensifier les actions
en faveur de la sant� chez les pauvres.
Les pays en d�veloppement auront la possibilit� de faire leurs commentaires
sur le travail de la Commission et de d�crire les mesures prises pour
concr�tiser au niveau national les recommandations du rapport.
Le besoin (le cas �ch�ant) d�instaurer de nouvelles proc�dures ou de prendre
de nouvelles dispositions, instauration de commissions nationales
macro�conomie et sant� par exemple, sera �tudi�.
Les pays en d�veloppement devraient faire �tat de leurs besoins d�aide
ext�rieure aupr�s des partenaires internationaux et bilat�raux et pr�ciser
la forme que doit prendre cette aide pour obtenir un maximum de r�sultats.
L�OMS et d�autres organismes d�termineront avec une plus grande pr�cision la
meilleure fa�on d�apporter une assistance technique aux pays en appliquant
les concepts de la Commission macro�conomie et sant� au niveau national.
Le Vice-pr�sident de la R�publique de Tanzanie, M. le Docteur Ali Mohamed
Shein, prononcera un discours d�orientation g�n�rale, suivi des remarques
liminaires de plusieurs directeurs d�institutions.