E-MED:De la n�cessit� de developper les investissements dans la sant�
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Communiqu� de presse OMS
Les ministres de la sant� et des finances se penchent sur la n�cessit� de
developper les investissements dans la sant�
http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr82/fr/
29 octobre 2003 | GENEVE -- Afin de se pencher sur la n�cessit� de
d�velopper fortement les investissements dans la sant�, les Ministres de la
Sant�, des Finances et du Plan de 40 pays en d�veloppement vont se r�unir
avec les partenaires du d�veloppement au Si�ge de l�OMS les 29 et 30
octobre. C�est la premi�re fois que l'Organisation mondiale de la Sant�
(OMS) organise une r�union � laquelle participent autant de responsables qui
ne s�occupent pas d�habitude de la sant� et elle souligne ainsi l�urgence de
renforcer les moyens nationaux pour absorber les besoins financiers
croissants de la sant�.
� Cette r�union t�moigne d�une r�elle volont� politique au plus haut niveau
des gouvernements et des donateurs. Tirons parti de cette occasion unique de
reconna�tre l�importance cruciale des investissements dans la sant� et
d�veloppons ensemble une vision commune pour transformer les engagements des
pays et des partenaires en actions imm�diates. Nous devons nous attacher �
inscrire dans la r�alit� des investissements dans la sant� qui soient � la
fois �quitables et efficaces �, a d�clar� le Dr LEE Jong-wook, Directeur
g�n�ral de l�OMS.
Cette r�union se d�roule pr�s de deux ans apr�s la publication en 2001 du
Rapport de la Commission Macro-�conomie et sant�, qui pr�conisait aux
donateurs de faire passer leur aide � US $27 milliards d�ici � 2007. La
Commission demandait aussi d�attribuer davantage de ressources budg�taires �
la sant� publique, � la fois dans les pays d�velopp�s et en d�veloppement,
et d�intensifier fortement l�action politique et organisationnelle par
rapport aux d�cennies pr�c�dantes, de fa�on � obtenir de r�elles
am�liorations sanitaires.
Deux ans plus tard, le monde n�a toujours pas fait preuve de sa
d�termination � d�velopper les investissements dans la sant� et � les porter
aux niveaux n�cessaires pour avoir un v�ritable impact surles grandes
maladies qui touchent les pauvres. Selon une �tude r�cente*, l�aide totale
au d�veloppement dans le secteur de la sant�, consentie par une s�lection
des principaux donateurs, a augment� de US $1,6 milliard, ce qui l�a fait
passer d�une moyenne de $6,1 milliards (1997-1999) � $7,7 milliards (2001).
Cette augmentation est all�e pour la majeure partie � la lutte contre le
VIH/SIDA en Afrique subsaharienne. Bien que ces progr�s r�cents soient
encourageants, l�aide n�est toujours pas en mesure de couvrir les besoins
r�els.
� En prenant mes fonctions, j�ai fix� l�objectif de donner l�acc�s aux
traitements antir�troviraux � 3 millions de personnes atteintes du SIDA dans
les pays en d�veloppement d�ici � 2005. Actuellement, seuls 300 000 malades
b�n�ficient de cette th�rapie. Pour parvenir � r�aliser cet objectif et
r�pondre � d�autres priorit�s sanitaires, nous avons besoin de beaucoup plus
d�argent. Si nous n�accroissons par les ressources consacr�es � la sant� et
si nous ne les ciblons pas sur les actions qui auront le plus grand impact,
nous allons perdre des millions d�hommes, de femmes et d�enfants et laisser
de nombreuses personnes et familles en proie � la pauvret� et au
d�couragement �, a rappel� le Dr Lee.
Au cours de cette r�union, les pays, l�OMS et les partenaires dresseront
ensemble des plans concrets pour d�velopper les investissements dans la
sant� au niveau des pays. La direction et le suivi de la communaut�
internationale et la collaboration interminist�rielle seront n�cessaires :
il faut primo que chaque pays, en s�appuyant sur ses propres ressources, sur
l�all�gement de la dette et sur l�aide internationale, renforce les moyens
qu�il consacre � la sant�, secundo que les obstacles inh�rents aux syst�mes
de sant� et aux institutions soient �limin�s pour permettre un apport plus
important de ressources. Ces points sont essentiels pour atteindre au niveau
des pays l�objectif des � 3 millions d�ici 2005 �.
� Nous avons besoin de sch�mas nationaux sp�cifiques pour augmenter
r�ellement les investissements dans la sant�. Les pays en d�veloppement et
leurs partenaires doivent rapidement et collectivement intensifier leur
action en faveur de la sant� et de la stabilit� mondiale. Nous allons
essayer, � cette r�union, de trouver les moyens d�y parvenir �, a rajout� le
Dr Lee.
Des actions nationales sur la macro-�conomie et la sant� sont en cours dans
les pays participant � la consultation avec, pour l�Afrique : l�Afrique du
Sud, l�Angola, le Botswana, le Congo, l�Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le
Malawi, le Mozambique, le Nig�ria, l�Ouganda, le Rwanda, la R�publique-Unie
de Tanzanie, le S�n�gal ; pour les Am�riques : l�Argentine, le Br�sil, le
Mexique, le Nicaragua, le P�rou et la Communaut� des Cara�bes, dont Ha�ti ;
pour la M�diterran�e orientale : Djibouti, la Jordanie, le Pakistan, la
R�publique islamique d�Iran, le Soudan, le Y�men ; pour l�Europe : l�
Azerba�djan et l� Estonie ; pour l�Asie du Sud-Est : le Bangladesh, le
Bhoutan, l�Inde, l�Indon�sie, le Myanmar, le N�pal, Sri Lanka et la
Tha�lande ; pour le Pacifique occidental : le Cambodge, la Chine, les
Philippines et le Viet Nam.
*Development Assistance for Health (DAH) : Recent Trends and Ressource
Allocation Dr Catherine Michaud, Associ�e de recherche principale, Harvard
Center for Population and Development Studies
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Dr Agn�s Leotsakos
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