[e-med] OMS/UNICEF: action pr�ventive mondiale contre la rougeole

E-MED: OMS/UNICEF: action pr�ventive mondiale contre la rougeole
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Les responsables mondiaux s�engagent � intensifier l�action pr�ventive
contre la plus meurtri�re de toutes les maladies de l�enfant : la rougeole

La strat�gie antirougeoleuse est efficace � elle doit maintenant �tre
�tendue � un plus grand nombre de pays

Dans la D�claration du Cap sur la rougeole, les responsables mondiaux de la
sant� se sont engag�s � r�duire de moiti� le nombre des d�c�s dus � la
rougeole.

17 octobre 2003 | LE CAP -- Selon les d�clarations d�experts internationaux
de la sant�, l�intensification des efforts d�ploy�s pour vacciner et
prot�ger tous les enfants contre la rougeole devrait permettre de sauver
environ un demi-million d�enfants chaque ann�e d�ici 2005.
http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr76/fr/
A l�occasion d�une r�union organis�e par l�OMS et l�UNICEF au Cap, qui fera
date dans l�histoire, les autorit�s mondiales en mati�re de lutte contre la
rougeole ont annonc� les mesures qu�elles comptaient prendre pour mettre fin
au lourd tribut pr�lev� par cette maladie �vitable qui tue 2000 enfants
chaque jour. Unissant leur voix � celle de l�ambassadeur sp�cial de l�
UNICEF, Ang�lique Kikjo, ils ont lanc� un appel � l�intensification des
efforts et � l�augmentation des ressources n�cessaires pour que tous les
enfants puissent �tre prot�g�s contre la rougeole.

� Ces r�sultats sont � notre port�e � nous l�avons d�j� d�montr� � en
Afghanistan, en Angola, dans des pays en proie � des conflits, � la
s�cheresse ou � d�autres catastrophes � a d�clar� Carol Bellamy, directeur
ex�cutif de l�UNICEF. � En moins de 3 ans et malgr� tous les obstacles, nous
sommes parvenus � faire baisser d�environ 25% le nombre de d�c�s d�enfants
dus � la rougeole. C�est l�un des plus gros succ�s jamais enregistr�s dans
la lutte contre la mortalit� due � une maladie. Nous avons parcouru la
moiti� du chemin : la seconde moiti� sera plus difficile. Avec l�appui
politique et financier des donateurs et des gouvernements du monde entier,
nous pouvons sauver ensemble beaucoup plus de vies. �

La � D�claration du Cap sur la rougeole � demande aux gouvernements de
prendre des mesures �nergiques pour lutter contre l�une des plus dangereuses
et des plus meurtri�res de toutes les maladies de l�enfance �vitables par la
vaccination, puisque cette maladie tue 745 000 enfants chaque ann�e.
Nous devons combattre cette maladie pour atteindre les objectifs du
Mill�naire pour le d�veloppement � savoir r�duire de 67% de la mortalit� des
moins de cinq ans d�ici 2015. Les dirigeants mondiaux sont parfaitement
conscients de l�urgence du probl�me. L�an dernier, la session extraordinaire
de l�Assemble g�n�rale des Nations Unies consacr�e aux enfants a fix� la
date de 2005 comme date butoir pour la r�duction de 50% du nombre des d�c�s
dus � la rougeole par rapport � 1999. Cette ann�e, l�Assembl�e mondiale de
la Sant�, qui rassemble 192 Etats membres, a approuv� la strat�gie �labor�e
par l�OMS et l�UNICEF pour combattre la rougeole.

� D�s lors que 30 millions d�enfants sont affect�s par la maladie et que 745
000 en meurent chaque ann�e, il y a urgence �, a d�clar� le Dr LEE
Jong-wook, Directeur g�n�ral de l �OMS. � Depuis son lancement, en 2000, la
strat�gie mise au point par l�OMS et l�UNICEF pour lutter contre la
mortalit� li�e � la rougeole a permis de vacciner plus de 200 millions d�
enfants � l��chelle mondiale. Nous sommes s�rs de son efficacit�. 500.000
enfants suppl�mentaires sont encore en vie aujourd�hui gr�ce � l�action
conjugu�e de tous les partenaires. Mais pour sauver un plus grand nombre d�
enfants il faut faire encore davantage. Et pour cela nous avons besoin de l�
aide des gouvernements et de la communaut� internationale. �

L�efficacit� de la campagne de lutte contre la rougeole a �t�
impressionnante � des centaines de milliers d�enfants sauv�s, le virus
pratiquement �limin� des Am�riques et un net recul de la transmission dans
de nombreux pays d�Afrique o� le partenariat de l�initiative contre la
rougeole a �t� l��l�ment moteur de la campagne. L�OMS et l�UNICEF ont
recens� 45 pays hautement prioritaires pour les strat�gies de r�duction de
la mortalit� due � la rougeole, qui repr�sentent � eux seuls 95% du total
des d�c�s par rougeole enregistr�s dans le monde.

� Nous avons �t� stup�faits des r�sultats obtenus par le programme de
vaccination en Afrique �, a d�clar� le Dr Mark Grabowsky, responsable
technique pour la Croix-Rouge am�ricaine. � Nous savons maintenant qu�il est
possible de r�duire la mortalit� li�e � la rougeole y compris dans les pays
d�chir�s par un conflit, si l�on peut compter sur l�engagement des
gouvernements et des communaut�s et sur l�appui de donateurs, d�ONG et de
volontaires. Ce que nous avons accompli jusqu�ici gr�ce au partenariat de l�
initiative contre la rougeole est tr�s encourageant pour l�avenir et pour
les milliers d�enfants que nous pouvons encore sauver. �

Le principe de base de la strat�gie de r�duction de la mortalit� li�e � la
rougeole est d�imprimer un nouvel �lan aux syst�mes nationaux de
vaccination. A la r�union du Cap, les d�l�gu�s ont examin� avec les
gouvernements et les d�cideurs des strat�gies visant � renforcer les
activit�s de vaccination syst�matique et � garantir � tous les enfants l�
acc�s au vaccin antirougeoleux qui peut leur sauver la vie.

� Il ne s�agit pas seulement de r�duire le nombre de d�c�s d�enfants aujourd
�hui. Nous devons chercher � atteindre cet objectif � long terme, en
r�duisant durablement le nombre des d�c�s d�enfants, ce qui implique un
renforcement des syst�mes nationaux de sant� . � a d�clar� le Dr. Stephen L.
Cochi, directeur adjoint du Programme national de vaccination, pour les
Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis. � La
d�termination des dirigeants internationaux nous donnera les moyens de
consolider nos syst�mes de sant� � en veillant � ce que les activit�s de
vaccination syst�matique se d�roulent dans de bonnes conditions de s�curit�,
en �tablissant des r�seaux de laboratoires internationaux et en renfor�ant
les activit�s de surveillance afin de d�tecter les flamb�es et de prendre
les mesures n�cessaires. �

Aujourd�hui, il est clair que nous devons agir � a d�clar� M. Nick Farelll,
administrateur de programmes, F�d�ration internationale des soci�t�s de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. � Nous devons offrir � tous les enfants
une deuxi�me chance de se faire vacciner contre la rougeole dans ces 45
pays, y compris � ceux qui vivent dans des r�gions recul�es ou
marginalis�es, et ind�pendamment de l� existence d�un conflit ou d�obstacles
culturels ou �conomiques.

� Des dizaines de milliers d�agents sanitaires et de volontaires ont d�j�
franchi des montagnes et travers� des d�serts, bravant toute sorte de
dangers, pour atteindre ces enfants et leur administrer le vaccin qui va
leur sauver la vie. �, a d�clar� Timothy E. Wirth, pr�sident de la Fondation
des Nations unies. � Nous sommes admiratifs devant le d�vouement incroyable
dont font preuve toute sorte de gens. Ils ont besoin � et ils m�ritent - d�
�tre soutenus par la volont� politique et l�appui financier de la communaut�
mondiale. �

Pour Mme Ang�lique Kidjo, ambassadeur sp�cial de l�UNICEF, la D�claration du
Cap sur la rougeole repr�sente clairement une �tape importante en direction
d�un progr�s d�cisif pour la sant� des enfants.

� Le monde s�est engag� � r�duire consid�rablement les �normes pertes
inutiles en vies humaines caus�es par la rougeole chez les enfants �
a-t-elle d�clar�. � Si nous atteignons nos objectifs pour la rougeole, nous
ne serons plus tr�s loin d�avoir tenu notre promesse. Je crois que nous
pouvons y arriver � mais pour cela, nous devons de toute urgence traduire en
actes cette d�claration, et d�ployer tous les efforts possibles � cette
fin.�

Informations compl�mentaires :

De toutes les maladies �vitables par la vaccination, la rougeole demeure la
plus meurtri�re chez les enfants. Elle repr�sente une cause non n�gligeable
de mortalit� chez les moins de cinq ans.
Plus de 30 millions d�enfants sont frapp�s par la rougeole. Cette maladie
tue plus de 745.000 enfants chaque ann�e � plus de la moiti� en Afrique.
Il existe depuis plus de 40 ans un vaccin s�r, efficace et peu co�teux
contre la rougeole.
50% des d�c�s d�enfants qui, selon des estimations, auraient pu �tre �vit�s
par la vaccination sont attribu�s � la rougeole.
Un million de d�c�s imputables � la rougeole sont d�j� �vit�s chaque ann�e
gr�ce aux campagnes de vaccination qui ont �t� mises en place. Si la
strat�gie OMS-UNICEF (qui repose sur des activit�s de vaccination
syst�matique et des activit�s p�riodiques de vaccination suppl�mentaire) est
appliqu�e de mani�re efficace, on pourrait encore �viter 500.000 d�c�s dus �
la rougeole chaque ann�e.
La rougeole est une maladie extr�mement contagieuse �vitable par la
vaccination, qui est propag�e par le virus de la rougeole. C�est l�une des
maladies qui se transmet le plus facilement, probablement la plus courante
et la plus mortelle de toutes les maladies de l� enfance. Elle provoque une
forte fi�vre, une �ruption, de la toux et entra�ne parfois la mort. Elle
touche surtout les enfants mais aussi les jeunes adultes. Habituellement,
les enfants ne meurent pas directement de la rougeole mais de ses
complications comme la pneumonie et la diarrh�e, contre lesquelles leur
organisme est incapable de lutter en raison de l�affaiblissement de leurs
d�fenses immunitaires.
Le co�t de la vaccination d�un enfant contre la rougeole est inf�rieur � un
dollar. Il faut absolument tendre vers l�objectif d�une r�duction de 50% de
la mortalit� par rougeole d�ici 2005 (par rapport aux 875.000 d�c�s
enregistr�s en 1999).
La strat�gie mise en place par l�OMS et l�UNICEF pour r�duire le nombre de
d�c�s dus � la rougeole vise � : atteindre et maintenir un taux de
couverture �lev� de la vaccination syst�matique contre la rougeole � en
administrant le premier vaccin aux nouveau-n�s et un rappel � tous les
enfants par l�interm�diaire de campagnes p�riodiques de vaccination
suppl�mentaire, en s�assurant qu�une surveillance de haute qualit� de la
rougeole est en place pour d�tecter les flamb�es et prendre les mesures
n�cessaires et en am�liorant la prise en charge des complications.
Au nombre des partenaires de l�initiative figurent : l�OMS, l�UNICEF, les
Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis, la Fondation des
Nations Unies, des organisations humanitaires et non-gouvernementales comme
la Croix-Rouge am�ricaine et la F�d�ration internationale des soci�t�s de la
Croix-Rouge et du Croissant Rouge, des gouvernements de pays affect�s par la
rougeole, des banques de d�veloppement, des gouvernements donateurs (comme
le Canada, les Etats-Unis d�Am�rique, le Japon et le Royaume Uni ).
On ne saurait sous-estimer l�importance d�une planification � long terme des
activit�s de vaccination. Cela suppose notamment l�int�gration compl�te de
la vaccination antirougeoleuse dans d�autres objectifs nationaux de sant�,
la mise en place d�une surveillance de la qualit�, la mobilisation de
ressources humaines et financi�res et la planification de la viabilit�
financi�re des activit�s visant � r�duire la mortalit� associ�e � la
rougeole.

Pour toute information compl�mentaire, pri�re de s�adresser � : Melissa
Corkum, Responsable de l� information, Si�ge de l�OMS, t�l. 41-22-791-765,
T�l. portable : 41-79-500-6554, E-mail ; corkumm@who.int ; Mohamed Jalloh,
Charg� des communications internationales, UNICEF, T�l. 212-326-7516, T�l.
portable : 1-646-207-5179, E-mail : mjalloh@unicef.org ; Laura Rogers,
Directeur des communications, Fondation des nations Unies, T�l.
:202-887-9040, E-mail : Irogers@unfoundation.org ; Julie Irby, charg�e des
communications internationales ; Croix-Rouge am�ricaine, T�l. : 202-303-4264
; T�l. portable : 202-439-0722 E-mail : Irbyj@usa.redcross.org ; Roy
Probert, responsable presse, F�d�ration internationale des soci�t�s de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, T�l : 41-22-730-4296, T�l. portable :
41-79-217-3386, E-mail : Roy.Probert@ifrc.org ; Steven Stewart,
Communications sanitaires, CDC, T�l. : 404-639-8327, T�l. portable
678-644-6204 E-mail : znc4@cdc.gov.

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