Plaidoyer pour la sécurité des soins en Afrique de l'Ouest
http://www.panapress.com/newslat.asp?code=fre011823&dte=24/03/2009
Dakar, Sénégal (PANA) - Le représentant résident de l'organisation mondiale
de la santé (OMS) au Sénégal, le Dr Antonio Pedro Filipe Junior, a estimé
mardi à Dakar, que chaque année, les soins de santé sauvent des centaines de
millions de vies dans le monde, notant que ceux-ci ont apporté du bien sans
précédent à des générations de patients et à leurs familles.
"Le traitement et la prise en charge de centaines de millions de patients
sont perturbés par des infections contractées au cours des soins et ont des
causes multiples, liées à la fois aux procédures de soins et à certains
comportements", a-t-il déclaré à l'ouverture du forum sous-régional sur
l'implication des patients et associations aux soins en Afrique de l'Ouest.
M. Filipe Junior a indiqué qu'il est presque impossible d'éliminer
totalement les infections liées aux procédures de soins, même dans les pays
les plus développés, à fortiori dans les pays en développement.
Toutefois, il a souligné que "plusieurs stratégies peu coûteuses, simples et
efficaces ont cependant fait leurs preuves et contribuent à la réduction de
la morbidité liée à ces infections".
"Des stratégies bien établies par l'OMS s'efforcent de maîtriser ces risques
dans des domaines relatifs aux produits sanguins et à leur emploi, aux
pratiques d'injection et vaccination, à l'hygiène de l'eau et assainissement
et aux procédures cliniques, notamment dans les soins d'urgence de premier
niveau", a-t-il dit.
Selon lui, "le défi mondial pour la sécurité des patients englobe ces
stratégies et encourage des actions et des interventions spécifiques ayant
une portée directe sur les infections liées aux procédures de soins et la
sécurité des patients".
"Ces actions doivent s'accompagner d'efforts pour mettre en oeuvre les
directives de l'OMS sur le lavage des mains dans les soins aux patients, en
application du message un soin propre est un soin sûr", a-t-il ajouté,
expliquant que cette mise en oeuvre ne pourrait pas se concevoir sans la
participation des patients et les usagers des structures de soins qui sont
des acteurs pour la promotion de la sécurité de soins".
Dakar - 24/03/2009