E-MED: Pour la r�duction des prix des moustiquaires impr�gn�es (3)
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Bonjour,
Dans Cahier et Sant� 2000;10:357-66 p 365, l'article "Lutte antipaludique et
fiscalit� : appel aux pays d'Afrique" relate les faits suivants :
"D�cision exemplaire de l'Ouganda.
L'Ouganda dont le budget national est arr�t� au mois de juin, a d�cid�
d'exon�rer de toutes taxes - droit de douane compris -les moustiquaires et
insecticides servant � la lutte antipaludique. Cette mesure fait suite aux
demandes pressantes �lev�s � ce propos lors du Sommet africain sur le
paludisme, r�union historique organis� dans la ville nig�riane d'Abuja en
avril dernier. Maintenant que l'Ouganda a ouvert la marche sans h�sitation,
les autres pays doivent lui emboiter le pas.
La Tanzanie a quant � elle �t� le premier � aller dans ce sens puisque
l'ann�e derni�re, elle a ramen� � 5% la part conjugu�e des taxes et droits
sur ces produits : gr�ce � cela, les moustiquaires - 3,5US$ en moyenne -
sont d�sormais d'un prix plus abordable."
En annexe de l'article on trouve les montants des droits de douanes
appliqu�s aux moustiquaires et insecticides tir�s de Barriers to Trade in
Mosquito Nets and Insecticides in Sub-Saharan Africa, PATH, Canada 1998
* Pays appliquant des droits �lev�s (42% au moins) : Congo, Kenya, Nig�ria,
Centrafrique, Rwanda, S�n�ga, Soudan
* Pays appliquant des droits de douane moyen (30 � 41%) : Burkina-Faso,
Cameroun, Gabon, Guin�e �quatoriale, Mali, Mozambique, Tchad, Togo
* Pays appliquant des droits de douane mod�r�s (5 � 25%): B�nin, Bostwana,
Burundi, C�te d'Ivoire, Ethiopie, Ghana, Guin�e, Malawi, Namibie, Tanzanie,
R�p du Congo, Zambie,Zimbabwe
� suivre...
Carinne Bruneton
R�seau M�dicaments et D�veloppement
E-MED: Pour la r�duction des prix des moustiquaires impr�gn�es (1)
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Cotonou, B�nin (PANA) -- Les moustiquaires impr�gn�es d'insecticides �
effet r�manent ont fait la preuve de leur efficacit�. Elles sont utilis�es
en masse dans des situations �pid�miologiques vari�es, aussi bien sur les
plans entomologique et parasitologique que clinique.
De r�centes �tudes ont montr� l'efficacit� des moustiquaires impr�gn�es
dans la r�duction de la morbidit� et de la mortalit� de 20 � 30 pour cent
chez les enfants de moins de 5 ans.
Le paludisme est la premi�re cause de morbidit� et de mortalit� chez les
enfants de moins de 5 ans en Afrique au sud du Sahara, souligne-t-on.
La gravit� de la maladie est d�e � l'an�mie qui survient apr�s des �pisodes
r�p�t�s et mal trait�s.
Dans les h�pitaux du sud B�nin, la p�riode de juin � ao�t est celle de
grandes affluences de cas d'an�mies s�v�res par le paludisme dans cette
tranche d'�ge.
Ainsi, il menace s�rieusement non seulement la sant�, mais aussi l'avenir
social et �conomique d'un pays.
Dans de nombreux forums nationaux et internationaux, des recommandations
ont �t� faites pour que des solutions soient trouv�es pour une distribution
ad�quate des moustiquaires et des insecticides, tout en garantissant des
prix abordables aux populations.
Cependant, dans la grande majorit� des pays, rien n'a �t� fait pour mettre
en oeuvre ces recommandations.
Selon les r�sultats obtenus, indique M. Richard Kiniffo, Coordonnateur du
Programme national du B�nin de lutte contre le paludisme (PNLP), il
apparait que dans tous les pays, aucun texte l�gislatif n'a �t� adopt� pour
favoriser la r�duction des prix des moustiquaires et des insecticides pour
l'impr�gnation.
"Aucun texte sur la r�duction ou l'exemption des taxes douani�res sur
l'importation de moustiquaires et les insecticides pour l'impr�gnation n'a
encore �t� promulgu� dans l'ensemble des pays au sud du Sahara", a-t-il
affirm�.
Toutefois, a-t-il poursuivi, aux Comores, au Rwanda, au Mali et au Tchad,
les moustiquaires et les insecticides pour l'impr�gnation sont inscrits sur
la liste des m�dicaments essentiels.
La promotion des moustiquaires impr�gn�es consiste, dans l'ensemble des
pays au sud du Sahara, � cr�er la demande, � am�liorer leur accessibilit�
g�ographique et dans peu de cas, � am�liorer leur accessibilit� financi�re,
a conseill� le Coordonnateur du PNLP du B�nin.
Les enqu�tes men�es au sein de la communaut� sur la connaissance des
moustiquaires impr�gn�es montrent que les r�sultats varient d'un pays � un
autre.
On s'apper�oit que, si au B�nin, aux Comores ou au Niger, la proportion de
personnes interrog�es qui d�clarent avoir entendu parler des moustiquaires
impr�gn�es est sup�rieure � 70 pour cent, on se rend compte �galement qu'en
Guin�e, des efforts importants, en terme de sensibilisation, doivent encore
�tre d�ploy�s, fait remarquer un rapport de l'Organisation Mondiale de la
Sant� (OMS).
PANA SN/AC/JSG 13D�c2000